dimanche 29 juin 2008

Trouvez l'erreur....





Quel beau petit jeu pour les journées plus tranquilles ;-)
Mais j'ai l'impression que la partie va se terminer assez rapidement !!

Hum hum!

Corvée familiale




Équeutage de fraise!!!





En ce dimanche pluvieux, la maison sera habitée d'un doux parfum estival :)
Nous sommes à la tâche pour faire des confitures!





Je suis une femme de tradition. J'aime donner des rituels saisonniers aux enfants. Ici on parle du "temps des"... (feuilles, fraises, feux de camp, marches d'automnes, etc). Pour souligner, mois après mois, années après années, le passage du temps, l'enfilade des saisons et des jours heureux. Profiter pleinement de ce qui passe, dans le bon moment.

Miam! Ça sent déjà bon!



samedi 28 juin 2008

Go to bed!!!



Le lave-vaisselle ronronne et la maisonnée également.

Comment puis-je être assise à une heure si tardive (1:00am) devant l'écran, si ce n'est pour satisfaire une envie toute légitime d'être seule avec moi-même.

J'adore mes filles et elles ne sont pas difficiles du tout! Mais un été au complet en constante compagnie, c'est long hein??? pouahaha!

Ce soir, mon homme m'a surpris encore une fois. Plus les années passent, et plus je le sens s'attendrir, lui qui était déjà si doux. J'ai parfois de petites crampes à l'utérus, bon ou mauvais signe, qui saurait le dire!? Mais lui a tout vu, même ce que je ne vois pas. Alors que je passe inconsciemment une main apaisante sur la douleur, lui vient y étendre sa lourde paluche, couvant amoureusement le moule, comme il se plait à le dire. Il sait que cet enfant viendra, il l'attend, il aime cette attente. Et il aime profondément sa vie aussi. Il "évangélise" sur les vertus de la famille à qui veut bien l'entendre. De son discours aimant et convainquant ressort une donnée que je trouve fondamentale: la famille est une raison de vivre en soi. Et l'amour qui y circule lave le coeur de toute amertume. Je pense qu'on se tape un méchant bon trip famille qui nous comble tous les deux. Ça fait du bien d'être accompagnée, comme femme, comme mère, dans ces moments-là aussi. Il surveille lorsque je compte mes "dpo", s'informe de quand on saura, etc... Mignon quoi!

Bon je file au lit! Trop tard ouf!

Lucie?

Ou es-tu encore déménagée sur la blogosphère???


Avis de recherche lancé!

vendredi 27 juin 2008

Les vieux amis



Cette fin de semaine, nous avons la visite d'amis de la grande ville, comme dit Lucie. De vieux amis, avec qui nous avons partagé bien des étapes. Nous ne nous voyons que une à deux fois par an, mais le plaisir de nos réunions éclipse tous les silences et les absences. Comme nous, ils ont trois jeunes monstres, et la chimie avec les nôtres est vraiment agréable. Ils viennent camper dans la région et nous les recevrons pour souper.

Ça me fait penser ce matin que sans nos vieux amis la route serait parfois bien longue. Et je crois qu'on en oublierait également des bouts. J'ai rencontré Caro alors que je venais d'arriver dans le nord de Montréal. Son plus jeune garçon et ma Sportive n'avaient pas encore deux ans. Elle souffre d'arthrite rhumatoïde aiguë mais je vous jure que c'est difficile à voir. Elle est pour moi un modèle de persévérance et de courage. Elle a choisi envers et contre tout d'avoir et d'élever trois enfants malgré le fait que chaque matin doive être négocié serré afin d'obtenir de son corps un levé digne de commencer la journée. Je me souviens de cette période. Avec elle, nous en parlons. À son contact tout me revient. Les petits détails comme les moments charnières ayant jalonné l'année de mes vingt-six ans, et les suivantes. Je crois que chacun de mes amis de longue date détient un bout de moi, un pan de mon histoire, qu'il me restitue généreusement lors de nos retrouvailles. Je me sens un peu plus complète, avec eux. Différemment selon la personne, mais toujours.

Elle me dira invariablement combien je suis bonne, combien je suis drôle, et surtout elle me demandera toujours: "comment ça va, toi". C'est précieux ça!

Son chum prendra encore Petit mari dans ses bras en l'appelant "frère", et ils iront âprement se disputer la victoire sur notre terrain de badminton improvisé, tous les deux rendus un peu guillerets par le bon vin et la profonde satisfaction d'être ensemble.

Les plus grands plaisirs ne s'achètent pas.

jeudi 26 juin 2008

Croisements



Il est étrange parfois de constater que notre propre vécu peut se refléter de façon quasi symétrique dans la vie de quelqu'un d'autre.

Je suis tombée sur: Le blog à Chantal ce matin :o)

Comme moi elle déménage dans une maison mal aimée :)
Comme moi elle est dans les GROSSES rénos!
Comme moi elle a trois enfants:)
Comme moi elle habite un quartier plutôt mal desservi par les hôpitaux!
Comme moi elle a horreur des tapis!
Nous habitons la même ville!
Ah!

Je me sens moins seule :)

Effervescence



L'été qui commence amène toujours son lot de projets, de sorties, de parentelle en visite et de multiples occasions à la fête. C'est une période presque fatigante, je dis bien presque, si ce n'était de la douceur des rayons du soleil levant, si ce n'était de l'odeur de la végétation qui nous enveloppe voluptueusement. En juin, tout chante, tout suinte le bonheur et la farniente, rien n'est vraiment pénible en soi.

Sauf être malade d'un rhume d'été quand la visite s'amène. J'étais bien contente de les voir, mais le sommeil menaçait de me gagner à chaque temps mort, et mon regard hagard se perdait plus souvent qu'autrement dans le vide salutaire d'un rêve éveillé. Ouf! Je prenais mon repos ou je le pouvais. Entre deux boires, deux repas, deux tâches.

Du coup, mon blog en a pris pour son rhume également! Il est en convalescence, moi aussi. Et ça avance ;o)

Hier je suis allée à la piscine municipale avec les filles. Bébé a dormi tout le long! Good ! L'eau de ce bassin est la seule du coin qui soit chauffée. Ce qui est un atout de taille lorsqu'on habite une région où les canicules sont rares. Parcontre, ils ont la désagréable manie, dans cette ville, de peinturer la piscine à neuf au début de chaque saison et de la remplir aussitôt, sans plus attendre. En conséquence, les enfants ont les pieds et les mains bleutés du fait que la peinture, probablement à l'huile donc hydrofuge, adhère à tout ce qui a le malheur d'y toucher. On fait mieux en matière de santé, non? :oS C'est une drôle de manière de faire.

