jeudi 28 janvier 2010

Art de vivre en hiver



Des heureux ce soir....
Grâce à ce pur bonheur, qui refroidit dans la cloche à gâteau ;o)



Merci pour cette sublime recette de Biscuits à l'orange, chère Lexibule!!!

...

S'offrir le printemps en plein mois de janvier, grâce aux bulbes forcés, qui pourront être replantés au jardin par la suite. Quel plaisir pour l'oeil blasé par la morosité hivernale.



Dans le fond, le bonheur c'est pas toujours compliqué! ;-)

mardi 26 janvier 2010

Vegetable Stew / Ragoût de légumineuses



Voici mon secret le mieux gardé. Jamais recette pareille n'avait rencontré ma table avant un entretien en profondeur avec une végétarienne avertie. C'est un vieux rêve que je caresse, le presque-végétarisme. À une certaine époque de notre vie familiale, nous ne consommions que du poulet et du poisson, et ce rarement. Je servais plutôt à ma famille du tofu grillé, des minestrones, des oeufs et moult sortes d'oléagineux. Depuis, à la recherche d'un peu de variété, nous avons augmenté les repas de poulet, et espacé ceux de poisson par manque de fonds (quand je mange du poisson, c'est frais ou rien, en bonne gaspésienne). Très peu de boeuf et encore moins de porc au menu. À la faveur de la période alimentaire citée plus haut, nous avons perdu le goût pour les viandes rouges puisque nous nous en sommes passé pendant trois ans. Je ne croirais pas que ce soit une mauvaise chose puisque pendant ce laps de temps, la pression sanguine de mon Homme s'est améliorée de beaucoup, ainsi que la santé des enfants en général. C'est un autre débat ;o)

Il demeure que nous mangeons trop de viande en tant que peuple nord-américain. Beaucoup de charcuteries aussi. Il est bon de chercher à introduire le groupe des légumineuses en tant qu'apport protéiné différent. C'est bon pour le coeur, c'est bon pour la ligne, c'est bon au goût point final quand c'est bien cuisiné.

À ce titre, le ragoût que je vous propose est un plat réconfortant au maximum, facile à faire, extrêmement soutenant n'en doutez pas, et tout bonnement délicieux. Les ingrédients seront peut-être étranges pour votre oeil (aneth, aubergine...) mais ayez confiance au résultat. Il faut aussi une petite dose de confiance et d'audace car je n'ai pas su doser tous les ingrédients de façon exacte. Il s'agit de bouche à oreille. Au fur et à mesure de la cuisson, ajouter du liquide s'il en manque, rajustez l'assaisonnement, etc.


Vegetable Stew

Coupez les légumes suivants en les ajoutant un à un dans une grosse chaudronne dans laquelle on a versé un gros filet d'huile d'olive vierge pressée à froid, et pour laquelle on aura allumé le feu à faible intensité:

- 1 gros oignon
- 4 gousses d'ail
- 2 zucchinis coupés en fines tranches
- 1 case de champignons frais tranchés également fins

Laisser revenir légèrement ces légumes ensemble pour que la saveur de l'oignon et de l'ail s'impreigne dans les deux autres.

Ajouter: 1 petite aubergine épépinée, qui aura gardé sa pelure, coupée en dés.
Verser une grosse cuillérée à soupe d'aneth en feuilles et une demi cuillère à soupe d'aneth en graines. Cette dernière est très importante pour le goût. Salez et poivrez.

Encore un peu de cuisson jusqu'à ce que les légumes soient saisis et aient commencé de ramollir.
À cette étape j'ajoute parfois un petit peu de bouillon de poulet en poudre pour saler et donner un peu de goût à même les légumes, qui auront également commencé à absorber la saveur des épices.

Ajouter les conserves:
- 1 Bte de tomates italiennes en dés
- 1 Bte de lentilles égouttées et rincées
- 1 Bte de fèves mélangées (pas les marinées là...)
- 1 Bte de pois chiches (ou une autre canne de fèves mélangées)

Verser 2 à 3 tasses d'eau ainsi qu'une ou deux cuillères à soupe de bouillon de poulet en poudre pour la cuisson. C'est ici qu'il vous faut juger si vous voulez manger salé ou non. Il n'est pas nécessaire de mettre trop de liquide car les légumes en produiront beaucoup à la cuisson. Ajustez en cours de route. Le ragoût est prêt après deux heures de cuisson à feu modéré, voire même doux, ça colle facilement. Le liquide sera évaporé, et la consistance crémeuse.

