jeudi 27 mai 2010

Lampes Fluo-compactes: RIEN d'écologique



J'ai déjà publié à ce sujet:

http://unefamillenombreuseauquebec.blogspot.com/2009/10/mercure-dans-les-ampoules-fluocompactes.html

Je rajoute ce lien car les yeux, rien n'est plus important!

http://www.aliv-e.com/fr/education/articles/Lampe_Fluo_Compacte_et_Degenerescence_Maculaire.asp

Sortez-moi ça de vos maisons!!
Pour économiser quelques sous, le risque est gros!!!

À bon entendeur, salut!

mardi 25 mai 2010

C'est qui la dinde...



...qui fait des muffins à 40 humidex? Quand le budget parle, je vous jure que je n'ai d'autre choix que de l'écouter, même par temps CHAUD *lol* Repas froid ce soir, salade de pois chiches! Pas question de faire fonctionner le four une seconde fois!!!

Notre petit Lutin nous a fait une roséole cette fin de semaine. Fièvre dans cette chaleur, suivi d'une remontée spectaculaire au bout de deux petites journées de malaise, puis irruption de plaques marbrées sur le corps, de façon subite et disparues quelques heures plus tard. Petite Fleur a fait pareil vers huit mois de vie, ce me semble. J'étais diablement inquiète pour mon mini de trois mois à peine. Contrôler une fièvre par ce climat n'est pas de tout repos! De plus, aucun autre moyen de savoir s'il fait de la température que le thermomètre rectal, ce qui est plus prudent de toute façon vu le jeune age, car bébé a toujours chaud, donc est toujours rougeaud. Il va bien aujourd'hui. C'est passé!

Nous avons clanché la fête des deux grandes par ce long week-end. L'une le jeudi, l'autre le dimanche. C'est fait: elles ont maintenant seize et onze ans. Vraiment plus des bébés! Reste à dépenser tous ces billets maintenant! L'une se montre plutôt économe, l'autre veut un DSI (console portative fabriquée par Nintendo paraît-il).

dimanche 23 mai 2010

Reflet des derniers jours



Sur mon comptoir de cuisine (je devrais plutôt dire mes puisqu'il s'agit de plusieurs surfaces) trônent différents objets qui parlent d'eux-mêmes de ce qu'ont été les derniers jours.

Il y a: un gros bouquet de myosotis cueillis sur le terrain, un nécessaire de premiers soins pour les multiples piqures d'insectes et le bobo au doigt de Petite fleur, de la crème solaire "biologique", une excellente bouteille de vin Californien à moitié vidée, un appareil photo, des restes de melon d'eau, une doudou et des cafés bien remplis.

Est-ce que ça ne sent pas les vacances ça, chers amis? L'été, la farniente, le soleil, les fleurs et la nature? La bouffe fraîche, les crudités, les fruits et les salades?

Et vous? Qu'y-a-t-il sur votre comptoir de cuisine? Outre la vaisselle sale, que j'ai bien sûr omise dans ma description ;o)

mercredi 19 mai 2010

Sweet Sixteen




Un age tendre, bien tendre pour le coeur de maman, et même pour celui de la fillette.

Moi et Grande Ado sommes du genre à ne pas apprécier le jour de notre anniversaire. La perspective même de cette journée nous retourne l'estomac. J'ai longuement réfléchi à la question sans obtenir de réponse satisfaisante, seulement des pistes. Je crois que cette journée nous rend vulnérables. À ce qui pourrait être hors de notre contrôle, aux surprises bonnes comme moins bonnes, aux déceptions appréhendées peut-être? Déceptions qui mordent au coeur quand on se voit délaissée, ou encore oubliée? Nous avons également horreur des cadeaux à développer, du suspense, et surtout de devoir composer une réaction polie sur le vif lorsque le cadeau, malgré la bonne intention, nous semble incongru.

Tout cela pour dire que ma grande s'est levée de mauvais poil hier matin, jour de son seizième anniversaire. J'ai laissé de côté les habituels reproches en la circonstance mais cela n'a pas suffit à lui enlever sa moue. Même sa petite soeur de deux ans lui entonnant "woyeux aniiiivesaiii" n'a pas réussi à tempérer son humeur. Elle est partie en retard.

Quand elle est rentrée vers l'heure du souper, nous étions tous à l'étage, en train de remanier les lits des deux plus jeunes. Je suis descendue avec un petit paquet cadeau que je lui destinais, inquiète de ne pas l'avoir entendue rentrer. Je l'ai alors aperçue, recroquevillée sur le divan, une jetée sur ses bras croisés malgré l'étouffante chaleur ambiante. Elle n'avait pas l'air mieux disposée que le matin même. N'empêche, maman gardais bien un dernier tour dans son sac.