Le terrassement avance à pas de souris. Comme je l'ai déjà dit: notre maison a besoin d'amour. Et l'extérieur n'était pas du tout adapté aux enfants. Une longue cour non clôturée avec un gros rien dedans. Il a fallu évidemment mettre de la clôture, installer un espace à vivre (gazebo avec moustiquaire) et pour cette saison, une piscine 18pied hors terre viendra agrémenter le tout. Elle nous a été vendue pour une bouchée de pain, mais c'est tout un contrat à installer hein? Mais les filles sont hystériques et ne cessent de scander leur hâte au papa afin qu'il accélère le coup de pelle! Au printemps nous avons récupéré un chargement de pavé uni tout à fait gratuitement. Y en avait pour plus que nous en aurions pu acheter avec nos petits moyens. Une vraie chance! Petit mari vient de terminer une belle job avec l'entrée. Petite Fleur pourra y faire un peu de tricycle l'an prochain. C'était mon souhait. Restera à faire la plate-bande. On ne vois pas tout sur la photo.


Grande Ado commencera son cours d'aide moniteur la semaine prochaine! Fini les vacances! hihihi! De toute façon, elle est de nature plutôt active, et la perspective de passer d'une pièce à l'autre, traînant son désœuvrement de jour en jour au fil de l'été, ne l'enchantait guère. Pas que l'on ne fasse jamais rien mais, pour satisfaire un ado, il faudrait que la vie soit un feu ardent de nouveautés sans cesse renouvelées. Ah! Elle aura de quoi s'occuper avec toute cette marmaille agitée sur les terrains de jeux! J'ai l'impression qu'elle va nous en revenir transformée, notre grande fille, plus mature. Et elle appréciera peut-être davantage ses moments de relative tranquillité :oD

Jolie Sportive sera quant à elle mon assistante dans la maison. En échange de quoi, nous ferons chaque jour une petite activité qui lui plaira, à condition de ne pas verser dans la dépense systématiquement. Mais j'ai de la chance: une promenade sur la piste cyclable représente pour elle une gâterie supérieure à n'importe quelle sucrerie :)

Quand à nous, nous multiplions les rapprochements avec plaisir, et comptons les jours dans l'intimité des étreintes. C'est toujours un charme, ce genre de tâche ;0) Mais nous y mettons tout de même un peu de rigueur! Laisser faire la nature c'est bien beau, mais il y a l'horloge biologique aussi hein? Elle nous harcèle à grands coups de gong. À suivre, pour ce chapitre!

mardi 24 juin 2008

Congé de visite :) Bonne St-Jean!

Je ne vous oublie pas!!!!

De retour plus tard cette semaine :-) J'ai mes parents en visite.

En attendant, une petite question juste comme ça:

Est-ce que vos familiers (père, mère, fratrie, amis très intimes, etc) lisent votre blog? Ou encore est-ce votre jardin à vous, ouvert au world wide web, mais dont le contenu ne filtre pas dans vos relations quotidiennes?

vendredi 20 juin 2008

Les trois Premières



Aujourd'hui, Petite Fleur nous a laissé complètement "flabbergastés" (fallait que je la place celle-là elle est trop hot) avec trois Premières tout à fait emballantes :

Premier byebye!

Au Zellers, à une caissière qui lui dit (et non montre) aurevoir avec insistance! À ma grande stupéfaction, je vois mon bébé lever la main et agiter les doigts... Une fois à l'auto, je demande à jolie Sportive de provoquer à nouveau le dit exploit. Derechef, la petite main et le petit bras s'agitent, avec vigueur étant donné mes cris de joies et nos bravos collectifs. J'observais tout cela par mon rétroviseur central, et j'en avais les yeux pleins d'eau: "instant de bonheur ultime, instant de bonheur ultime!", voilà ce que je psalmodiais avec ferveur!


Mais attention, ce vent de nouveauté allait suivre un crescendo inimaginable pour la maman!


Premiers morceaux

Bébé, qui n'a jamais mangé de purée texturée qu'avec des hauts-le-cœur paniqués, s'est mise en tête ce soir d'accepter des minuscules carrés de melon, proposés sans grands espoirs. À notre vive surprise, elle en redemanda, broyant efficacement les morceaux entre ses gencives vierges de toute dent. Que de beauté! Forte de ce succès, j'ai enchaîné avec les morceaux de brocoli bio, qui eux aussi furent gratifiés d'un accueil favorable. Une première, je vous dis!


Première cuillère en bouche

Délirante de bonheur, j'ai alors laissé bébé pigrasser à coeur joie avec ses mains dans ses céréales en purée, dans l'attente qu'elle porte ses mains à sa bouche. Mais ce fut encore mieux! Je lui ai rempli sa cuillère et la lui ai tendue, et c'est alors qu'elle l'a enfilée directement et en a léché le contenu toute seule comme une grande. Elle venait de prendre sa première bouchée!


Bonheur, bonheur, bonheur!
Ouf!

Mais ou est mon bébé? ;-)
Je me vois déjà gérer ses premières amours!


Êtes-vous comme ça?



Ou bedon c'est juste moi! :-)

Craignez vous de chagriner:

la couche rose si vous vous saisissez de la blanche, puisque c'était son tour à elle?




Est-ce que:

ces deux bottes sont en chicane?




Votre enfant se fait-il dire: "bois ton lait sinon la vache va pleurer"?




Donnez-vous vie et émotions à des objets?

Un jouet, une peluche par exemple, peut-elle avoir de la peine si elle est délaissée
ou remisée?

Une auto peut-elle être fière et contente d'avoir été nettoyée?

Non, je ne suivrai pas de thérapie! :oD

mercredi 18 juin 2008

Sensibilités familiales



Ce matin, il ne faut pas me demander de me faire le chantre de la famille nombreuse, c'est un bien mauvais matin pour me saisir de la question! Heureusement, par ailleurs, que la dite question a déjà été débattue ;-)

J'AI DORMI TRÈS MAL!!!

Petite Fleur est un bébé plutôt "sensible". Elle n'a jamais fait de nuits sans réveils. Et même encore, âgée de plus de 8 mois, elle s'éveille au moins deux fois. Elle bénéficie cette fois de circonstances atténuantes qui lui ont valu une place dans mon lit jusqu'aux petites heures. Exit papa! Reste le divan d'en bas! Elle a en effet été vacciné il y a deux jours, et malgré l'absence de fièvre, elle peut probablement mal se sentir. La production d'anticorps pour le tétanos, c'est pas les vacances!!!

Toujours est-il que ce matin elle pète le feu, et moi je suis au trente-sixième dessous. Ça passera, comme tout le reste ;-)

La soirée d'hier n'avait pas été reposante, déjà!
Ma neuf ans est également de nature sensible. Et hier soir elle nous l'a magistralement démontré. Moi qui me targue d'être une mère intuitive, je n'ai pas vu que mon enfant souffrait en silence.

Incapable de s'endormir, elle ne cessait de se lever. Elle vivait un malaise que nous avons attribué à la soirée encore claire, à l'énervement de la fin des classes, que sais-je? Mais, en raison d'une petite histoire pour laquelle elle conservait de la honte au coeur, nous l'avons vue fondre en larme, en tremblements, ses battements cardiaques s'affoler, de l'angoisse à sa plus pure expression! Il a fallu une heure entière pour la rassurer et la consoler. Elle en vomissait presque tant son désarroi était profond.

Et je vous jure que la chose en question est anodine, voire même anecdotique!!! Il s'agissait d'un objet qu'elle avait emprunté au service de garde et qu'elle ne savait comment remettre, ayant peur de passer pour une voleuse. Elle avait jonglé avec cette question deux mois durant, dans sa solitude enfantine, avec toute l'émotivité dont elle est capable!

