jeudi 31 décembre 2009

La nouvelle année .. sous une montagne de kleenex!!




C'était mon anniversaire hier, trente-cinq chandelles, je l'ai passé en boule dans mon divan, le nez en choux-fleur. Pas de journée spéciale, pas de restaurant, juste une grande fatigue. Y en aura de meilleures, coup donc!

Mon frère, venu réveillonné à Noël, m'a laissé ce gentil cadeau que je cultive depuis avec hargne ;o)

Il faut que je me dise que je suis mieux de m'en débarrasser tout de suite (de ce virus) que de l'attraper la semaine de mon accouchement, n'est-ce pas? S'il fallait l'attraper...

Ce soir, la nouvelle année. Je suis invitée, mais je cherche désespérément l'énergie et le courage pour me rendre à la fête, sachant néanmoins que tout le monde accepte mon rhume avec grâce. J'aviserai pendant la journée, à défaut d'en être certaine dès maintenant.

Je profite de l'occasion pour vous refiler, non pas mon vilain virus, mais mes souhaits de merveilleuse année 2010. Que votre coeur sache trouver le chemin du bonheur, ou d'un plus grand bonheur encore si bonheur il y avait déjà!

--- Sérénité, amour, argent --- et réalisation de vos rêves les plus fous!

On se revoit en 2010!!

lundi 28 décembre 2009

En option




Noël vient de se terminer.

Pourtant c'est maintenant que je viens de trouver Le Cadeau Parfait pour la mère que je suis!!!

J'aurais dû demander au Père Noël de m'apporter les options manquantes chez mes enfants suite à une très certaine lacune dans ma commande, et ce probablement depuis le moment de leur naissance ;o) Il faut dire qu'elles sont pas mal parfaites, mais y a bien quelques améliorations possibles pour un meilleur fonctionnement ;o)))

Voici donc ma liste pour l'an prochain:

. L'option: je remets le lait dans le frigo après m'être servi à déjeuner
. L'option: je ramasse mes dégâts, sous toute forme, tels que les éclaboussures de douche ou de bain, les traces de confitures sur le comptoir de bois, les graines de chips dans le divan, les flaques de neige boueuses sous les bottes.
. L'option: je tire ma chasse d'eau après le gros ouvrage!!!!
. L'option: je referme ce que j'ai ouvert (panneaux d'armoires, porte du garde manger, etc)
. L'option: je range les jeux utilisés.

La série des R finalement!!
Et je pourrais continuer ainsi longtemps... comment négliger l'option "mettre son linge sale dans la manne au lieu de le laisser traîner sur le sol?"

M'enfin, je pense pas pouvoir tout demander cette année, et ce pour chacun des modèles dont je dispose ;o) Il faut être raisonnable!

Étrangement, ils sont pourvus d'un mode inusité dont je ne fais pas usage, et qui pourtant fonctionne à merveille indépendamment de ma volonté. Ils font la lecture de pensée spontanée. J'en ai déjà parlé *soupirs*... Mais même ce mode comporte des ratés: s'ils lisaient vraiment toutes mes pensées, ils sauraient ce que je pense en ce moment même!!! - Ramassez-moi tout ce bordelllllllll dans la salle de jeux - !!!

;o)

jeudi 24 décembre 2009

Bon réveillon!!!!!!!!


Je vous souhaite à tous et à toutes une belle période des Fêtes remplie d'amour, de retrouvailles familiales, de sérénité, de biscuits sucrés, de petits matins enneigés et de films blottis devant la télé.
Noël c'est un temps spécial, un temps d'arrêt, une nuit unique et magique qui passe si vite! Il faut en profiter, relaxer, décrocher et rire, rire! Et s'embrasser!
Joyeux Noël !!!!!!!
Mère Michèle et sa trâlée :)

mercredi 23 décembre 2009

Mon beau sapon!




... oua des fourets, que aime ta pa-u-e! Voilà ce que chantonne ma deux ans, en vagabondant de pièce en pièce pour admirer les décorations de Noël. Elle est drôle ma Petite Fleur. Je ne connais pas beaucoup d'enfants qui mémorisent aussi bien, parfois à mon grand damn ;o) Elle connait toutes les finales des phrases de la chanson Trois petits chats, récite tout son alphabet, beaucoup de comptines dont La p'tite vache à mal aux pattes!

