mardi 25 janvier 2011

Conserves maisons




Actuellement, je n'en fais pas. Je n'en ai jamais fait. Mais avec le potager de tomates que je me propose de faire, ce sera un must-do.

Le site de Vincent le Canneux est une véritable encyclopédie de tout ce que l'on peut rêver de connaître en matière de conserves faites maison.

** Voici un article percutant *** qui m'a fait énormément réfléchir, notamment sur la qualité des légumineuses en boites industrielles, en plus du désastre écologique de leur production (ainsi que celle de toutes les cacannes finalement).

Bonne lecture, les photos sont très parlantes ;o)

lundi 24 janvier 2011

Le bon géant




Il est de certains mots d'enfants qui, par leur candeur, leur pure naïveté, leur spontanéité, font fondre notre coeur de parents. Pour les années à venir, nous les gardons précieusement dans notre coeur comme des perles dont le souvenir fait renaître un peu de cette chaleur qui nous avait envahi alors.

Une fillette de trois ans, c'est pas bien gros. Même les mains de maman semblent énormes lorsqu'elles encadrent le visage étroit de Petite Fleur, caressant au passage le menton déjà affermi, lui. Un petit cou frêle, des bras de poupée ornés de mains de porcelaine, un bedon d'ourson, des genoux comme des petites prunes et des pieds gardant encore leur perfection parfaite de bébé naissant. Ai-je le souvenir encore en mon propre intérieur d'avoir été si petite? Quand ai-je cessé de considérer le monde comme un vaste espace de perdition dont il fait si bon être protégée par deux bras puissants? Sans doute quand mon égo grandissant d'adolescente s'est convaincu de son importance, chose un peu nécessaire si l'on veut être capable d'affronter la vie.

Petit mari, un homme fort et costaud, se saisit souvent des enfants comme de poids plumes. Il faut voir le ravissement qui s'empare d'eux, au moment même où ils sont charriés sans ménagement par cette force de la nature, qu'ils pressentent bienveillante. Je crois qu'ils se sentent alors en sécurité plus que nul part ailleurs, malgré l'agitation.

Hier soir, Petit mari soulève gentiment sa Petite Fleur, son petit bout de femme si caractériel et craquante à la fois. Après un brusque envol vers le ciel, cette dernière en profite pour nouer ses bras autour du cou du grand chêne, empêchant ainsi la descente vers la terre ferme. Son petit ventre en contact direct avec le coeur qui bat puissamment, le nez enfoui dans l'épaule et le reste de son corps retenu par le bras opposé à l'épaule accueillante, elle ne bouge ni ne souffle mot pendant que papa continue de parler. Tel un bébé singe aggripé à la mère nourricière.

Attendrie, je caresse son dos et lui demande un peu moqueuse: "...mais que fais-tu là?". Je suis curieuse de ce qui peut se passer dans sa petite tête d'enfant, ainsi positionnée presque transversalement sur la poitrine de son père, maintenue davantage par ses propres efforts que par ceux de l'Homme.

Elle me répond: "Je joue, je joue euhh au collier de papa". Ces mots chuchotés tout sourire, impreignés d'une certaine retenue comme s'il s'agissait d'un secret intime.

J'ai trouvé cela complètement renversant, puisque cela participait d'une vision du monde qui échappe irréversiblement aux adultes. Ma fille se sent petite, au point de s'imaginer être un ornement au cou de son papa.

Nous oublions que pour nos enfants, nous sommes tout-puissants. Rien de surprenant à ce qu'ils recherchent notre amour et notre protection, au détriment du bon sens, parfois. Ne dit-on pas que même les enfants battus aiment leurs parents et cherchent leur affection malgré tout?

Rôle noble que celui de parent, rôle crucial. J'aime à penser que nous sommes de bons géants pour notre progéniture. Que celle-ci sera dotée une perception profondément positive de la vie, une sécurité affective. Parce que nous les rassurons, parce que nous les protégeons, parce que nous sommes là.

Petite Fleur sera très longtemps au fond d'elle-même, la minuscule fillette de son papa.

dimanche 23 janvier 2011

Le soleil de janvier



...réchauffe notre coeur à défaut de réchauffer le reste ;o)

C'est le temps de l'année où je deviens frileuse tout au long du jour, celui où mon ancienne maison me manque avec son âtre gigantesque. Cependant, tant de Galarneau remonte le moral! Nous entrons dans la dernière semaine pleine de ce mois d'hiver. Ce n'est pas rien!!