Pauvre petit amour. C'est mon enfant à mal de ventre celle-là. Mon enfant qui s'écoute, observe l'apparition des petits boutons, bleus et autres malaises normaux qui lui semblent soudainement graves... ;o) C'est tout moi ça! ouf! Et ma mère aussi! L'intuitivité ne vient pas sans la sensibilité, c'est un fait avéré!

Donc, entre deux bébés réclamant notre amour et nos soins, Petit mari et moi avons écoulé notre soirée, et cherché le sommeil en vain. La plus petite étant la plus tenace, elle a capitulé vers les trois heures du matin. S'en suivirent trois autres heures pendant lesquelles je suis tombée dans l'inconscience, le véritable trou noir de l'épuisement, et à l'issue desquelles je m'interroge à savoir si j'ai vraiment dormi.

Il y aura des jours meilleurs! Pour l'heure, notre devoir de combattants parents nous appelait, nous avons répondu "présent"!

mardi 17 juin 2008

J'ai accumulé les "pourquoi" :-)



À la manière des enfants, j'accumule les "pourquoi":

-Pourquoi je feel toujours ben mal quand je viens pour faire appliquer la loi de l'affichage des prix en magasin? Je me sens comme la quétaine, ou la chialeuse hihihi.. mais je le fais pareil! Ben quoi, 7-8 piastre dans mes poches au lieu des leurs ;-)

- Pourquoi les gens dévisagent-ils systématiquement les mamans courageuses qui traînent TOUS leurs enfants à l'épicerie? Seigneur, le monde est rendu tellement chatouilleux ça a aucun sens!

-Pourquoi ceux qui aiment les bébés, à l'opposé, éprouvent l'irrésistible besoin de toucher la bouche ou les joues des petits, avec leurs grands doigts? (ok celle-là elle est pas smatte, excusez-là)

-Pourquoi ne reste-t-il toujours qu'un seul oeuf quand je m'apprête à cuisiner? Pas zéro, un, un seul petit oeuf qui me nargue dans sa solitude stérile.

-Pourquoi les emballages vides de barre tendre ou de yaourt ne trouvent jamais le chemin de la poubelle?

-Pourquoi je n'ai jamais le temps de terminer mon café?

-Pourquoi les enfants sentent-ils obscurément lorsque, dans le secret de l'alcôve, souvent le samedi matin très tôt, papa et maman ont entamé un rapprochement significatif? C'est alors le temps du grand ménage dans la chambre à côté, ou encore de la sempiternelle question au travers de la porte: "qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui?" grrrr

Bon, c'est pas mal ça pour le moment.

Scusez-là encore! :-)

lundi 16 juin 2008

Brèves dans la grisaille



Ouf! Quelle semaine vraiment! Pluie pluie pluie! Que faire de toutes les festivités de fin des classes quand il tombe des cordes, ou encore pire, un orage électrique? Je suppose qu'on devra s'y faire car cela fait déjà plusieurs années que c'est ainsi l'été, n'est-ce pas?

Premier vaccin Dtc pour ma Petite fleur cet après-midi. Oui, elle a 8 mois. J'attendais que son système immunitaire mature un peu :oD C'est une autre histoire. Ça fait mal au ventre, pareil. Elle qui n'a depuis sa naissance fait de fièvre, de nez qui coule ou autre. Je sens qu'en agressant son système, le bal va commencer... Au moins on est l'été!

Ce matin j'ai ressorti mes vitamines de grossesse, disons que ça fait pas si longtemps hein? ;o) Faut juste que je songe à les prendre! Je suis tellement pas une fille à pilule... ici on aime bien faire passer les bobos avec d'autres méthodes! Mais là je vais faire ma sage fille et bien prendre mon acide folique. D'accord je ne suis pas très d'avance, mais c'est mieux que rien, et c'est la façon que j'ai adopté pour toutes mes autres grossesses alors ça devrait bien aller.

Sinon, je croule sous le lavage, la cour demande un peu de soin, le frigidaire est VIDE et le garde-manger aussi, tout autant que mon porte-feuille ;o) Il faudra patienter et cuisiner un peu avec les restants! Pourquoi pas une soupe au bouton tiens! lolll

Parlant de garde-manger, je vous partage ce matin ma "folie de famille nombreuse" comme je l'ai affectueusement surnommé: voici mon garde-manger grand format! Construit par les robustes mains de mon menuisier maison.



Il y manque la porte, qui sera française.
Je suis bien contente du résultat! Je peux "entrer" dedans, c'est un Walk-In version bouffe.
Je vous ai dit que nous habitions une maison complètement en chantier?
Non?
C'est fait maintenant !

dimanche 15 juin 2008

Fin de journée toute en liesse!



Une amie à moi vient d'apprendre ce soir, une année après sa réanastomose (inversion de ligature des trompes), qu'elle est enceinte! Elle est venue me montrer son test de grossesse, j'étais toute excitée comme une enfant, comme à Noël ...

Je pense que je suis due, tiens, pour une belle petite ligne rose moi aussi!

Nous laissons faire la nature à partir de maintenant.
Allez, petit trésors, ne te fait pas trop attendre ;o)

Si vous lisez ceci sur ce blog et que vous me connaissez, chhhhhhuut!
On veut faire la surprise à notre entourage car les essais sont prévus officiellement pour plus tard.

Petit matin



Ce matin, je me lève plus tard. Petit mari a pris la relève alors que lui-même en avait bien besoin.
D'autant plus que je lui ai fait assumer le quart de nuit.

Mais je le lui avais bien dit de rester au lit:

7:00am
-Heuu tu te lèves? dis-je en émergeant subitement d'un rêve confus.
-Ben... la petite a besoin de boire, faut ben lui mettre un peu de lard sur le corps à cette enfant-là!
À peine éveillée je lui réponds:
-Ça presse pas.......

Pouahaha ça a dû avoir l'air "cheap shot" pour vrai!
Maintenant bien éveillée, je lui explique qu'elle boit rarement avant 7:45-8:00.

Ça m'a fait du bien pareil, un petit 45 minutes de farniente, pour une fois.

Et là je tape sur ce blog tandis qu'il nourrit Bébé à la cuillère.

Celle-ci fait des vocalises: aaaaaaaaaaaahhhhhhhhhaaaaa
Lui de répondre: nonon, à ton age il est temps de continuer la suite de l'alphabet: bééééééééééé

C'est tout mignon, va!

Hey c'est pas la fête des Pères aujourd'hui?
Oups!
Chuuuuuuuuut

samedi 14 juin 2008

Paradoxe troublant



Que celui-ci: un peuple épris de paix, difficilement en faveur de toute intervention militaire offensive, qui applaudit aux simulations de bombardement.

Cet après-midi, le festival se poursuit. Et ils en sont aux bombes. Je ne sais s'il s'agit de tanks, d'avions ou de grenades. J'ai aimé la prestation des oiseaux de fer pour leur savoir-faire, je suis nettement moins impressionnée par les démonstrations d'armement.