Ne vous laissez pas intimider, c'est presque impossible à rater. Prenez quelques notes des ajustements faits, et le deuxième essai sera encore meilleur ;o)

Donnez m'en des nouvelles!!!!

Bonne Popotte!!!!



lundi 25 janvier 2010

Portrait du présent



Ce matin je me suis levée avec l'idée de faire ma valise.

Pour l'hôpital voyons! ;o)

Je suis à terme ... demain: 37 semaines, fin de la prématurité. Dans la pratique, il me reste encore au moins trois semaines à trimbaler par-devant moi, à chaque pas moins rapidement qu'au précédent, cet énorme ballon mouvant. Trois semaines à gérer les engourdissements du tunnel carpien et les enflures des doigts et des chevilles, en plus de la congestion nasale permanente et des contractions au moindre mouvement.

Et bien, repose-toi le plus possible, direz-vous naïvement.

Il semblerait que la vie ne m'a pas réservé ce destin. L'Homme est à la maison, présentement à fignoler les dernières moulures des armoires de cuisine, en un marathon épuisant. C'est que les visites commencent ...vendredi! La pancarte est devant la maison, l'agent n'attend que la fin des travaux qui devra être proclamée ce jeudi. Espérons que Petit mari aura pu poser la céramique du dosseret et confectionner les portes des dites armoires!

Folie, frénésie, nommez cet empressement comme il se doit. Mes instincts de nidification sont mis à mal par le perpétuel désordre des matériaux et des outils, et par la perspective de toute cette horde qui débarquera avec l'intention de fouiller les moindres recoins de notre logis pour en apprécier le potentiel de négociation. Une période déjà stressante dans la vie normale, imaginez la fatigue entraînée chez une femme en fin de gestation, devant assurer l'avant-garde auprès des trois autres louveteaux peu compréhensifs de par leur nature juvénile.

Une période, comme dit parfois. Une "passe"! Il faut saisir le momentum quand il se présente. Après tout, ce ne serait pas vraiment mieux de commencer les visites quelques jours après mon accouchement. Et puis, en mars, ce sera à nous de magasiner!

Un beau point positif dans toute cette histoire: a-t-on eu un mois de janvier? Si oui, moi je ne l'ai pas vu passer!! Je suis dans une phase de ma grossesse ou chaque jour devrait me peser, dans l'attente de la finalité. En lieu et place, je me tiens bien occupée et au mieux de mon efficacité, pour ce qu'il en reste.

Bébé sera bientôt là, nous nous reposerons ensuite.

*Est-ce que je viens vraiment de dire cela?*

Pfffffffff!

mercredi 20 janvier 2010

TAG des confidences



J'ai récemment été taguée par notre amie Grenouille Verte, qui a eu de fort beaux mots à mon égard, ce dont je la remercie gracieusement.

Il s'agit de faire sept confidences à propos de soi.

Les voici donc:

1)- Je n'ai occupé que quelques emplois ponctuels dans ma vie (technicienne en librairie, éducatrice de remplacement dans une garderie, caissière, factotome dans une petite PME, documentaliste pour quelques semaines). J'ai surtout usé les bancs d'école! Je possède deux DEC et un BAC qui ne me sont d'aucune utilité dans ma vie de tous les jours, mais j'adore l'école lolll

2)- J'adore tout ce qui est amer: thé, café, olives, chocolat noir, tout ce qui est vinaigré...

3)- Je suis une grande fan des amours éternels, qui durent toute la vie. Je réalise mon rêve avec un Homme merveilleux depuis 15 ans et encore pour longtemps j'espère.

4)- J'ai cru longtemps que ma famille s'arrêterait à deux enfants ;o)

5)- J'adore cuisiner, mais surtout les desserts et muffins! Je suis pourtant très douée pour les ragouts et les soupes. Ne me parlez pas des grillades dans la poèle, je rate tout (oeufs au plat, poitrines de poulet dans la poèle, etc). C'est Petit mari qui a cette tâche culinaire.

6)- Je suis pas capable de veiller tard, je m'endors rapidement, et j'ai peu de résistance au manque de sommeil.