Sans être une fille de plein-été, je suis tout sauf une fille d'hiver. Je préfère la douceur tempérée des saisons transitoires. Le renouveau du printemps, la langueur et la nostalgie de l'automne. La végétation qui nait, la végétation qui vibre d'un silencieux chant du cygne avant la toute fin. C'est également à la fin d'août que les jardins sont les plus luxuriants, prêts à la récolte.

Quoi qu'il en soit, il faut faire avec janvier. Je sirote donc un bon café en laissant bruire la vie familiale autour de moi. Une ado déjeunant tardivement, une pré-ado sur son I-Pod, une jeune trois ans qui cherche à attraper ses pots de peinture dans l'armoire de bois, et petit mari dans la douche tandis que bébé fait la sieste.

Puis, ce sera le temps de la confection des muffins et des plats mijotés. C'est fou comme la cuisine nous occupe dans la saison froide. Planifier et orchestrer la cuisson de toute cette alimentation chaude demande du temps, et comme nous avons à coeur de bien manger, et de manger bon, nous enfilons nos tabliers de cuistots bien volontiers. Comme j'étais comblée hier soir de m'attabler devant un poulet chasseur ayant rôti toute l'après-midi à feu doux, transie de froid comme j'étais, et fatiguée aussi! C'est de ce type de réconfort dont je parle. La bouffe de che-nous, diraient les enfants.

Bon dimanche tout soleil, malgré les -20 à l'extérieur! :O)

jeudi 20 janvier 2011

Inspirée par tous ces potagers *édité Semences anciennes




Je clique beaucoup sur la blogosphère ces temps-ci. Mes lectures sont toutefois légèrement différentes de ce dont j'avais l'habitude. Peut-être est-ce dans l'espoir de contrer la morosité de l'hiver? Toujours est-il que je me laisse emporter sur ces espaces web remplis de récits de culture de potagers, parfois teintés d'une touche de survivalisme, et toujours agrémentés de photos époustoufflantes. Je ne suis pas une bonne candidate pour habiter dans la lointaine campagne, mais il est possible de faire beaucoup avec son propre lopin de terre, en banlieue! Et comme j'adore l'idée du "faire soi-même" ...

Il semblerait qu'il me pousse un tablier de jardinière, à moi la totale néophyte sur le sujet. Moi et l'Homme avons décidé de commencer graduellement. C'est la tomate pour cette année. Dans quelque temps, je commanderai mes semences anciennes sur des sites fournisseurs. Ce type de semence, en plus d'offrir le plaisir de la conservation du patrimoine, permet l'obtention de graines pour les semailles subséquentes.

Saviez-vous que celles vendues en magasin sont en théorie stériles? Modifiées génétiquement pour que le fruit ou le légume ne produise pas la semence nécessaire à sa perpétuation! De même, un pépin récupéré d'un fruit ou d'un légume de l'épicerie donne rarement des résultats si on le plante. Une pousse oui, un fruit non. Tout celà au nom du commerce. Un peu comme si les détaillants se prenaient une cote assurée sur le cycle de la nature!

Bref nos graines de tomates proviendront de tomates naturelles, non modifiées, qu'un jardinier d'ici aura récupéré à même sa propre récolte.

Le terreau est acheté, les contenants sont en voie d'être rassemblés (recyclage entre autre), et la madame fait une lecture assidue pour ne pas manquer son coup! ;o) Pitoyable de penser qu'un savoir si élémentaire s'est perdu entre moi et la génération de mes grands-parents! Avant longtemps, c'est un potager que j'entretiendrai! Il me faut d'abord, cependant, faire l'achat de notre nouvelle maison!! *lol* Pour ce qui est des tomates, elles poussent très bien dans des contenants!

J'ai hâte de voir le plaisir dans les yeux des enfants lorsque nous consommerons NOS tomates dans la salade du soir :-)

Faites-vous de la culture légumière?