Le son des explosions se répercutait jusqu'ici, faisant carrément vibrer nos fenêtre. Un son sourd, un son inquiétant, un son propre à faire surgir du fond de l'inconscient un instinct de survie mêlé à de la peur viscérale, incontrôlable. Je me suis passée la réflexion suivante: dire qu'il existe des pays où, dans une conjecture de pauvreté et de violence, les gens cohabitent avec ce bruit en sourdine et ont la peur au ventre à longueur de journée...

Comme il y a peu de justice en ce monde pour qu'à l'autre bout de la planète, certains autres se complaisent à écouter ces mêmes vibrations de mort, ces glas annonciateurs de destruction massive, ces démonstrations de force, en échangeant des commentaires somme toute banals.

Ok! Ok! je sais bien qu'empêcher l'un n'empêchera pas l'autre, mais bon, je suis sensible à ce genre de choses.

Le presque spectacle



Hier soir, j'ai insisté pour que Petit mari puisse voir les avions à réaction du Festival aérien, ayant eu la chance moi-même de les apercevoir en exercice ce jeudi. C'était grandiose! Moi plantée au beau milieu de la piste cyclable, et tous ces oiseaux de fers en formation parfaite, attrapant une courbe vertigineuse juste au-dessus de ma tête, si près que je pouvais lire sur les carlingues! Toutes ces figures où les avions se séparent et se recoupent, formant des formes avec de la fumée, m'arrachaient un délicieux cri d'effroi...

Ayant, dis-je, été si impressionnée la veille, j'ai voulu que les enfants voient ça!
Nous nous rendons à la dernière minute (rien de planifié ici, c'était une idée spontanée lancée au cours de la conversation du soir) sur un terrain vague près du lieu de la représentation. Bien d'autres personnes s'y trouvent, ce qui nous donne l'assurance que nous avons un bon point de vue.

Le spectacle, déjà retardé probablement par des vols internationaux allergiques aux délais, commence en retard par un saut de parachutistes... pas très dynamisant le lancé du parachutiste pour décoller un party! Une lonnnngue descente pendant laquelle les enfants, plus qu'exaspérés, s'agitent et s'obstinent à notre grand désespoir d'adulte. Si long qu'en blague nous nous esclaffons "ohh quel beau festival aaaaRIEN"!!! (aérien)

Assise dans le véhicule avec Bébé, enroulée dans une couverture avec rien d'autre qu'un gilet et une couche (partis vite hein?), je suis secouée par intermittence, ma neuf ans et le fils d'une amie ayant un trop plein d'énergie à évacuer. Ils montent sur le par-choc arrière et s'en donnent à coeur joie dans le but d'éprouver les amortisseurs, il faut croire! *soupirs*

Enfin, les avions prennent leur envol et nous les observons, captivés, une bonne grosse minute, avant que le bal ne reparte: bébé qui chigne, 9 ans qui se tord d'une inopportune envie de pipi, grands qui s'obstinent pour les jumelles ou la place assise. Nous avons tout de même pu assister à une figure exceptionnelle en forme de coeur fléché, rougissant le ciel. C'était wow!

D'un regard, moi et Petit mari convenons de s'arracher au spectacle pour rentrer à la maison. Le bain de bébé nous y attends, ainsi qu'une cuisine laissée en catastrophe.
La prochaine fois: chaises de plein air, chips et ... toilette portative! ;o) Quand on sort en gang, il faut absolument planifier car sinon, la situation a tôt fait de se transformer en cauchemar!

Je suis tout de même contente de leur avoir offert ces moments particuliers, de par mon insistance. Il s'agit du dernier festival à se tenir dans la région, il fallait pas tout manquer!

vendredi 13 juin 2008

Avoir plusieurs enfants...







Celà ne se fait pas du jour au lendemain.

Il y a 15 ans, alors que je n'étais pas encore dans la vingtaine, la vie vint à moi en des circonstances qui auraient pu être considérées tragiques pour certains. Monoparentale, jeune, rien devant moi. Et pourtant, dans le coeur, cette impression de suivre ma voie.

Depuis mon adolescence je répétais à qui voulait l'entendre que je serais maman à mes 18 ans. Donner le jour, voilà ce qui m'apparaissait la mission d'une vie. Tout le reste ne devait être qu'accessoire à mon bonheur. Il faut dire que lorsque je suis arrivée à maturité, je n'avais pas en tête ce projet avec la même urgence que dans mes jeunes années. Mais j'avais lancé l'appel, et la destinée, parfois docile, avait pris soin de mettre à mon intention, à la poste des rêves-en-devenir, une magnifique petite fille.

D'accord, je suis romancière dans l'âme. J'aime que les choses soient belles. J'eus en réalité une aventure de quelques mois avec un jeune homme 7 ans plus agé (moi 19 lui 26), et suite à un calcul de cycle erroné, l'impensable était survenu.

Dès les premiers instants, je voulus cet enfant. Il y eu bien quelques minutes où, hésitante, j'avais craint la colère et la déception de ce conjoint qu'à l'époque, je ne voulais pas perdre. Car il y avait tout de même eu de l'amour, bref mais sincère. Il y eu bien également l'incertitude face à l'avenir. Mais ce bébé, je le voulais. Et depuis, je me suis engagée dans la chevalerie maternelle, promettant à tout jamais à cet enfant, et à tous ceux qui viendraient, une mère attentive. Aujourd'hui elles diraient que je suis une mère-poule :) C'est que je ne m'engage jamais à moitié!

Rien de tout celà ne fut facile. Assumer ses décisions fait parfois surgir des situations aux angles un peu plus aigus. Je croyais ne plus jamais connaître l'amour. Je me trompais.

L'année qui suivit, je vécu dans une relative solitude, avec BB1. J'attendais mon prince, il vint à moi par l'intermédiaire d'une vieille amie, et dans des circonstances on ne peut plus étranges. Un homme bon et généreux comme je n'en ai plus jamais revu. Ma belle âme, mon ami, mon ... que peut-on dire de quelqu'un qui donne littéralement de la couleur à tout ce que je vois? Quelqu'un qui rend tous mes souvenirs lumineux depuis si longtemps?

Nous vécûmes cinq ans de jeunesse heureuse, et je garde au coeur une ivresse que rien n'apaise lorsque je songe à nos années dans le Bas-du-Fleuve. Les années de mes vingt ans, les années éternelles. Un mariage, une adoption (bb1) et une grossesse!

Jolie Sportive vint au monde à l'issue de ces cinq ans. Une belle petite brunette, ma plus vive, ma plus forte, mon portrait craché. Sensible, le coeur tendre, sans malice, elle a l'âme de son père.

Nous décidâmes que la famille se terminait ici, faute de moyens, et disons-le faute d'envie, à cette époque. Petit mari eut son premier contact avec le bistouri.

Suivirent les années à Montréal dont je ne garde étrangement que des souvenirs mouvementés, épars, un peu comme si j'avais été sous l'effet de l'adrénaline à chaque moment. Ce sont les années à l'approche de la trentaine, celles où très souvent on "place" les choses.

C'est au moment de quitter cette région que nous avons commencé à revenir sur nos pas. L'idée d'un bébé se profilait, mais l'obstacle de l'infertilité du papa en était un de taille!