7)- J'adore l'ordre et la méthode, même si la plupart du temps je vis dans un relatif désordre avec les enfants. J'ai appris à lâcher prise.

J'invite tous ceux et celles qui auraient envie de faire cette TAG à la copier sur leur blog :)

Citron!!!!! Le bon gâteau!



Dans mon périple "on explore le frigo pour trouver des trésors à cuisiner", j'ai retrouvé quatre beaux citrons biologiques abandonnés à leur triste sort. Tout de suite, l'envie d'un bon gâteau au citron pour accompagner le café s'est présentée, mon frère faisant justement un petit tour ce soir-là! J'ai parfois de ces envies qu'il faut satisfaire.

Cette recette toute simple est à se rouler par terre, en plus d'être légère au sens de pas si calorique, pour un dessert.

Gâteau citronné


Tiré de la collection Mini-livres Bon Appétit - Gâteaux rapides

350F --- cuisson 45 minutes
J'ai fait la recette dans un moule à pain en verre bien graissé et enfariné

Battre ensemble au mélangeur:
1/2 tasse de beurre mou ou margarine
2 c à thé de zeste de citron rapé
1 1/4 de tasse de sucre
1/2 tasse de lait
3 oeufs

Incorporez après avoir mélangé:
1 1/2 tasse de farine à patisserie (ici je fais toujours moitié blanc moitié blé dans les gâteaux)
1 1/2 c à thé de poudre à pâte
1 pincée de sel

Et pour finir: ajouter 1/4 de tasse de jus de citron frais pressé (préalablement à la même étape que la confection du zeste)

Mélanger à la cuillère de bois jusqu'à ce que ça soit lisse. Une belle pâte jaune joyeux :)

Étendre dans le moule et cuire de 45 à 50 minutes.
Saupoudrer de sucre à glacer pour décorer si désiré.

Miam!
Le vegetable stew s'en vient Femme libre, je t'ai pas oubliée ;o))

dimanche 17 janvier 2010

Libération




Je n'en ai pas parlé beaucoup, car je n'avais pas le coeur à la fête, mais nous connaissons actuellement et temporairement quelques problèmes d'approvisionnement budgétaire en raison d'une erreur dans la demande de prestation d'assurance chômage de l'Homme. Le lecteur habitué ne l'ignore pas, Petit mari est maçon. Janvier et février sont donc des périodes mortes auxquelles il faudrait idéalement parer bien à l'avance, et pendant lesquelles la vie se fait nettement plus frugale.

Peu avant Noël, je m'étais mise à porter davantage attention à nos dépenses familiales, notamment en matière de nourriture. Peut-être est-ce un ancien réflexe d'enfant élevée dans une famille aisée, mais toujours est-il que je ne regardais jamais vraiment avec attention les spéciaux, je ne "stockais" pas vraiment non plus. Aucune planification particulière. Bien sûr, ce n'est pas que je dépensais sans compter: forcément on doit avoir une certaine discipline quand on est maman au foyer d'une tralée avec un seule salaire, celui de l'Homme. J'y allais au jour le jour, et au goût du jour, tout simplement. Il faut dire aussi que ma fibre scientifique en matière de nutrition m'éloigne de la consommation de fast-food (souvent moins cher) et de la nourriture bas de gamme peu nutritive (ex: le congelé commercial en remplacement du frais, la charcuterie, etc). En d'autres termes, nous mangeons le plus souvent santé. Très peu de viande rouge, pratiquement jamais de charcuterie, du bio pour certains produits, etc. Difficile de cadrer de telles préoccupations avec un budget et une liste établie à partir des spéciaux.

Pourtant, je me suis livrée à un exercice du genre, peu avant les Fêtes. Et je dois avouer que je perdais au change à ne pas avoir tenté la chose par le passé. En novembre, j'ai commencé à acheter de ce que je prévoyais nécessaire pour les vacances des Fêtes, en quantité raisonnable, de façon à répartir mes achats sur une plus longue période d'allocation de fonds. Je suis tombée sur des essentiels à rabais, certes. Je me rappelle avoir acheté de notre bûche favorite à 3/5.00 et il m'en reste encore une au congélateur. Les quatre dindes à 0.77/lb nous ont nourri une bonne partie du dernier mois, il en reste une au congélateur qui sera cuite sous peu. Etc.. Vous voyez ce que je veux dire? L'idée n'est pas de courir absolument tous les rabais, mais de planifier à long terme ce dont on va avoir besoin et de l'obtenir au meilleur prix possible. Profiter de ce prix lorsqu'il passe est un réflexe salvateur.