******


Je peux me procurer des semences anciennes, ainsi qu'une bonne quantité de trucs pour les "partir", à cette adresse:

---Cultivez la différence---

Et également ici:

--- Les jardins du Grand Portage ---

Mais voici une page web assez complète présentant beaucoup de sources canadiennes de semences:

--- Semences du patrimoine ---

samedi 15 janvier 2011

Des fragrances, odeurs, et compagnie.




Depuis mes deux dernières grossesses, je suis intolérantes aux odeurs artificielles. Les huiles essentielles seules, ainsi que les odeurs de cuisine, font exception à ce haro. On dit que le dégoût des odeurs d'une femme enceinte participe d'un insctint de survie: ce serait le corps qui élèverait ce moyen de défense en rempart contre toutes les agressions extérieures possibles, tant au niveau des substances chimiques capables notamment de s'en prendre aux gènes, qu'au niveau des aliments potentiellement indésirables (comme par exemple le café). ---- Petite parenthèse: ce phénomène fonctionnerait à l'inverse puisque certains pensent même que les envies, lors d'une grossesse, seraient en fait des indicateurs de besoins nutritionnels à combler.---- Bref, reliquats de mes gestations, ces facultés particulières de mon nez continuent à fonctionner dans ma vie de tous les jours.

Ne cherchez pas de produits aérateurs (Feeb*ze) ou de trucs à brancher dans ma maison: j'ai le souffle court uniquement à leur évocation. Et ce n'est pas de l'asthme. C'est du refus. Mes enfants n'appliquent pas de vernis à ongle à l'intérieur. Le nettoyant le plus heavy, le plus corrosif, utilisé chez-moi c'est le savon à vaisselle, et encore là, pour peau sensible ;o) Savon à lessive délicat, pour bébé, quand ce n'est pas biologique. Savons corporels naturels, sans fragrance autre que les huiles essentielles utilisées pour leur fabrication. Pas de parfum corporel, pour moi. La plus vieille aimait s'asperger mais on dirait que ça lui passe.

Quand je tombe sur des articles comme celui-ci, que je vais vous mettre en lien, je sais que c'est mon instinct qui continue de travailler. Il s'agit d'une chose qui est encore tabou dans notre société: le caractère nocif des odeurs artificielles. Depuis qu'on est petits, l'odeur du nettoyant à plancher au citron ou au pin c'est l'odeur de la propreté. Il est normal de sentir une fragrance de noix de coco ou de cerise en entrant dans un logement avec tapis. De façon générale, une pièce, un commerce, qui embaume, est un endroit bien nettoyé et bien tenu, dont on a soigné l'ambiance. Que savons-nous au juste à propos de ces générateurs d'odeurs?
Le troisième constat est que derrière le simple mot "parfum" peuvent se
cacher jusqu'à 100 substances différentes pour un seul produit, parmi 2600
substances identifiées à ce jour et légalement autorisées à se camouffler sous
ce terme générique.
Je vous invite à vous informer au moyen de cet article, et à continuer de le faire au moyen d'autres sources si celle-là vous semble réductrice ou douteuse. Si pour vous même, celà semble être une menace mineure, il se peut que pour de jeunes enfants, ce soit plus critique.

Comme toute habitude, celle de désodoriser est tenace, je parle de remplacer une odeur en place par une fragrance. Mais je vous assure qu'avant l'avènement de ce marché lucratif, les gens ne s'en portaient pas plus mal au contraire. Et que dire des dollars économisés!

Voici le lien: http://www.docbuzz.fr/2011/01/10/123-shampoings-deodorants-savons-lessives-quand-le-parfum-est-toxique-voire-cancerigene/

jeudi 13 janvier 2011

Suite logique




Qu'arrive-t-il aux mamans qui soignent les petiots malades?

Eh oui :oS

jeudi 6 janvier 2011

Inaugural / otite *édité x2




... ce premier message de l'année! Mais la trame de notre quotidien n'a rien de nouveau pour l'heure! Nous commençons l'année dans les microbes et c'est petit Lutin qui écope le plus durement. Un peu à la façon de Petite Fleur en 2009, sauf qu'elle avait dépassé son 1 an, alors que Lutin aura 11 mois bientôt.

