jeudi 30 septembre 2010

Bricoles et complicité



Quel déluge mes amis! Nous sommes sortis ce soir et l'eau ruisselait en une crue soudaine, dégringolant des gouttières débordées, dévalant les espaces de stationnement en pente. Une averse chaude, continue, presque printanière. De quoi faire oublier que d'ici quelques semaines, une pareille chute d'eau résultera en une tempête où on ne verra ni ciel ni terre!

Depuis que j'ai parlé de Petite Fleur et de son désoeuvrement, j'ai eu envie d'instaurer un début de routine de service de garde ici-même à la maison. Malgré bébé et toute l'attention qu'il réclame, je me fais un point d'honneur à étaler chaque matin sur la table tout le matériel de bricolage que j'ai amassé, afin d'écouler une ou deux heures créatives en sa compagnie. Ce matin nous avons commencé le mur des célébrités. Chaque réalisation remarquable de par son application trouve sa place sur le fameux mur de notre cuisine. Ce matin, elle voulait dessiner une lettre, le H. En rentrant à la maison, Grande Ado s'est exclamée bruyamment devant le travail accompli, et dûment exposé: une feuille complète de beaux H bien formés. Que de fierté dans le visage de Petite Fleur.

Puisque je l'ai à "ma main" comme on dit, j'en profite pour lui enseigner quelques routines comme le fait de ranger ses jouets, de terminer une chose avant d'en commencer une autre, etc. Ses soeurs étant absentes, les sources de distractions sont moins nombreuses et la volonté de plaire à maman plus évidente. Je capte alors davantage son attention exclusive. Et son affection aussi. Je réalise qu'elle avait besoin de se rapprocher de moi. L'arrivée du bébé, le déménagement, tout cela l'avait transformée en tornade. Je la sens plus réceptive déjà, depuis que les grandes sont retournées en classe et papa au travail. Nous retrouvons une complicité que nous avions perdue depuis des lunes. J'avais senti une déchirure, elle s'était détachée de mon giron, je la sentais un peu à la dérive. C'est certainement l'âge aussi: trois ans cette semaine! C'est un age où la tempête se calme, on le dit.

Il est vrai que pour un enfant, rien n'a plus de valeur que le temps passé avec son parent. Nul cadeau ni privilège ne peut se substituer au temps de qualité.

mardi 28 septembre 2010

Pour son bonheur




Pendant que je commence la rédaction de ce billet, Petite Fleur me fait un gentil calin, sur mes genoux, me réduisant à une seule main pour taper au clavier. Il faut bien saisir les minutes quand elles se présentent! Elle aperçoit cette photo d'elle en train de cueillir une grosse pomme rouge, sur les épaules de son père. Aussitôt fébrile, elle sautille et se met à raconter précipitamment combien elle aimerait en cueillir encore. Cette petite n'a jamais assez de rien. C'est une passionnée qui mord dans la vie chaque fois que c'est possible. Une petite fouilleuse, une petite danseuse, une ratoureuse.

Je me suis mise en tête de lui trouver un service de garde à temps très partiel, quelque chose comme deux jours par semaines, car elle a très envie de jouer avec des petits amis, mais ceux que nous connaissons vont tous dans des services de garde pendant la semaine. C'est triste un peu de la voir demander pour jouer avec ses pairs. Je peux lui apporter beaucoup. Mais j'ai mes limites. Son petit frère est encore trop petit pour s'amuser, et elle est dans la période où les jeux se font coopératifs, comme par exemple ceux où les enfants se choisissent des rôles. Les grandes soeurs sont bien occupées avec l'école qui est recommencée. Et moi, je ne suis plus une princesse ou un chevalier.

Pour l'instant, j'ai considéré quelques options qui paraissaient intéressantes, mais quelque chose ne collait pas, toujours. Je suis difficile: je désire un beau milieu de garde. Je n'aime pas les sous-sols, ils m'angoissent. Idéalement, j'aurais souhaité un CPE mais l'option temps partiel n'est pas privilégiée dans ces service.

Peut-être aussi que mon coeur résiste. On verra bien ;o)

mardi 21 septembre 2010

Chaque septembre ...

... nous ramène:

- Depuis trois ans, la même semaine (billet du 16 septembre 2008, du 14 septembre 2009, et billet de la semaine passée qui aurait pu être pondu), UN GROS RHUME qui nous accable à tour de rôle! Surprenant comme les microbes sont cycliques!

- Le constat que l'été fut trop court, qu'on en a pas suffisamment profité, qu'il a fait trop froid, trop chaud ou encore trop de pluie! Ça a l'air que l'automne nous surprend toujours de la même façon, et qu'on est jamais contents! ;o)

- Le goût de la soupe au pois! L'Homme est arrivé avec ce projet en fin de semaine dernière et s'est empressé de le mettre à exécution! Même chose... l'an dernier! O_o

- La crise de stress de grande Ado, vague d'émotions associées au retour en classe que toute la famille doit absorber sans faillir. Elle est faite comme ça, ma grande!