Je n'ai pas encore déposé les cadeaux du Père Noël en dessous de l'arbre car je sais bien qu'un petit lutin dans la maison s'empresserait de tout déballer sous prétexte que le Grand Homme est enfin passé par la cheminée :o)) J'envisage de le faire ce soir, et de surveiller attentivement toute la journée du 24. La présence des cadeaux fera monter le suspense et la magie dans ses yeux.

Les vrais sapins, ceux de ma cours, sont enneigés magnifiquement ce matin. Malgré mon léger mal de tête et le stress résiduel lié aux achats manquants, je succombe à la sérénité tranquille des gros flocons qui nous mettent dans l'ambiance.

La vraie magie de Noël est entrée chez-nous à la fin des classes. L'Ado a décidé d'y mettre du sien, et l'entente avec sa soeur plus jeune est on ne peut plus cordiale. Elles "jouent" beaucoup, et traînassent en pyjama, multipliant les fous rires. L'absence de frictions, par un effort concerté de tous et toutes, fait que nous passons de très beaux moments en famille, tout simplement, dans notre cocon, sans souci, bien nourris et au chaud grâce au foyer qui ronronne.

C'est un temps des Fêtes qui commence très bien ici!
Et vous?

lundi 21 décembre 2009

Êtes-vous tous et toutes comme moi?



Débordé(e)s?

Il faut dire qu'avec la grosse bedaine de 32 semaines, je suis beaucoup plus lente que je ne le serais normalement! J'y vais à petite dose: chaque jour suffit sa petite commission, ou sa tâche ménagère...

Ce qui fait que je suis terriblement en retard!

Les enfants sont à la maison, l'Homme aussi depuis vendredi officiellement en vacances, le rythme de vie a été différent depuis. Mais l'Homme commence à s'enligner sur les travaux de la fin avant la vente, ce qui veut dire la cuisine au complet dans le temps des Fêtes. Donc, je serai doublement occupée d'ici peu à faire le bon second.

En attendant, j'ai peine à me structurer dans mes achats et dans le ravitaillement, avec ce rythme général. Mes cadeaux ne sont même pas terminés ...

Je fais ce que je peux! C'est bien ce que je m'étais promis, hein?

vendredi 11 décembre 2009

Les douceurs de l'hiver



L'hiver s'est abattu sur nous comme une vague de fond. Je blaguais mercredi après-midi (durant la tempête) en compagnie de Jolie Sportive, comme quoi une personne pouvait siester en automne, et se réveiller une heure plus tard en plein hiver. Les sapins ont revêtu leur manteau de janvier en un tour de main, des bancs de neige ornent maintenant les entrées, de la glace se camoufle sous un fin grain de givre, autant d'obstacles et de pièges pour la ventrue en fin de gestation que je suis.

Du coup, c'est la partie agréable de cette saison qui s'amorce. Elle durera au plus deux semaines, jusqu'au jour de l'An. Ensuite, je voudrai désespérément qu'il pleuve, qu'EL NiNo s'amène, qu'on en finisse au plus vite.

Jolie Sportive, comme toujours la plus près de maman, avait demandé à ce qu'on confectionne des biscuits de Noël ensemble. J'avais préparé la pâte la veille en sa compagnie. Quand nous nous sommes installées hier soir, Grande Ado s'est avisée qu'elle voulait aussi faire des gingerbreads. Comme je lui faisait remarquer qu'elle ne s'était pas impliquée dans la préparation, elle me regardait avec des yeux de cocker experts en supplication. *soupirs*



Pour finir, tout le monde a pu décorer les petits bonshommes tout chauds sortis du four. Même papa a voulu mettre sa touche! J'avais acheté une quantité énorme de décorations alimentaires, grâce à une erreur de prix à mon magasin fétiche pour les achats de Noël. Les filles se léchaient les doigts enduits de crémage et de toutes ces couleurs douteuses propres au colorants chimiques (bah, une fois par année, c'est pas si grave). Une heure trente de bon plaisir familial pour à peine 5$ d'ingrédients, en plus de la consommation ultérieure des petits délices. Et deux soeurs parfaitement complices, ce qui est tout de même une chose remarquable. Pas qu'elles se détestent en général, mais le quotidien ne permet pas toujours des rapprochements aussi francs. Souvent, elles en restent aux guerres intestines pour la meilleure place au divan, ou à qui jouera avec la petite dernière, véritable poupée vivante.