Le titre de ce billet est libération. Faire un peu d'économie familiale a été libérateur à bien des points de vue. Le fait d'effectuer tous ces achats à l'avance me permet de créer des menus sur quelques jours sans avoir à mettre les pieds à l'épicerie ($). C'est vraiment réconfortant de savoir qu'on ne se pose plus la question qui tue chaque soir, et qu'en plus, on nourrit sa famille sans se faire manger la laine sur le dos par les grandes chaînes. Économie se faisant, je me retrouve de surcroît avec une abondance de denrées et de choix qui crée une impression de richesse là où auparavant, il n'y avait qu'impuissance et irritation devant les tablettes vides du frigidaire.

Pour en revenir à notre période creuse, c'est grâce à elle que je réalise cette semaine tout le bien fondé de ma démarche. Nous attendons des sous qui ne viennent pas depuis au moins deux semaines. Pourtant, de façon surprenante, je n'ai eu recours au crédit (et oui, quand le porte-feuille est vide il l'est vraiment!) qu'une seule fois et pour un tout petit montant, afin d'approvisionner les essentiels (couches, lait, fromage, oeufs). Nous avons connu des hivers autrement plus pénibles pour ce bout de plastique, tant notre manque de préparation budgétaire nous nuisait. Mes réserves baissent, certes, mais elles sont là pour ça: pallier aux périodes creuses!!! Je n'ai pas manqué de tout ce qu'il me fallait pour concocter des desserts délirants, et de bons repas santé. Chaque fois que je mettais la main sur une denrée achetée intelligemment à bon prix, je me félicitais d'avoir été aussi sage, et je me promettais d'être encore mieux préparée l'an prochain, forte d'une réserve que j'aurai accumulée et gérée toute l'année, cette fois. Facile avec les produits non-périssables, souci de rotation pour les denrées périssable, mais au final= économie!

Libération aussi parce que nous avons familialement vaincu dans les deux dernières années un démon qui nous affligeais tous, et qui vidait notre porte-feuille mieux qu'une période creuse puisse le faire. Je nomme le coupable: le restaurant. Un manque de planification au niveau des repas entraîne sans faillir une panique au moment des heures critiques de fin de journée où chacun en a son truck. Facile d'aller enrichir le Subway en de telles circonstances. Et bien, je ne peux me rappeler le dernier restaurant que nous avons fait en famille. Les enfants ne le réclament même plus! Par les années passées, il nous est arrivé de comptabiliser jusqu'à 60$ de restauration rapide par semaine, ce qui représente un paiement d'auto par mois!!!! C'était il y a trois ou quatre ans, quand nous avions seulement les deux grandes. Il va sans dire qu'il nous fallait remédier à cette béquille alors que nous envisagions d'agrandir la famille! Ce que nous avons fait! Prenez le temps de scruter vos habitudes en matière de restauration, peut-être aurez-vous des surprises.

Bref: simplement en y regardant de plus près en matière de consommation, j'ai pu faire la multiplication des pains et éviter que notre situation financière ne se dégrade. De plus, j'ai rendu plus agréable le quotidien alimentaire de chacun. Ça en valait vraiment la peine. Me restera à rebâtir mes "réserves" quand les fonds rentreront. Je pense que je viens d'ajouter une corde solide à mon arc de gestionnaire familiale. Une corde qui peut sembler évidente pour bien des gens qui la possèdent déjà, mais qui est un nouvel acquis pour moi: prendre soin des intrants et des sortants. Ce n'est qu'un début, par ailleurs.

mercredi 13 janvier 2010

Les recettes du post précédent ;o)



Puisque vous demandez, vous recevrez!
Dommage, je n'ai pas de photos pour mettre en appétit, cependant.
De plus, mise en garde, certaines recettes sont tout sauf santé *lol* Je pense notamment aux biscuits à la crème. Les carrés et les muffins contiennent des grains entiers, au moins ;o)

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Pour ce qui est des muffins chocolat-banane-canneberge, je me suis inspirée de cette recette-ci en mettant 1/2 tasse de canneberges séchées seulement, et en ajoutant 1/2 tasse de chippits de chocolat ;o). Comme j'avais de la crème à passer, j'en ai mis en remplacement du lait, mais je ne ferais jamais ça en temps ordinaire!