Mais quand je me mets quelque chose en tête, je ne l'ai pas dans les orteils.... Nous avons inscrit le nom de petit mari sur plusieurs listes d'attente des hôpitaux pour une vasovasectomie, en avril, et l'un de ceux-ci l'opéra en octobre. S'en suivi une grossesse trois mois plus tard et l'arrivée de Petite fleur.

Nous en sommes là. La famille devait s'arrêter à trois. Mais... à l'issue de pourparlers qui s'étirèrent jusqu'à tout récemment, nous allons continuer d'agrandir. Parce que nous ne voulons pas que notre bébé ait une enfance solitaire. Parce que l'envie est toujours là. Parce que nous sommes un couple qui s'aime et qui aime s'entourer de vie.

jeudi 12 juin 2008

Fin de soirée

Un nouveau blog, c'est comme une nouvelle relation, on s'y plait ;o)
On a constamment des pulsions de "communication".

Il faut dire qu'en vrai je suis assez volubile, l'une de ces personnes sages mais avec un petit côté extraverti qui a l'heure de divertir. La fusion est donc parfaite.

Parlant de parler. Je me suis évadée de la maison, ce tantôt, avec une amie et sa cousine, laissant petit mari avec bébé plein les bras, ainsi qu'une tablée à desservir. Je suis parfois saisie de ces élans de folie qui me laisse pantoise, on rit pu! Une marche de 45 minutes sous un ciel couchant. Je suis toujours surprise de constater à quel point les personnes qui disent avoir une vie morne ont la logorrhée facile! C'est un peu parler pour combler le vide... Je suis passée par tous les méandres tortueux de la vie de cette cousine, en une petite heure. La tendance aux confidence impudique avec ça! Je n'ai rien vu du paysage, rien senti de toutes ces effluves de lilas qui ne devaient pas manquer d'embaumer l'air d'une si douce soirée, pas entendu non plus le chant des oiseaux... Finalement, je m'évadais de quoi? Un tête à tête avec mes biberons et mon lavabo! Qui choisit prend pire, dit-on! Ah! C'est le métier qui rentre!

À mon retour, petit mari s'était chargé du bain, mais la maison elle, m'avait fidèlement attendue, comme une tendre complice, dans le même état où je l'avais laissée. *Soupirs*

Jolie Sportive montait se coucher, Grande Ado piochait dans ses livres pour son examen du lendemain, et bébé patientait pour les bras de maman, et pour son petit lait.

En maman docile, je réintégrai le bercail sans plus tergiverser.
La prochaine évasion sera mieux planifée, tiens! ;o)

Les oiseaux-mouche : comment faire?

Depuis que j'ai aperçu, à ma plus grande joie, un oiseau-mouche butiner dans le lilas de la voisine, juste là sur cette photo, j'ai immédiatement acheté une mangeoire pour ce type d'oiseaux.





Elle est déserte depuis. Qu'est-ce que je fais de pas correct? Le savez-vous?
Est-ce qu'ils en sont encore à l'étape du repérage?

Série j'économise (3)



Hier soir, avec Bébé et Sportive, je me suis rendue chez Pharmaprix.
Je suis chaque fois étonnée de voir comment ils arrivent à offrir des spéciaux imbattables... c'est une découverte pour moi cette année.

Ce produit:



Connu de toutes les mamans puisque l'un des seuls à être anti-noix, pour l'école... -- .99 sous la boite -- reg 3.99

Je veux surtout pas me transformer en madame circulaire là, mais c'est un exemple de rabais de 75% sur de la marchandise.

Tout ça pour dire que Pharmaprix, c'est pas pire pentoute desfois ;o)
Les pharmacies en général offrent des rabais intéressants que l'on boude parfois, par manque d'habitude.

Pour les petits budgets, ça peut faire des barres tendres pour tous les lunch d'ici fin juin!

Le premier mot de bébé, et autres brèves



Quand arrive sept ou huit mois, les capacités de notre chérubin à percevoir et explorer le monde s'accroissent de façon exponentielle. C'est généralement à ce moment que bébé commence à ramper, activité stimulante tant pour lui que pour ses pauvres parents réduits à se relayer en une vigile constante afin couvrir toutes les minutes où trésors s'exerce à tirer sur les fils, mettre des cailloux minuscules dans sa bouche, fouiller dans les plantes... etc.

C'est généralement le moment où les nuits se dérèglent légèrement sous l'effet de l'anxiété de séparation. Mais comme il n'y a jamais eu de nuit que le mot, ici, en ce qui concerne BB3, nous nous rions de cette étape.

Arrive enfin le moment magique entre tous, moment tant attendu, préparé pendant de longs mois au moyen de soins constants et d'amour sans cesse assuré: le premier mot de bébé. Celui-ci sera sans nul doute la consécration de tout le mérite qui vous est dû, en tant que parent, la preuve ultime que vous avez été là à chaque instant, fidèle, vaillant. Résonnera enfin à vos douces oreilles l'appel espéré, "maman" ou "papa"....

Quel désarroi s'empara de moi quand, alors que je changeais sa couche de coton, bébé me regarda droit dans les yeux, et d'un mouvement de bouche amplifié comme le ferait un poisson, elle prononça audiblement l'humiliation: CACA! Honte à moi! Excitation suivie d'une profonde perplexité! S'en était fait de ma consécration parentale! Mon enfant me parle. Avec les mots qu'elle connait, ceux que je lui ai patiemment enseignés.... fou rire ici! Il faut croire que nous ne faisons jamais rien comme tous les autres! :)

J'ai dû m'extasier maintes fois devant le fameux résultat! Comme j'ai dû y mettre du coeur à l'ouvrage pour que son attention de bébé soit ainsi captivée! Suis-je de ces mères qui répète inlassablement: "ohhh le beau cadeauuuuu, ohhh le gros..." vous savez quoi! Il faut le croire! Seigneur, j'ai peut-être un restant de phase anale qui traîne encore! Il faudra que j'y voie! Du reste je promet de mettre l'emphase sur des réussites plus spectaculaires et gratifiantes, à l'avenir, pour ma douce petite fleur! lolll

Son deuxième mot est arrivé cette semaine! Je vous le donne en mille.....

"ATTEND"

Quelle mère indigne je suis! ;oD

Les petits matins


C'est présentement l'heure du:


et du:


Heure bénie entre toutes, qui s'achève déjà ! Avec Bébé qui ne fait toujours pas ses nuits, c'est parfois difficile de commencer la journée. Un petit café ça remonte une maman!

mercredi 11 juin 2008

Les gens de Québec, entendez-vous??



Une formation de cinq jets vient de passer tout juste au-dessus de ma maison et j'ai enfin pu les aperçevoir! Depuis ce matin je n'entendais que le son!

C'est le Spectacle aérien international de Québec, ce week-end, sans nul doute!

Home sweet home





Maman à la maison, j'affectionne tout ce qui se rapporte au foyer, au cocon que l'on tisse soigneusement autour des siens, pour les protéger, pour les dorloter, pour cultiver de doux souvenirs et une vie paisible. Je conviens toutefois qu'il soit possible de travailler et d'entretenir son univers domestique avec le plus grand soin, pour peu qu'on réussisse à y établir un équilibre.