- Le grand truc des pommes: cueillette, compotes et tartes! Si je ne me dépêche pas de mettre le verger à l'agenda, c'est lui qui me mettra aux oubliettes!

- La panique des pantouffles et des jetés sur le divan: tout le monde veut les siens/siennes!

- Le retour des téléromans, pour lequels nous avons un attrait certain, du moins quelques-uns d'entre eux.

- La cuisine maison pour réchauffer l'atmosphère, particulièrement les journées de pluie: sauces spagg, cipailles et ragouts!

En retournant dans mes archives de blog, j'ai bien constaté que nous vivons chaque année une rentrée qui rassemble en gros tous ces thèmes. Bon, l'homme est un être routinier, et avec de jeunes bébés, quoi de plus confortable! Mais j'ai tout de même été étonnée de la régularité au jour près, en ce qui concerne notamment la soupe aux pois et le rhume ;o)

Ah! Le cycle de la vie!

Le conserverai-je?




J'ai du basilic, acheté cet automne, qui trône dans ma baie vitrée. La terre semble demeurer plus humide depuis l'arrivée du temps frais, si bien que j'essaie d'espacer les arrosages. Quelques dommages ont été fait déjà à la base des tiges, entraînant un pourrissement de certaines. Je les ai retirées pour ne conserver que les saines.

J'aimerais le conserver cet hiver mais je ne sais pas comment! Engrais? Chaleur? Soleil? Anyone?

samedi 18 septembre 2010

La grâce.. et l'énergie!




Il y a déjà quelques semaines, en ouvrant le journal, un petit pamphlet chute à mes pied. Comme je suis une personne extrêmement "sensitive", je me porte toujours à la rencontre de ce genre de signes. Me saisissant du dit papier, je me rend compte qu'il s'agit d'une école de danse de la région. Une petite école, pour de petits enfants, rien de professionnel bien qu'on puisse aisément concevoir qu'il faille un début à tout, même pour les étoiles

Alors que je feuillette, je tombe sur la photo d'une petite fille en tutu rose, dont la ressemblance avec Petite Fleur me frappe instantanément. Sans réfléchir, je compose le numéro et me voila en ligne avec une dame charmante qui m'annonce qu'ils ont justement ouvert un groupe supplémentaire car le reste était plein, et que pour le groupe en question, il ne reste que trois places. Je réserve illico, sans même m'enquérir des frais. Voilà que ma trois ans fera sa première expérience de la collectivité, puisqu'elle ne va pas en garderie.

Le premier cours a eu lieu la semaine dernière. Elle a revêtu son petit uniforme "d'entraînement", les tutus étant réservés aux spectacles. Dans la cohue des parents un peu anxieux et des enfants fébriles, mon petit bout de femme a pris son rang un peu timidement, mais avec une détermination qui m'a fait fondre de satisfaction. Sans attendre le signal, elle s'est mise à avancer avec curiosité vers les salles. La professeure s'est empressée de la "récupérer" d'une pression de la main sur sa petite tête. Voilà que le ton était donné ;o)

Au sortir de la session, je me suis rendue aux nouvelles. La demoiselle en collants avait le sourire aux lèvres.

-"C'est Petite Fleur?"
Je lui répondis à l'affirmative par un hochement de tête.

-"Elle a énormément ...d'énergie!" s'est-elle empressée d'ajouter, avec l'air de chercher ses mots. "Il fallait toujours la ramener dans le cercle, lui dire de cesser de poser des questions pour se concentrer sur l'action...".

Je lui ai alors mentionné son jeune âge par rapport au groupe. Elle aura trois ans dans quelques semaines alors que plusieurs ont dépassé ce stade il y a longtemps. Et puis, jamais nous avons contrainte à un effort de la sorte: écouter les consignes dans un groupe!!

Devant ces précisions, l'enseignante s'est montrée conciliante et confiante pour les prochaines semaines. De toute façon, que l'expérience soit un succès ou non, je l'envoie justement pour qu'elle progresse dans sa concentration et sa capacité à obéir à une demande. Que cette concentration passe par des mouvements corporels me semble la meilleure chose à cet age. Il n'y a rien d'abstrait dans les sautillements ou le jeu de la statue!


*update du cours de cette semaine*

Rebelote, l'entrée dans l'agitation. Petite fleur se serre un peu plus entre mes jambes alors que nous sommes assises sur le sol, attendant le signal. Je suppute une hésitation mais je me vois détrompée quand, à l'appel de l'enseignante, ma fille se lève comme un ressort tendu qui se libère et va se positionner bonne première dans le rang, précédant toutes les autres grandes filles du cours.