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Pour ce qui est des carrés aux canneberges: ça c'est ma découverte de l'année. Sur le même principe que les carrés aux dattes, il s'agit évidemment d'une couche de gruau, une purée de ce délicieux petit fruit, et re-couche de gruau. Pour ceux qui ont déjà leur granola préféré de carré aux dattes, pourquoi ne pas le conserver! Celui que j'utilise est divinement bien équilibré, parcontre!

Pour la purée de canneberge, la recette était sur le sac. Il s'agit de canneberges fraîches. C'est carrément une sauce pour la dinde, mais avec un peu de fécule, le mélange se fige juste assez bien. Et croyez-moi, c'est surette, sucré, merveilleusement bon. Surprenant!

- 340g de canneberges
- 1 tasse de sucre
- 1 tasse d'eau
- 1 c à soupe de fécule de maïs

Bouillir 10 minutes, laisser refroidir. Ça figera juste assez bien pour s'étendre.

Avoir sous la main un moule carré.

Mélanger ensemble:

1 tasse de farine
1 1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
1 pincée de sel
1 tasse de cassonade
2 tasses de flocons d'avoine

Dans ce mélange, défaire avec les doigts, un coupe pâte ou une fourchette: 1 tasse de beurre à la température de la pièce ou de la margarine!

Mettre une première moitié du mélange de gruau dans le fond du moule (moi je ne graisse pas le moule), la purée de canneberge refroidie, et ensuite le reste du mélange.

Cuire 350 degrés F pendant 30 minutes.

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Voici pour les biscuits à la crème... ahhhhhh je fais juste l'écrire et je les regrette hihihi!!!

Mélange #1: réduire en crème:

-1/2 tasse de margarine
-1 tasse de cassonade
-2 oeufs
-1/2 c. à thé de vanille

Mélange #2: 2 tasses de farine avec 2 c. à thé de poudre à pâte.

Mettre ensemble les mélanges en alternant avec 1/2 tasse de crème 15 ou 35%.

Déposer sur une plaque graissée ( ou pas), cuire à 350 pendant 10 minutes. Les biscuits seront moelleux. Moi je fais de grosses galettes pour ne pas qu'elles cuisent trop vite et dessèchent justement.

Le clou final: le glaçage. Toute la différence du monde!! ;o) C'est comme un petit sucre à la crème léger (que de texture, on s'entend!).

Bouillir 5 minutes:
-1/4 de tasse de beurre
-1/4 de tasse de lait
-1 tasse de cassonade

Retirer du feu, ajouter 1 tasse de sucre à glacer (sucre en poudre).

Refroidir 2-3 minutes en remuant. Étendre sur les galettes refroidies également. Le glaçage coulera, et figera, à mesure qu'il s'étendra sur les galettes.

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Voilà! Bonne cuisine!!
S'il y a des intéressés à mon stew de légumineuses, vous n'aurez qu'à faire signe!!
;o)

vendredi 8 janvier 2010

La cuisine maison



Pourquoi est-ce quand le budget rétrécit que la cuisinière en moi se porte le mieux? C'est comme un réflexe, un instinct, un appel provenant de la nuit des temps alors que la Femme devait assurer en permanence la survie de sa tribu en apprêtant de façon prolifique le maigre gibier traqué par l'Homme et rapporté du bois en plein hiver. ;o)

Je l'ai déjà dit: je fais des miracles avec les restants, je maximise à fond toutes les ressources, et c'est diablement plaisant pour tout le monde en plus d'être rentable! Mon Homme étant dans la construction, c'est une période creuse côté budget, alors il faut y veiller de plus près.