Il y a des choses que je fais, d'autres pas encore, mais ça viendra!

Je m'adonne à la photo, avec les plus beaux modèles qui soient. Je confectionne pour les miens de bons petits plats santé, organise leur univers pour qu'ils y retrouvent tout ce dont ils ont besoin, accueille les enfants au retour de l'école, prévois une activité nature le plus souvent possible (marche, plage, Vieux-Québec).

Je voudrais jardiner davantage, parfaire ce décor toujours plus accueillant dans mon arrière-cour, lieu de toutes les réjouissances. Je voudrais être une fée du fait-maison, élaborer par exemple mes propres savons comme plusieurs bloggeuses dont Dr Maman . Je voudrais initier davantage de traditions, faire du camping, fréquenter les musées avec la marmaille pour faire grandir un peu plus leur conscience du monde qui les entoure.

La femme que je suis adore le bon vin rouge dégusté dans la pièce solarium qui lui tient lieu de bureau, n'aime rien de mieux qu'une bonne séance de généalogie virtuelle pouvant durer parfois toute la nuit! Elle est toujours littéraire dans l'âme, voit la poésie dans chaque feuille qui pousse, tourne parfois de jolies phrases pour elle-même. Elle tente de transposer cette vision magique du monde autour d'elle en s'entourant d'objets anciens, en évoluant dans des décors très naturels, inspirés des couleurs et des matières de la nature. Elle joue aussi parfois du piano ou du violon, quand le temps le permet, pour laisser échapper toute cette sensibilité qui demande à s'exprimer.

Pour moi la maison est l'épicentre de la vie. Elle se fait le théâtre de tous mes plaisirs. Elle est au coeur de mon mode de vie. Si je vais travailler, ce ne sera pas pour m'en éloigner durablement, tous les jours. Je crois que j'ai en moi, au grand damn des féministes de ce monde, l'esprit d'une femme de maison. Et il faut dire que mon choix de mettre au monde une grosse famille s'accorde très bien avec cet état d'âme.

Je voudrais travailler un peu, pour que tout ce potentiel en moi puisse rejaillir sur d'autres, profiter à la communauté. Occuper un poste qui me permettrait, plus tard lorsque mes petiots n'auront plus besoin de leur maman avec autant d'intensité, de concilier aisément la vie extérieure et le monde familial, si cher à mon bonheur.

Un texte lu autrefois dans ce livre si inspirant énonce très bien tout ce que je voudrais dire:

Sarah Ban Breathnach, L' Abondance dans la simplicité, Éditions du Roseau, Montréal, 1999

Le résultat ultime de toutes nos ambitions...c'est d'être
heureux à la maison!

Cette phrase empreinte de sagesse, mérite d'être méditée chaque jour de notre vie. (...)

Pourquoi travaillez-vous si dur?

Pour être heureux et heureuse à la maison?Mais vous n'êtes jamais
à la maison - ni en esprit, ni physiquement, ni spirituellement - parce que vous passez votre temps à travailler!(...)

La vie bel et bien un paradoxe! Mais nous ne sommes pas obligés de la rendre plus difficile
qu'elle l'est. (...)

Retenez bien cette pensée: Le résultat ultime de toutes nos ambitions
c'est d'être heureux à la maison...


Gravez-là dans votre conscience. Tracez bien votre route pour que, même quand vous roulerez sur le pilote automatique, vous repreniez naturellement le chemin du retour.

Écrivez-là sur la paume de votre main; jetez-y un coup d'oeil trois fois par jour.

Répétez-vous là tout bas avant d'assister à un bilan financier qui commence une demi-heure avant le moment d'aller chercher les enfants à l'école, avant d'accepter de vous occuper de clients étrangers le jour de votre anniversaire, avant de répondre à des fax le dimanche ou de laisser des messagessur des boîtes vocales à minuit.

C'est quoi le résultat ultime de vos ambitions?

Vous le savez très bien.

Gravez-le dans votre coeur. Brodez-le sur un coussin. Dites-le à voix haute quand vous vous levez le matin et quand vous vous mettez au lit le soir.

Faites-en votre mentra - une phrase personnelle
qui aide à mettre l'image au point. Cela vous aidera à vous rappeler que la plus grande aventure de notre vie, c'est de trouver le chemin du retour à la maison.

Série: j'économise (2)



Sur ma lancée de trucs pour économiser....

J'aime bien consulter ce site que voici: http://www.grattecenne.com

Il n'y a pas de petites économies quand on cherche comme nous à équilibrer un budget malmené par les obligatoires travaux de rénovation et le côté aléatoire du travail de mon mec, au gré des saisons.

Le vaillant webmestre de ce blog est toujours à l'affut de quelques dollars à mettre en poche pour le bénéfice de ses lecteurs. D'accord il faut avoir le côté gratte-cenne pour apprécier pleinement ce qui nous est présenté, ce qui n'est pas le cas de tous le monde. Mais y a aussi de bonnes suggestions pour pallier aux fuites monétaires inutiles et évitables. Comment économiser de l'essence, comment faire l'entretien de sa maison à peu de frais, et écologiquement bien sûr ... et j'en passe.

mardi 10 juin 2008

Accord difficile





C'est Fancy, 7 ans. Je parle bien sûr de notre petit compagnon canin. Sur cette photo, on la voit faire contre mauvaise fortune bon coeur, acceptant la main tendue de bébé qui, emplie de curiosité, ne se lasse pas de sa présence.

Cette photo semble sceller une entente pleine de tendresse entre la chienne et la gamine. Pourtant il n'en est rien.

Cette petite Fancy a le caractère craintif. D'une intelligence sans pareille, elle est capable de "goaler" une partie de soccer, arrêtant le ballon au bon moment. Elle sait également rapporter un ballon qui roule, de quelque grosseur que ce soit, en le poussant avec son nez. Elle maintient une balloune dans les airs pendant parfois plus d'une minute, en la repoussant de son museau. À la manière d'un phoque.



Un vrai chien de cirque. Un chien d'agility, vive et active, capable de tout. Même de monter sur une piscine et marcher précautionneusement sur la toile pour récupérer un objet demandé.

Pourtant, cette intelligence est capable du pire également. Comme de croire qu'un bébé qui pleure est une menace. Ces temps-ci, lorsqu'elle est tannée d'entendre la ritournelle de Bébé, elle jappe après elle comme elle le ferait d'un chat longeant la fenêtre porte patio. Elle gronde lorsque Bébé fait mine de vouloir s'approcher, l'évite tant qu'elle le peut.

Pourquoi? Parce qu'elle en a peur, voilà. Et ce sont les chiens peureux qui sont les plus dangereux en ce qui à trait aux réactions imprévues. Nous savons que nous ne pourrons jamais laisser la chienne avec Bébé avant que cette dernière n'ait atteint l'âge de ne plus tirer ses oreilles, ou crier à tue-tête. Elle se fait capricieuse et vieille notre fifille, et le calme est de mise avec elle, tant elle est nerveuse. Avec les deux grandes ça allait. Mais maintenant, il faudra penser à lui trouver un autre foyer, chose plutôt difficile pour le coeur de chacun ici. Et qui voudra d'un chien détestant les enfants? Même les grands-parents reçoivent de la visite, parfois!