Parce que des enfants font la crise pour ne pas assister au cours, la porte demeure entrouverte après le début du cours. J'aperçois alors ma petite princesse immobile parmi ses compères occupées à une série d'exercices d'étirements. Elle ne semble rien comprendre. "Trop jeune", me dis-je. Ou encore, lunatique, comme je l'étais. Sur cette constatation un peu déstabilisante, je me vois privée de mon observatoire alors que la porte se referme sèchement. Je retourne m'assoir tout en tentant de me répéter qu'il est tout à fait normal qu'une enfant de cet âge soit en décalage: c'est un cours trois-quatre ans, elle n'a pas encore trois ans comme je l'ai dit plus haut.

N'en pouvant plus, au milieu du cours, je me lève et entrebâille la porte, assurée de passer inaperçue en raison de la musique assourdissante. J'aperçoit ma ballerine, chignon relevé, bien affairée à jouer au jeu de la statue, attentive juste ce qu'il faut. Mon bébé, déjà, vole sans moi. Sa force de caractère, bien camouflée sous une habituelle timidité, s'affirme en grand. Petit coup au coeur. Ce n'est plus un bébé. Ça y est, la roue des ans commence à tourner, et bientôt je perdrai le compte de ses tours, qui mènent toujours plus loin, qui avalent les semaines et les mois tout comme le sont les kilomètres de route lors d'un long voyage.

Verdict de l'enseignante: elle était beaucoup plus attentive cette semaine! Bravo mon amour!

Aventure à suivre!

vendredi 10 septembre 2010

Phobie


Ces jours-ci, il ne fait pas bon vivre dehors pour l'être phobique que je suis. Les insectes piqueurs que je déteste le plus sont complètement revirés sur le capot! En effet, les guêpes se font harcelantes, agressives, désespérées. Elles cherchent carrément à se poser sur la peau pour en extraire quelques sucs appétissants. Je deviens complètement cinglée à force de scruter mon entrée avant d'oser mettre un pied dehors. J'en ai toujours une ou deux qui, curieusement, se rivent le nez contre ma porte d'entrée, pourtant inodore et sans saveur. On pourrait croire qu'elles perçoivent le monde qui les attend de l'autre côté. Une tapette à mouche aussi, garanti!!!!

Ça dure longtemps, cette période, déjà? Disons que le fait de m'être fait piquée plus tôt cet été n'a pas arrangé la peur viscérale qui me possède toute entière à la simple vue des petites lignes jaunes et noires...

mercredi 8 septembre 2010

Famille nombreuse



Ces jours-ci, avec le déménagement, je dois retrousser mes manches. Et pour m'aider, la nouvelle saison qui s'amène, avec son cortège de contraintes mais aussi le retour à la routine. Une partie de moi voudrait que l'été s'étire encore un peu. À preuve, nous sommes allés profiter d'une belle soirée à l'extérieur chez mes parents hier soir malgré la conscience de tout le brouhaha que cela ne manquerait pas de nous occasionner, à moi et à l'Homme, au retour. Chacun se bousculerait alors pour les bains, les lunchs et les devoirs inachevés. Notre résistance à ce type de fatigue est devenue plus mince. Nous sommes tous dus pour une régularité et un calme qui nous a manqué tout l'été. Nous y voilà: l'automne a fait son entrée.

Reste que c'est bien cela, une famille nombreuse. Chaque décision se voit retranchée d'une bonne part de spontanéité et de liberté d'action. Elle doit être sous-pesée avec soin. Un retard dans la marche à suivre occasionne invariablement un manquement pour la suite: un icepack oublié dans une boite à lunch chaude, un feuillet de mathématique incomplet, un rôti n'ayant pas été mis à cuire, une multitude de choses n'ayant pas trouvé leur place habituelle, une brassée de lavage malodorante à refaire, un frigo demeuré vide. Voilà ce qu'on entrainé quelques heures passées loin du foyer et des obligations. Manque d'organisation, peut-être, surcroît de tâches certainement.

Qu'à cela ne tienne, la vie n'est pas qu'ordre et méthode. Respirer un bon coup en écoutant les feuilles bruire au sommet des arbres demeure un excellent sursis au surmenage. De même que regarder Petite Fleur faire de la mini-trampoline sur le balcon avec un plaisir fou. Même si cela implique de devoir parer à toutes les éventualités, étant loin de nos équipements usuels. Même si l'on doit s'occuper à tour de rôle d'un bébé grognon. Parfois je me dis qu'on est fous. D'autres fois je me dis qu'on est chanceux. Je sais que nous sommes dans un immense vortex créé par une succession de choix, et par la vie qui avance. Je sais aussi qu'un jour, nous en rirons et même, éprouverons une nostalgie certaine envers ces moments d'efficacité absolue et de coordination pointue qui caractérisaient notre vie de tribu.