Pour les vacances, j'avais fait l'achat de quelques provisions de luxe habituelles en la circonstance: beignets, bûches, et compagnie. C'était pour moi une façon de décrocher de mon mandat de magicienne du sucre et de la farine de blé intégrale. À ma grande surprise, les quantités ne baissaient pas comme elles auraient dû, en compagnie de mes trois bibittes à desserts. J'ai demandé un jour pourquoi. Grande Ado m'a répondu que les desserts en question ne lui faisaient pas envie, et qu'elle ignorait pourquoi. À la blague, je lui ai lancé que cela devait être parce qu'ils goûtaient le commercial et le chimique au lieu de la bonne bouffe maison de mes blanches mains. Elle m'a regardé, et m'a dit, d'un air légèrement hébété: "c'est peut-être bien ça"! On s'entend que, venant d'une adolescente, c'est un aveu extraordinaire :-)

Quand la plupart des trucs achetés ont été avalés à la longue, par petite bouchées, je me suis remise à mes fourneaux et j'ai cuisiné des carrés aux canneberges et des muffins choco-banane-canneberges séchées à la crème fraîche. En 24 heures, il ne restait plus rien. Encore hier, je me suis risquée avec des galettes puisque j'avais ce restant de crème 15% à passer (1/2 tasse environ). Trop bonnes ces bouchées moelleuses avec un léger sucre à la crème par dessus!!! Il en reste deux, qui vivoteront jusqu'à midi, guère plus. Si j'attendais une preuve je l'ai obtenue! Mes mousquetaires sont bel et bien addicts à la cuisine maison!

Hier pour souper, c'était des légumineuses avec ma fameuse recette de Vegetable stew, genre de pot-aux-feux de trois sortes de haricot avec des courges, de l'aubergine, des champignons, oignons, ail et une tonne d'aneth! Miam! Aujourd'hui je fais une sauce à spaghetti! Je trouve tellement agréable d'avoir devant nous, le soir venu, une bonne assiette fumante d'aliments réconfortants. L'hiver, après tout, c'est le moment idéal pour exploiter toute cette gamme de recettes au four, ou mijotées longuement!

jeudi 7 janvier 2010

Une étape!




À près de 26 mois il était un peu temps!

Petite Fleur désirait conserver, jusqu'à tout récemment, son biberon du soir et son jus d'avant sieste, dans une bouteille pour bébé. Nous trouvions en effet qu'elle ne buvait que très peu au gobelet, quelques gorgées disparates ne comblant pas ses besoins.

Depuis un bon trois semaines, par contre, elle semblait incapable de terminer son biberon. Au début, nous pensions que la soif manquait. Puis, nous avons bien vite réalisé que l'intérêt n'y était plus.

Un bon soir, la bouteille a été remplacée par le gobelet sans aucune réaction, et depuis, c'est terminé pour de bon! Aucune demande! Ouf, ça commence! Notre bébé va grandir exponentiellement sous peu... Elle était prête.

Ce sera sans doute un autre type de combat à livrer pour le truc en caoutchouc dont j'ai peine à prononcer le nom, rendu à cet age hihihi! Elle y est très attachée, au point de la réclamer encore la nuit parfois, nous réveillant ainsi pour l'occasion. Ça aussi ça achève! Croyez-moi!

Mais je m'interroge sur le bon moment. Bien entendu, elle en a l'age! Garder une suce trop longtemps est bien mauvais pour la dentition! Mais comme j'accouche dans 40 jours, qu'est-ce qui me dit que les gallons que nous pourrions gagner en le faisant maintenant ne seront pas reperdus au lendemain de l'accouchement, lors de la réaction/régression naturelle suite à l'arrivée du petit nouveau dans la famille?

Nous avons l'intention de faire coïncider l'arrivée de bébé bedon avec le moment pour elle de quitter la bassinette pour un grand lit de grande fille (et non, c'est pas encore fait "honte"). Question de lui donner une sorte de promotion par rapport au nouveau-né. Pour le moment, elle ne cherche pas à descendre et elle grouille tellement qu'elle est pratiquement plus en sécurité avec les barreaux que sans! Mais le moment venu, peut-être acceptera-t-elle de se séparer de sa suce d'elle-même en allant dans le grand lit? Comme une grande fille? Bien entendu cela ne se fera pas du jour au lendemain, dès l'arrivée de bébé. Elle aura encore le choix quelques semaines, puisque je dispose d'un couffin dans ma chambre pour le nouvel arrivant. J'ai dans l'idée que ça pourrait fonctionner. Cependant je n'ai jamais eu à le vivre: déclasser un enfant de son lit, de sa chaise d'enfant transformée en berçante pour plus vieux, etc, au profil d'un nouveau bébé. Mes enfants ont une telle différence d'âge!

Ah! Plus je me relis, plus je suis drôlement mère poule hein? La suce, le biberon et la couchette passé deux ans! Pffft! Faut croire que j'en profite à fond *lol*!