Et l'âge c'est important. Car Lutin fait une otite, et c'est sa deuxième en un mois (mais celle-ci n'est pas dans la même oreille). Et les médecins veulent que nous traitions avec un deuxième antibiotique sans égards à l'évolution de son malaise, puisqu'il est sous la barre des deux ans. J'ai décidé de lui laisser une chance puisqu'il semble aller mieux, la douleur étant beaucoup plus discrète et l'état général assez bon, malgré le fait que la fièvre se repointe (faible tout de même) sitôt les effets de l'antipyrétique dissipés. Je connais les risques, mais je veux donner le traitement en toute connaissance de cause également. Si la fièvre se prolonge au-delà de cette deuxième journée, ou qu'elle augmente, je devrai m'y résigner. Ce sera une méchante bactérie.

Mais il existe encore une chance que ce soit le vilain rhume qui affecte son tympan. Je suis bien mal faite mais j'ai tendance à exercer mon esprit critique, ceci dit en tout respect pour les soignants qui se dévouent. Parfois certains protocoles médicaux sont appliqués de façon unilatérale parce que les médecins n'ont plus le temps de faire du cas par cas, de l'observation, et même des prélèvements... Quand on sait que bien peu d'otites ne guérissent pas toutes seules... ça vaut la peine de laisser un petit 24-48h avant la prise du traitement, je crois. Surtout que nous avons consulté 5h après l'apparition des premiers symptômes pour être certains qu'il ne s'agissait pas de la précédente otite, mal guérie! M'enfin, c'est tout moi, ça!


Ah! J'oubliais: BONNE ANNÉE 2011 cher(e)s lecteurs/trices! :-)

****************

Hier matin, suite à vos commentaires sur la chiropatie, je me suis décidée à contacter mon praticien, le seul en qui j'ai vraiment confiance avec mes enfants, et dont j'avais évidemment dû me passer à Québec. J'ai composé le numéro de la clinique pour apprendre qu'elle était fermée les mercredi. Malheur à moi! Il me fallait faire quelque chose immédiatement parce que chaque journée compte dans ce type de tableau, avec un enfant si jeune. Je me suis donc tournée vers l'ostéopathie.

Une gentille docteure référée par des amis a "ajouté" mon garçon à sa journée déjà chargée, par pur altruisme. Nous nous sommes rendus moi et Lutin hier en fin d'après-midi pour recevoir le premier traitement. Il a pleuré, mais c'était d'agacement profond. Nul douleur dans ces traitements d'une douceur remarquable. Quand nous sommes repartis, il était plus moche que jamais. Dû pour une dose de tempra, fatigué par sa crise de larme, et par sa sieste tronquée, il m'inquiétait franchement au retour à la maison. Il s'est mis à faire de la fièvre en flèche, passant d'un léger 38 à un bon 39.5. J'ai pensé: les carottes sont cuites, mais j'ai cependant résolu d'attendre au lendemain, sachant que la fièvre peut parfois être salutaire quand elle est contrôlée, bien sûr.

Cette nuit, il en faisait encore quand nous le "contrôlions", mais il était calme et souriant. J'ai trouvé cela étrange mais ça me rassurait. Et ce matin, toute la fièvre est tombée, sans qu'il soit sous l'effet de quoi que ce soit!

Je ne me fais pas d'illusion, il pourrait en refaire aujourd'hui par petites bourrées légères. Mais une totale accalmie c'est un baume sur notre coeur. Un espoir que ce pic de température était en fait un grand élan que le corps se donnait, suite au drainage des oreilles et du nez par les manipulations, pour se clairer complètement du méchant bobo.

Réussira-t-on à se passer de l'antibiotique? À suivre!

S'il cesse de faire de la fièvre, je vais laisser passer la fin de semaine et faire vérifier son oreille par le médecin au courant de la semaine prochaine. Ce sera plus sage.

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Antibio= 1 Lutin = 0

Ça a juste pas de sens après 4 jours la fièvre varie, mais ne le laisse pas en repos. De plus, il s'est mis à tousser gras, et moucher jaune...
Ce matin, il fait du 39.5 avancé et il est moche, moche, moche!
Alors, on le donne! Il en a finalement besoin.
On "travaillera" le terrain, après!

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Plus de fièvre après 24h de traitement. C'était bactérien.
On continue les traitements en ostéo cette semaine pour bien drainer. On ne veut plus que ça se produise!!!!
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