Un jour. ;o)

jeudi 2 septembre 2010

Autre lieux, autre moeurs! Les dernières nouvelles.



Le changement est souvent bénéfique à mes enfants. Plusieurs pourraient penser que le déracinement soit invariablement nocif. Il est vrai que l'instabilité, même quand elle se manifeste aux quatre ans, prive de certains aspects de la vie, comme par exemple les amis de longue date. Pourtant, les deux plus grandes sont à peine rentrées en classe qu'elles sont déjà intégrées et bien souriantes. Dès le premier jour, elles ont été invitées à rejoindre des groupes, questionnées avidement et accueillies chaudement. On aura beau dire que les nouveaux/nouvelles sont rejets chez les jeunes, moi je ne le croirai pas car je ne l'ai jamais constaté.

Mes filles ont développé une confiance en elle qui frise l'arrogance. Bien qu'un peu réticentes devant la transition, elles en arrivent à sauter à pieds joints dans l'aventure, ouvertes à toutes possibilités. Je crois qu'elles ont mis au point une attitude leur permettant de se mettre en valeur tout en valorisant les autres tout à la fois, saisissant chaque contact humain comme une opportunité de bien faire figure et de maximiser les chances de tisser des liens. Personnellement, je suis assez fière de ces traits de caractère: elles ne craindront pas de se mouiller, de tenter des expériences, de sortir de leur zone de confort.

Elles ne craignent pas les nouveaux professeurs, les nouvelles habitudes, etc. Elles voient souvent le bon côté des choses au lieu de considérer inutilement ce qu'elles ont perdu. Par exemple, le code vestimentaire est beaucoup plus souple ici dans la couronne nord qu'il ne l'était à Québec, ce qui fait la joie des demoiselles qui ne se privent pas de camisoles à bretelles fines et de mini-shorts, en particulier par cette chaleur. Jolie Sportive a même le droit de manger en classe quand elle le désire! De plus, la distance oblige la période du midi à l'école, ce qui la ravit évidemment. Par le passé, j'allais la chercher car nous étions tout près, ce qui la privait, pour des raisons économiques, de moments de jeux avec les copines. Bref, les nouvelles écoles sont le nirvana! L'été qui s'étire également. L'amour aussi.

Pour ma part, je n'ai pas vu l'été passer, entre mes tâches de mère d'une tribu et toutes les visites à cette famille et aux amis que j'ai retrouvés et qui ont à nouveau rempli ma vie presque à son comble. Les mois se sont succédés au fil des journées de travail de Grande Ado ainsi que ses rendez-vous amoureux. Notre vie de famille tournait beaucoup autour de ses allées et venues, qu'il fallait orchestrer et encadrer. Depuis notre arrivée, elle a acquis beaucoup de liberté avec l'entrée en scène du garçon de 19 ans qui occupe toutes ses pensées. Voilà une nouvelle adaptation, et ce pour tous. Qui disait: grands enfants grands problèmes? Je n'emploierais pas exactement le mot problème, mais il est faux de penser qu'en vieillissant, nos enfants nous déchargent de bien des responsabilités et soucis. Disons simplement qu'avant 18 ans, et même davantage, il ne faut pas trop y compter ;o) Il faut encore ménager une place pour leur intimité, assurer leurs déplacements, se coucher plus tard pour permettre une période de sortie plus longue, etc.

Bref: tout ce beau monde doit maintenant entrer dans un cadre, et ça ne sera pas déplaisant pour autant.

Et maman a hâte de retourner à ses fourneaux! Je fais le marché au jour le jour puisque nous devons sous peu redéménager dans une maison louée, mais pour plus longtemps. Quand mes pénates seront enfin déposées, je réintègrerai aussi ma routine. D'ailleurs, je ne peux résister à cuisiner une bonne sauce spagg malgré la canicule, cet après-midi. Faut le faire! *lol*

mercredi 1 septembre 2010

La rentrée



Scolaire, certes! Mais bloguesque également! Je recommence à avoir le goût de partager, en espérant qu'il reste encore ici quelques esprits désireux de me lire! ;o) L'été est un véritable tourbillon dont on se sort toujours un peu fatigués mais aussi bien désireux de retrouver cette routine qui nous pesait si fort, en juin. Le blog fait partie de cette routine. On le sait, l'été, la sphère est beaucoup plus tranquille.

Et puis, comme il fera bon de retrouver des heures de dodo convenables! Comme ce sera bien de recommencer à planifier un peu: le budget, le menu, les fins de semaines! Acouna matata c'est bien, mais lassant à la fin. C'est l'équilibre le secret du bonheur, dans la vie.

Je reviens demain matin! Pour l'heure, je déborde encore sur de précieuses heures de sommeil que j'ai eu la fâcheuse tendance à hypothéquer à répétition toute la durée de l'été...

Bonne rentrée à tous et toutes!
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