La vie nous mets parfois devant la nécessité de faire des choix. Il faut avoir la sagesse de se rendre à ses volontés.

Tu nous manqueras, Fi-Fille xxxx

Palmarès des circulaires virtuel - j'économise (1)



Connaissez-vous ce site?

http://www.supermarches.ca/default.asp

Portail de l'alimentation, nutrition, diététique et de l'épicerie au Québec, Montréal regroupant recettes, aubaines, rabais, circulaires en ligne des supermarchés, épiceries et pharmacies ainsi que des guides alimentaires, culinaires et gastronomiques.

C'est tout simplement génial!

Pour tous les endroits d'importance ou il se vend de la nourriture au Québec, y compris les pharmacies, vous pouvez faire une recherche pour connaitre les spéciaux, par produits, par commerce, etc.

Voici la petite liste des lieux disponibles pour consultation des circulaires:




Je veux savoir quels sont les meilleurs prix pour la crème glacée cette semaine, par exemple, rien de plus facile!!!! Dans produits laitiers, il y a 5 spéciaux en vigueur.

Un palmarès des meilleurs deal pour les produits bio est aussi en vigueur!

Beaucoup d'autres spéciaux des grands magasins tels Wal-Mart figurent également, mais il faut rechercher par magasins je crois.


Bon truc pour économiser! D'un seul clic!

lundi 9 juin 2008

L'heure des repas



Difficile d'imaginer plus pur capharnaüm que celui qui tient lieu d'ambiance sur l'heure du souper! Tous les groupes d'âge étant représentés, figurent à l'ordre du jour une diversité de sujets qui a de quoi étourdir.

Ce soir, Grande Ado (14 ans) se remémore spontanément comme ça, à table entre deux bouchées de steak, son trip à Canada Wonderland lors de son voyage PEI du mois dernier. Cependant que la Sportive (8 ans) insiste sur l'activité de pêche offerte ce vendredi aux élèves de sa classe, et qui lui vaudra assurément une canne à pêche gratuite moyennant une prise aquatique quelconque. Et bien sûr s'en suit le débat à savoir: mangerons-nous ou pas le poisson ainsi capturé dans une rivière de ville... Grande Ado, en mauvaise Gaspésienne, n'aime pas le poisson à l'avance et lève le nez bien vite.

Petit mari quant à lui tente de narrer entre deux interruptions impromptues sa journée de travail. Il verse également dans les mystères de la nature en nous rappelant la courte vie d'un "barbot".

Petite Fleur, quand à elle, est tout bonnement d'humeur exécrable, poussant de petits cris aigus pour attirer notre attention. Elle a fort à faire il faut dire! Elle aura sa vengeance à son heure, lorsque les ardeurs de tous se seront refroidies...

Après le repas, c'est le ramassing! Grande ado pratique son oral à haute voix tandis que ma Sportive, quand à elle, a sorti la flute! Papa exerce bébé à la marche, juste pour le plaisir ;o) Maman s'affaire puisque tout ce beau monde se fait spectateur de bébé qui maintient son équilibre quelques secondes, pour la plus grande joie de la foule. Sur ces entrefaites, Sportive est montée à la douche et hurle plutôt que chante sous le jet d'eau: "Here I am... rock you like a hurricannnnnnnnnnne" (vive Guitar Hero!)!

Papa décide de déshabiller bébé en bas, afin de livrer ses vêtements et sa couche de coton aux bons soins de la ménagère. Mais avant le bain de la princesse , il décide de lui faire boire un peu d'eau fraîche. Idée louable, mais... Bébé, qui ne boit pas encore très bien, laisse échapper de longues gouttes bien froides sur son petit bedon, ce qui a pour effet de déclencher une petite envie de pipi fort opportune .... sur papa! Et voilà! Quelle finale!

C'est chez-nous! Comme dira petit mari en lisant ceci!

Qui a dit que la vie de famille était routinière?

Est-ce dur d'être une maman?



Je me rappelle, un jour que j'étais enceinte de Petite Fleur, ma 8 ans, est venue à moi pour une énième fois avec cette question en tête.

Inquiète sans nul doute face à ses propres décisions concernant l'avenir, elle voulait savoir quel calvaire était le mien, sans doute! Voici le billet que je lui avais dédié alors, en guise de réponse.

Est-ce dur d'être une maman?

Depuis plusieurs semaines, depuis que je suis enceinte en fait, ma 8 ans m'observe de son œil inquisiteur et me demande régulièrement: "est-ce que c'est dur d'être une mère, dit maman?"

Force m'est d'avouer que la dite question survient souvent dans des moments révélateurs: alors que je me plains de manquer d'aide aux heures de repas, l'humeur en bataille et l'oeil noir, par exemple. Ou encore quand je me plie pour ramasser les petites bobettes et bas tous rabougris laissés pour morts sur le plancher de la salle de bain à l'heure de la douche, et que je laisse échapper un lonnnng soupir d'exaspération.

Dans ces moments, elle me regarde et, sous la torture de ses yeux interrogateurs, j'ai bien envie de répondre oui, bien souvent. Je songe à ces derniers mois où mon sommeil ne fut qu'un concept, où j'ai dû ramasser à la guenille du vomi plus rapide que l'éclair, où j'ai dû trimer sur un panier à linge propre devant être monté à l'étage avec ma bedaine en contraction par l'effort, pour me retrouver invariablement devant une malle à nouveau pleine de fringues féminins dans le corridor attenant aux chambres. Je pense aussi à ces incessantes querelles de soeurs, à toute cette colère qu'il faut leur montrer à gérer si l'on ne veut pas être accablés par les cris, et je me dis que de rajouter une troisième comparse de sexe féminin dans la demeure était tout sauf stratégique à ce niveau! :)

Elle a le flair, ma petite. Elle a su me saisir dans un instant de faiblesse, trouver la faille. Il y a quelque jours, je lui ai lancé un "oui capitulatoire". Elle n'a su que répondre. Et moi de même pour un court instant, suite à cet aveu. Quel impair! Grâce à moi, ma fille n'aura jamais d'enfants! Quelle maman exemplaire, misère ... ! Oui c'est dur d'accoucher, oui c'est lourd la bedaine, oui tu me donnais aussi de ces gros coups de pieds.. oui oui! Oui je suis fatiguée, là, en ce moment, aujourd'hui.

Mais....

"Pourquoi crois-tu que maman sois de nouveau enceinte? "

-"Je ne sais pas", qu'elle me répond, en toute logique. "Moi en tout cas, je veux pas accoucher, ah ça jamais de la vie!". Elle n'arrive pas à assumer complètement la biologie de la reproduction, cette petiote, surtout la partie ou une tête grosse comme un bon pamplemousse se glisse, là, dans le "trou du pipi". Ça viendra en son heure, que je lui répond.