L'hiver a parfois de ces bons côtés ;o)

mercredi 9 décembre 2009

Coup de coeur: blog de gestion familiale/optimisation du porte-feuille/échec à l'endettement



Tous le monde est dans cette situation, à l'approche des fêtes. Y a comme une angoisse qui nous étreint à l'idée de devoir tourner les coins ronds avec certains cadeaux, certaines personnes, couper dans le gras, être limités dans nos plaisirs ou nos sorties, et finalement s'endetter lamentablement au moins jusqu'à l'été.

Mais si, le reste de l'année, nos finances ont été gardées en relativement bonne santé, l'impact fulgurant du temps des Fêtes peut être amorti facilement. Si, de plus, nous avons une bonne longueur d'avance côté provisions, une bonne idée de nos besoins, une planification adéquate des menus incluant quelques séances de popotte économique style sauce à spaggetti pour alléger le fardeau, alors là, on peut commencer à se relaxer le pompom vraiment.

C'est la logique qui nous est présentée dans ce blog: Ça vous coûte un bras, tenu de main de maître par une maman extrêmement terre-à-terre, je la soupçonne de travailler dans le domaine par ailleurs.

On y retrouve des chiffres clairs, des prises de conscience, des pièges mis au jour par sa plume incisive et son oeil d'économiste en herbe. Et que de bonnes initiatives surtout, pour surnager à travers toutes les dépenses qu'implique une famille, équilibrer le budget, repenser son avoir ainsi que son pouvoir d'achat de façon rationnelle, pour créer de la richesse à partir de ce que l'on possède déjà.

Le blog est jeune et prometteur, et je le suis assidûment.

Bonne lecture!

mardi 8 décembre 2009

Meilleur fudge à vie



Je déteste le fudge, le sucre à la crème, tout ce qui n'est que pur sucre.

Pourtant, quand j'ai détaillé rapidement de l'oeil les ingrédients de cette recette, je savais qu'il en irait autrement.

Point de sucre à glacer dans cette pure merveille, que des ingrédients simples, de bon goût, rien de prétentieux cependant, ou encore de complexe. Mais je n'ai jamais vu les enfants et Petit mari se disputer autant pour une petite douceur... Je vous le dis! Il s'agit du plus merveilleux antidote aux rages de chocolat. Préparation ultra simple, en 5 minutes c'est le cas de le dire. Fige rapidement, en raison de la présence des guimauves sans doute. Sublime!

J'ai pris cette recette chez la non moins sublime Tarzile, qui partage généreusement ses trouvailles culinaires et ses coups de coeur toujours variés, le tout teinté d'un art de vivre gastronomique qui ne cesse de me tenter! :o) Je la recopie ici mais je vous laisse le lien pour voir aussi les photos qu'elle a prise.

Fudge 5 minutes : un jeu d'enfant (la recette est sur cette page)

49 morceaux (dixit la compagnie Nestlé)

2/3 tasse de lait évaporé Carnation
300 g (1 1/2 tasse) de sucre granulé
2 c. à soupe de beurre
Une pincée de sel
500 ml (2 tasses) de guimauves miniatures
500 ml (2 tasses) de pépites de chocolat au lait
1 c. à thé d'extrait de vanille

Beurrer un moule de métal (8 pouces carrés). Tapisser de papier sulfurisé. Réserver.

Dans une grande casserole, verser le lait, le sucre, le beurre et le sel.

Chauffer à feu modéré jusqu'à ébullition.

Brasser avec une cuillère de bois pendant 5 minutes sans s'arrêter.

Après 5 minutes, éteindre le feu. Ajouter les guimauves, le chocolat et la vanille. Brasser jusqu'à ce que les guimauves et le chocolat soient fondus.

Verser dans le moule. Égaliser avec une spatule. Déposer le moule au frigo jusqu'à ce que le fudge soit ferme, disons pendant deux heures.

Couper en morceaux.