Je lui dit alors de s'approcher, et j'allai mettre en marche une vieille cassette à ruban dans le lecteur, un enregistrement datant d'au moins quatorze ans. Nous nous sommes installées par terre, les jambes repliées en indien, attendant que la bande commence à émettre son contenu. D'abord la voix de Petit mari, claire comme peut l'être celle d'un jeune homme de vingt quatre ans et des poussières, qui m'alla droit au coeur. Puis la mienne, énervante bien sûr, comme c'est toujours le cas quand on s'écoute ou se regarde sur un enregistrement. Et puis, cette petite voix frêle, teintée de gêne, la sienne, douce comme du velours. Nous l'avions enregistrée pendant qu'elle prononçait son répertoire de premiers mots d'enfants à l'age de 22 mois, si maladroitement prononcés en raison d'une mauvaise audition à l'époque. "Pachon", disait-elle, pour dire poisson. Un drôle de toc toc parasitait la bande. Je lui expliquai qu'elle tenait un petit livre de carton et pointait rituellement avec son index, à répétition, avant de prononcer le mot.

Alors que je m'abimais dans mes souvenirs, en relatant ce détail, j'aperçus une larme couler sur sa joue. Surprise, je réalisai qu'elle pleurait à chaude larme. Était-ce de constater qu'il y a tellement longtemps déjà que nous prenons soin d'elle, qu'elle a déjà été notre petite princesse tout comme Petite Fleur l'est présentement, que notre amour est vieux comme le monde et qu'il traverse les âges? Je le lui ai demandé, elle m'a répondu: "je trouve ça cute" ;o)

Voila la carapace qui venait de s'effondrer. J'avais fait à son coeur un cadeau inattendu. Nous sommes parties ensembles acheter une bouteille de mousseux pour faire un toast à son seizième, elle en a pris deux verres et s'est mise à rigoler pour le reste de la soirée. Je lui ai offert entre autres choses un bijou qu'elle affectionne beaucoup et ne cesse de m'emprunter, c'est un petit coeur en argent, de couleur verte à pois argentés. La ronde des souhaits téléphoniques a commencé tout de suite après le gâteau. J'ai vu ma fille heureuse et sa journée d'anniversaire sauvée! Elle se prévoit un autre party entre amies ce jeudi, et dodo dans la tente pour finir.

J'ai l'impression que nous venons elle et moi de franchir un cap. Je viens de prendre un coup de vieux alors qu'elle est si jeune. Déjà tout ce temps passé depuis que je suis sortie de l'hôpital, encore presque adolescente moi-même, avec cette magnifique pouponne dont j'ai su prendre soin avec diligence, malgré mon jeune age. J'étais une louve, une lionne, et je le suis encore, même si elle, elle voudra bientôt quitter la tanière. sniff

C'est la ronde de la vie.

Savoure tes seize printemps, jeune fille.

Question/Réponse



Quelqu'un pourrait me dire pourquoi ma deux ans adore mâchouiller... du carton???
Et surtout comment lui faire passer cette drôle d'envie!
Tout y passe: les boites de céréales, les casses-têtes, alouette!

Mystère!

lundi 17 mai 2010

À la dérive



Billet à classer dans le JE/ME/Moi!

J'ai mis ce blog sur la sellette, depuis quelque jours.

Suite à un échange ailleurs sur le web, j'ai pu discerner dans les commentaires qui m'étaient adressés un reflet que je n'ai pas aimé.

Le nœud de la "discussion" portait entre autres choses sur les effets de la perception de l'écrit, dans tout ce qu'il offre de tronqué, d'édulcoré ou encore d'exagéré.

Alors que le ressac de ma propre intervention me revenait en pleine figure, comme c'est souvent le cas lorsqu'on ose commenter sur une bombe émotive, j'ai réalisé que mes propres écrits produisent sur ce blog une image non seulement fausse mais également humiliante, de ma personnalité, de ma vie.

J'ai pu constater que les fresques de bonheurs familiaux étalées sur ces lignes donnent l'impression, pour reprendre les mots exacts, d'une famille Walt Disney, un espèce de conte ou la magie jouerait pour beaucoup, mais la réalité assurément serait moins rose. Autrement dit, j'inventerais et exalterais tout ce bonheur pour me rendre intéressante. Pourquoi? Parce qu'aux yeux de ces personnes, il est parfaitement impossible que tout soit parfait tout le temps. Elles ont raison évidemment, sur ce point! Rien n'est parfait dans ma vie. Mais ce n'est certainement pas pour culpabiliser les autres mères et me penser "meilleure" que j'écris sur mon bonheur. C'est que ... je suis de ces personnes qui croient profondément au positivisme. Quand ça va mal: je n'écris pas, ou très peu. Je n'ai pas envie de vous le partager. Ce n'est pas la raison d'être première de ce blog: me défouler, sortir le méchant, comme on dit. Je déteste faire l'étalage de mes difficultés, même à mes proches. Je suis comme ça, ce n'est pas une critique pour quiconque serait autrement, c'est juste que je ne changerai pas mon style pour me rendre plus accessible ou je ne sais trop quoi dans le genre. Depuis que j'ai accouché, je suis fatiguée, trop. Et je suis prise avec mes décisions qui me pourrissent carrément la vie, trop. Je garde le cap mais difficilement, trop. Mais je préfère vous entretenir de ce qui va bien. Ce n'est pas un mal, c'est simplement le choix de l'éditeur ;o)