J'entreprends alors de réparer en lui exprimant ma pensée: "C'est parfois difficile d'être une maman c'est vrai, et mettre un bébé au monde c'est aussi une des choses les plus difficiles qui soit, il faut forcer beaucoup et se montrer courageuse. Mais tu sais, je suis bien récompensée aussi! Elle me regarde sans dire un mot et attend la suite, une moue dubitative aux lèvres. "Tu sais, quand je m'inquiète parce que l'autobus est en retard et que soudainement je te vois sautiller dans la rue, mon coeur se remplis de chaleur parce que je sais que tu reviens vers moi, que tu t'es ennuyée de moi, que tu as pensé à moi, vrai?" Elle hoche la tête. "Quelle maman chanceuse je suis à ce moment là! "

"Et quand tu poses ta petite main fraîche sur ma petite bedaine et que ta petite soeur s'agite instantément comme par magie, parce que c'est doux, parce que c'est toi, parce qu'elle te connaît déja, je sens le lien entre toi et elle, je sens le lien entre moi et vous deux, et je sais que nous ne serons jamais séparées, n'est ce pas que je suis chanceuse?"

"Et quand je te vois parler aux adultes avec assurance, exprimer ta pensée avec structure, te montrer ferme et clairvoyante, je suis si fière de voir que je t'ai suffisamment aimée pour que tu acceptes d'avoir confiance en toi. Je t'ai tenu la main et voilà que tu marches seule car j'étais là pour toi, et j'ai réussi. Tu es ma petite victoire. Ne devrais-je pas me sentir privilégiée? Et quand tu ris à gorge déployée, je me dis que tu as trouvé le bonheur auprès de moi, est-ce que je ne suis pas profondément heureuse alors? Et quand tu es malade, et que je vois dans ton regard que je suis la seule personne que tu désires auprès de toi, je me sens si importante. "

"Et toute cette joie, ces jeux, que seraient Noël et toutes les fêtes si tu n'étais pas avec moi pour partager ma vie? Ce serait une vie bien triste dans un monde d'adulte tu sais."

"Et tous ces calins, tes douces menottes sur mes joues, ou ce baiser délicat, l'odeur de ton front à la racine de tes cheveux, celle de ton cou... comme je suis bien récompensée par l'amour, pour le fait de t'avoir portée dans mon ventre! Crois-tu qu'une personne pourrais être plus proche de moi que tu ne l'as été dans mon ventre même, à l'intérieur, comme une partie de moi. Tu es venue à moi dans ce nid, par la magie de la vie, et c'est comme un cadeau inexplicable mais si précieux."

"Tu vois bien qu'accoucher c'était finalement un moment magique puisque c'était ton entrée dans le monde et notre rencontre! Et après tout, la douleur ne dure pas bien longtemps et s'oublie facilement quand une maman a devant soi des yeux pareils aux tiens, qui dès les premiers instants ont sondé mon âme et m'ont exprimé leur attachement éternel, sans aucune conditions. Bien rares sont les choses aussi précieuse sur la terre, ma belle. Même si c'est parfois dur d'être une maman, je te jure que c'est aussi la plus grande chance qui soit. Et que jamais je ne voudrais d'une vie sans mes enfants"

Et j'ai ajouté pour moi-même qu'exprimer le contraire est une odieuse ingratitude. Mais bon, je suis humaine et ne suis pas à l'abri de me trouver momentanément avec le jugement altéré par la chaleur, l'épuisement, les bobos de grossesse, et les embêtements du moment.

Fillette recouvra la parole suite à ce long discours dithyrambique pour affirmer gravement, après avoir soupesé tous les aspects du problème: "ouaiiiisss, j'en aurai peut-être deux, ou trois MAIS PAS PLUS!!!!". Puis elle repartit en trottinant.

Mission accomplie, mon capitaine, les missiles ont touché la cible! ;o)

Choisir le chemin opposé



Toc Toc Toc!
Qui est là?

Dis bonjour à monsieur viandeeeeeee!


Seigneur, est-ce bien moi? Moi qui fait des comptines pour divertir bébé alors que la cuillère s'avance clandestinement vers la bouche candidement entrouverte l'instant d'un sourire... Moi qui chante "le cerfs dans une grande maison" avec mimiques et gestuelles à l'appui, uniquement pour le pur plaisir de voir Petite Fleur frémir d'une joie toute enfantine?

La maternité se redécouvre à tout age, c'est bien vrai! Alors que j'avais enterré bien volontiers ces tranches de vies de l'enfance bien loin dans ma mémoire, la maman accomplie d'une ado et d'une pré-ado que j'étais il y a deux ans allait être frappée de plein fouet par le raz-de-marée du désir d'enfant, qui allait la laisser pantelante, éprise à nouveau soudainement des gazouillis des enfants des autres, jalouse des bedaines provocatrices par-ci par-là. Bref, je fus transformée un beau matin de printemps, touchée par la grâce, je voulus de nouveau porter la vie en moi.

Mais la route était longue. Papa avait été vasectomisé 7 ans auparavant. Ce fut d'ailleurs le sujet d'un autre blog. À l'issue d'une courte attente, il se fit refaire une petite fertilité en chirurgie (vasovasectomie), en conséquence de quoi maman se retrouva enceinte 3 mois plus tard.

Aujourd'hui, Petite Fleur a 8 mois. Maman est aux anges mais sa bedaine lui manque....

Avoir un enfant alors qu'on croyait toute velléité de procréation éteinte en soi, c'est porteur d'éclats de vie, et d'un bonheur pur. C'est comme puiser à la source, goûter à une portion d'éternité, gagner à la loto, aucune comparaison n'évoque avec une puissance adéquate ce que c'est que de recevoir un bisou maladroit et mouillé, langue toute tendue, de la part d'un ti-prout à peine né qui, du haut de ses six ou sept mois, sait bien ce que c'est que l'amour, pourtant. L'amour vrai.

Je veux quatre enfants. Mais quand suis-je tombée sur la tête, me direz-vous peut-être?
Et bien tanpis! Il est des tocades qui rendent autrement plus malheureux, n'est-ce pas?

Je veux une solide et géante famille, comme disait l'autre dans ses chansons.

Je croyais bien que MA vie devait se résumer à deux enfants, métro-boulot-dodo, budget vacances et BBQ sur invitation.

J'ai révisé mes priorités.

En effet, notre budget actuel et futur, alors que notre petite maison sera bien remplis, et notre frigidaire aussi, ne s'accorde plus avec notre mode de vie d'avant qui se résumait à: restaurants, dépenses pour les loisirs, réceptions onéreuses et fréquentes.

Nos valeurs ont changé. Et ce pour le bénéfice de chacun.

Cuisiner davantage, récupérer, consommer modérément, éliminer le crédit, faire son marché judicieusement, fréquenter friperies et marchés aux puces, faire attention à la planète, c'est un peu ce que vous lirez ici.

Du temps en famille, de l'entraide, des activités ingénieuses et gratuites, du plaisir à la maison, une vie encadrée et saine avec une alimentation santé, voilà un peu ce que nous vivons.

Bienvenue à bord d'un autre blog familial comme il y en a tant! ;-)
Vous y lirez ma grossesse pour BB4, si la vie le veut, ainsi que notre petit train train avec toute cette marmaille à rendre heureuse!
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