M'enfin, elle arrivera à sa majorité comme il se doit, j'en suis sure! ;o)

mercredi 6 janvier 2010

Mon plus beau temps des Fêtes



... à vie!

Nul voyage ou épopée dans les vieux quartiers, pas vraiment de visite outre la famille immédiate pour le réveillon, pas non plus de restaurants même pas une seule fois, pas de gros party non plus, et même malgré le rhume: un vrai beau temps des Fêtes.

Je m'étais préparée à cette longue période parfois pénible lorsque les enfants s'ennuient. Étant enceinte, je savais bien que je ne pourrais pas faire les cent coups, et de plus, le budget ne nous permettait aucune extravagance. J'avais donc fait l'achat de trois jeux de société neufs, soit Uno Extrême, Connect Four, Trouble et Petite Fleur a reçu un jeu de mémoire qui a été apprécié également. J'avais de plus équipé la gang pour veiller tard avec le tout nouveau Guitar Hero 5. Pour compléter, provisions avaient été faites de toutes les sucreries et friandises préférées, en plus des desserts et mets traditionnels tels que les bûches, beignes et bouchées.

Bref, lorsque les vacances ont débuté, nous nous sommes laissés couler dans une routine réconfortante, pratiquement comme des gens isolés sur une île: complicité parfaite, dynamique attendrissante parfois, joviale aussi, ressourçante à coup sûr. Je crois bien que la qualité de ma vie de famille s'est élevée au-delà de toutes mes espérances. On a fait des tournois de jeux, choisi ensemble notre horaire de cinéma maison, cuisiné en synergie, gratté le violon, la guitare et le piano, pelleté en groupe, etc.

Le plus beau de l'affaire? Le tout s'est déroulé strictement entre nous! Les enfants n'ont pas eu le temps de réclamer sorties et amies. Elles étaient comblées par leur quotidien. Les deux soeurs s'avaient l'unes l'autres pour se désennuyer, se rendaient de menus services, s'épaulaient pour remplir des missions dans les jeux vidéo ou encore pour s'échanger les minutes d'ordinateur. Un après-midi, elles ont même lu en alternance un bouquin littéraire pour un devoir de Grande Ado. Trois heures d'intimité, les deux allongées dans le même lit, têtes rapprochées, chaleur partagée. Chaque fois que notre vie familiale menaçait d'être perturbée par un ou une invitée, les voilà qui rechignaient à l'idée de s'habiller pour faire figure, trop attachées à leur délicieuse farniente, passablement occupée malgré tout.

Plusieurs fois j'ai surpris des scènes tout-à-fait attendrissantes. Un jour, les trois filles glissaient dans la cour, les deux plus vieilles assurant la sécurité et le plaisir de la plus jeune. Une autre fois, elles intégraient bébé aux jeux de société, la faisant appuyer sur le dé, ou déplacer les pions... L'on dansait au son de la mini-radio MP3, en ronde effrénée dans le salon, partageait un restant de croustilles avec une remarquable équité, l'on se chatouillait, jouait à la caisse enregistreuse, aux autos, aux blocs... Bien peu pour les plus vieilles, ces dernières activités étaient surtout faites en fonction du bébé, gâtée d'attention et maternée à souhait. C'est Petite Fleur qui nous a redonné familialement le goût du jeu et de la magie. Depuis son arrivée, les filles s'entendent mieux, se sentent investies d'un rôle qui leur va comme un gant, unies par la même réalité alors qu'auparavant leur différence d'age avait tendance à les propulser dans des univers incompatibles.

Je les regarde, mon coeur se gonfle de fierté et je sais, au fond de moi, que de faire ces deux autres enfants "sur le tard" aura été la meilleure chose de toute ma vie. Les années qui les séparent, loin de les isoler les uns des autres, en font des complices magnifiquement assortis. Les avantages et les agréments de la famille nombreuse me reviennent chaque jour en tête, et dans le coeur.

Quoi qu'il puisse m'arriver pour le reste, je sens que j'ai touché à la quintessence du bonheur familial, ce qui était le grand rêve de ma vie. Certes, ce n'est que le début de tout. Mais je me sens déjà si comblée. Je désire que cette sérénité nous enveloppe longtemps, très longtemps encore.
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