Bonne popotte :))

lundi 7 décembre 2009

Mère au bord de la capitulation!




Vous vous en doutez, ma maison est child-proof. Tous les produits ménagers et médicaments sont hors d'atteinte, le mobilier aux extrémités pointues a été entreposé, point de corde de stores horizontaux qui pendouillent, une barrière aux marches de l'escalier... Bref, toutes les mesures sont en places!

Alors, pourquoi, au nom du ciel, je continue d'éteindre les feux sans répit?? Mon terrible deux enfile découvertes par-dessus gaffes. La dernière date d'à peine quelques minutes. Je plie une brassée de linge quand tout à coup je m'avise de ce silence particulier, inquiétant bien évidemment. Je m'étire le cou pour apercevoir ma petite peste en train de vider un tube de crème à bébé (biologique et non-toxique heureusement) que je garde sur une étagère jusqu'à maintenant sécuritaire. Des myriades de petites boules de crèmes expulsées avec un talent déstabilisant, sur la table basse du salon. Et la petite bouille tartinée à fond jusqu'au raz des yeux...

Vendredi soir, monstrueuse terreur s'était enfermée dans la petite toilette du bas, et armée de la brosse de nettoyage, avait créé un lac digne des cygnes sur toute la surface du plancher de céramique (heureusement, ici encore). "Vraiment un mauvais quart d'heure pour papa!" s'est alors dit maman en caressant sa bedaine énorme, sauf conduit la gardant de toute implication dans le nettoyage du sinistre.

Tout ce qui a un potentiel, elle le trouvera. Elle dévisse maintenant tous les pots, ouvre toutes les portes, analyse consciencieusement toutes les occasions. Peu de murs ont échappé à ses gribouillis hâtifs, peu de livres aussi. Peu de contenants n'ont pas été renversés, peu de piles de linges sont demeurées intactes, le chien arrive à peine à manger... Notre oreille s'est mutée en un modèle bionique: une porte qui se referme doucement, un léger murmure au fond d'une pièce, tout déclenche l'alerte générale, souvent avec raison!

C'est de loin mon enfant la plus fouilleuse et la plus gaffeuse, de notre point de vue évidement. Pour elle, ce sont des victoires, de formidables expériences. Peut-être est-ce le signe d'une intelligence scientifique?

Ça se calme quand, ceci dit? Quand est-ce qu'on change d'étape de développement? Ça finit quand?

Car maintenant, la moindre petite envie de pipi menace de tourner à la catastrophe!
Quand elle nous sait immobilisés ou occupés, elle nous quitte avec ce sourire diabolique qui laisse deviner la machination en cours: profiter du terrain vague, de la brèche, de la faiblesse ennemie...

Au SECOURS!

vendredi 4 décembre 2009

Parmi les traditions de Noël...



Chaque année pendant le temps des Fêtes, je fais au moins l'achat de trois ou quatre nouvelles décorations de Noël. C'est ma façon d'investir à long terme dans une dépense que l'on a rarement les moyens de faire à grands frais, et aussi, une façon de souligner certaines années, certains évènements.

À l'arrivée de notre grosse caniche Royale, j'avais réussi à dénicher un ornement à son effigie, même couleur (noire) et proportions! Beauté nous accompagne en pensée cette année, ayant changé de famille depuis, mais nous ne l'oublierons pas grâce à ce rappel.

Cette année, c'est bébé garçon qui arrivera dans nos vies d'ici quelques semaines. Alors que j'accomplissais mon pélerinage annuel de décorations chez Canadian Tire (ne me demandez pas pourquoi ce magasin!!), je suis tombée sur ceci:


Ça m'a semblé parfait pour commémorer la naissance de notre toxon :) Même quand dix ans auront passé, cette mitaine parlera toujours de l'attente, du Noël où il nous a accompagné de façon toute spéciale, depuis ma bedaine rebondie.