Ce qu'il y avait d'autre, dans les commentaires, m'a beaucoup dérangé. On a parlé de moi comme d'une femme dépendante d'un homme, tant financièrement qu'affectivement. On a parlé de sacrifice alors que j'y vois un choix. On a sous-tendu que ma vie se résumait à avoir fait des enfants, perception légitime puisque je ne parle que de ceux-ci sur ce blog et j'ai par ailleurs souvent dit qu'ils étaient toute ma vie. Je n'ai pas aimé cette image. On y occulte l'historienne, la littéraire, la documentaliste, la généalogiste, la vendeuse, la travailleuse en garderie. On me peinture à mes fourneaux comme une femme des années 40, de nature rétrograde, et surtout sans pitié pour ces pauvres femmes qui travaillent...

--- J'ai été pétrifiée, d'ailleurs, de voir qu'on glissait dans ce débat (au foyer vs travaillante) alors que rien ne le laissait présager. Mais il semblerait que mon état de femme à la maison ne me donne aucun droit d'expression en ce qui concerne les enfants, puisque automatiquement, je suis posée comme l'ennemie, la personne qui se croit meilleure en ce domaine et qui ne cherche qu'à persécuter les autres mamans.---

Je suis donc nez au mur. Je n'apprécie pas certaines perceptions des gens face à ce blog, mais en contre-partie je ne parle que de ma relation mère-enfants, limitant ainsi la possibilité de perception autre.

En même temps, je suis effectivement une femme au foyer, pour encore quelques années. Et oui, je pense aux enfants en m'oubliant un peu quand je fais ce choix parce qu'ils en ont tellement besoin, de MON point de vue. J'ai beaucoup de misère à supporter le mépris, même quand il ne s'adresse pas à moi mais bien à toute une caste: ces femmes qui mettent en veilleuse leurs activités professionnelle. Est-ce que j'ai réellement besoin de ce négativisme dans ma vie déjà chargée? Est-ce que je continue d'écrire en appréhendant, à chaque billet, de me voir "peinturée dans le coin" comme une femme sans vie? Sans but? Complètement aveuglée par la réalisation de ses rêves familiaux pour ne pas avoir conscience de leur fragilité? Et surtout complètement dépendante de ce bonheur? Comme une femme dans un pays arabe, qui sans son rôle de mère n'aurait aucune identité sociale?

Bien sûr, il faut s'assumer dans la vie. Et je n'invente rien. Chaque parcelle de réflexion de ce blog part d'un fait vécu. Ce fait n'est pas parfait à la base, j'ai choisi d'en extraire le meilleur. Et c'est ce que je vais continuer de faire, si je continue de bloguer. Si.

vendredi 14 mai 2010

Infidélité et rupture



Je me sens infidèle. Je suis traitresse, pardonnez l'offense. L'envie de bloguer a fait la place à l'urgence de vivre. Loin d'être inactive, depuis deux mois, je prépare mon déménagement. C'est ce qui m'empêche de poser mes pensées assez longtemps pour les consigner.

Plus dure encore pour les nerfs que les cris de notre terrible deux, plus épuisante à la longue que les nuits tronquées: l'incertitude, véritable rupture avec notre vie d'avant, paisible et surtout si ordonnée.

L'incertitude de ne pas savoir ou poser nos pénates. Depuis janvier notre maison est vendue, depuis ce moment, nous sommes à la rue. Nous avons vécu et vivons encore dans notre maison sur du temps emprunté, pour quelques semaines tout au plus. Nous avons cherché un foyer, sans succès. Excédés et complètement piégés, nous avons opté pour une location temporaire d'une durée de quatre mois, soit l'été. La pression s'est relâchée quelque peu, mais le défi reste encore de taille: acheter pour l'automne dans un marché complètement ralenti.

Le premier but est atteint, planter notre drapeau dans le territoire convoité. La recherche immobilière à distance n'est jamais l'idéale. Nous serons plus près pour saisir les bonnes opportunités.

Je me retourne et je regarde la dernière tranche de 12 mois qui précède. Jamais plus je n'aurai un agenda si garni! Réno/accouchement/déménagement dans la même année! Le tourbillon n'a pas encore ralenti puisque nous commençons à peine à emballer nos effets! Imaginez, la transition comme telle n'est pas encore faite!

Il y aura tout ce beau monde à gérer, d'abord, puis à consoler, divertir et installer. Les habitudes, les amitiés, les lieux familiers, tout va changer. Au moins, pour les plus grandes, l'endroit est déjà connu. Et Petite Fleur adore aller en visite à "mourial" comme elle le dit. Bébé quant à lui, s'adapte à tout! C'est mon meilleur celui-là ;o) Sur quatre enfants, c'est le seul qui aura fait ses nuits dès 8 semaines, et de vraies nuit là! Il s'endort vers 21:00 et ne s'éveille qu'à 6:00 le lendemain!

Bon, encore une boite, courage!
;o)
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