Dans notre arbre figure plusieurs décorations qui ont traversé les années. Il y a quinze ans, moi et mon homme avions eu envie de créer notre patrimoine de Noël en peinant nos propres porcelaines (achetées aussi chez CT évidemment ... je crois que ça fait partie de la tradition finalement). Je nous revois, penchés laborieusement sur nos oeuvres en devenir, dans cet appartement qui renfermera toujours tant de souvenirs heureux, avec sa grande cuisine laboratoire et ses parquets de bois chaleureux. Voici un exemplaire de ce que nous avions réalisé:

Malgré nos soins, plusieurs sont abimées. Notamment cette année, avec Petite Fleur qui touche à tout, certains rennes de Noël, certains bonshommes de neige, ont perdu de leur superbe suite à une chute sur nos parquets de bois actuels. Ça fait partie de la vie! Mais il en reste beaucoup car nous avions vraiment bien travaillé à l'époque.

C'est une superbe idée d'activité en famille, la décoration de porcelaine pour l'arbre de Noël. L'an dernier les enfants en ont ajouté quatre à ce que nous possédions déjà. Elles en feront sans doute une ou deux de plus cette année :)

mercredi 25 novembre 2009

L'âge des frustrations



Quel est-il: 15 ans ou 2 ans? Ou trente-cinq ans? J'avoue être bien en peine de trancher la question.

C'est un fait, le feu de la frustration maternelle couve encore en moi comme un braiser mal éteint. Non pas envers la plus petite, qui elle ne fait que suivre la route bien établie et balisée par ses instincts, route qui la conduit en ce moment sur les pas de Dora l'Exploratrice, chercheuse de filons.

C'est envers ma quinze ans que se dirige tout ce fiel, alimenté par le souvenir de l'épreuve pénible que nous avons traversée par sa faute. Il me semble qu'à cet âge, on peut comprendre et anticiper... il me semble pourtant avoir tellement répété!

Je m'explique. Avant-hier midi, nous sommes à nos petites occupations, moi, Jolie Sportive et bébé, qui joue habituellement de façon très prévisible. Pas ce midi-là. J'entends bien un peu de fouillis de l'autre côté, dans la salle à manger, mais je ne m'inquiète pas substantiellement, habituée à ce que bébé choisisse cette pièce comme lieu de récréation.

Horreur et consternation lorsqu'elle en émerge avec les mains aux couleurs d'un Télétubbies: bleu électrique! Ciel! Du vernis à ongle partout, sur son gilet irrémédiablement condamné, sur les si mignons pantalons cargo neufs, sur les lattes du plancher providentiellement fait de bois, partout sauf dans son visage, chose que je constate instinctivement avec le plus grand des soulagement. Elle n'a pas été tenté de goûter à ce nouveau bonbon...

C'est tellement l'âge pour ça, deux ans et demi!!! Je pense que c'est le moment où les enfants sont les plus susceptibles d'attenter bien involontairement à leurs jours, en toute naïveté. Car à présent, notre Petite Fleur, elle dévisse, elle contourne les loquets, elle s'étire et s'empare, elle saute et elle se précipite, sur le mou comme sur le dur! *soupirs*

Un incident semblable s'était produit il y a deux semaines avec un crayon noir à maquiller les yeux. Grande Ado a pour habitude de laisser ses produits de beauté, fers et colifichets dans cette armoire antique à battants, terrain fertile pour les recherches exploratoires de la plus jeune. Bien au fait de cette désagréable manie, je lui ai souvent répété de tout retirer du dit endroit. Pourtant, régulièrement, un objet retrouve par enchantement le chemin de l'antre, probablement à la faveur d'un empressement matinal. Cette semaine, il s'agissait d'un vernis à ongle bleu électrique.

Cacophonie de pleurs et de directives alarmées, ce midi-là, alors que moi et Jolie Sportive faisions équipe pour limiter les dégâts. D'abord Petite Fleur, très à risque de mettre ses mains dans sa bouche ou ses yeux. Je n'ai pas de "remover" à la maison. Je déteste les produits chimiques, sous toutes formes. L'odeur de ce truc à décaper est une horreur en soi. Le vernis aussi, par ailleurs, dont les effluves ont vite fait d'embaumer la maison. Bébé s'époumone, complètement paniquée devant nos efforts: elle hurle que c'est terminé, que ses doigts ne sont plus sales. Pourtant, je passerai une bonne heure à retirer la substance au moyen de frictions avec de l'huile végétale et des serviettes humides de bébé (étrangement) pour ne pas abimer davantage sa peau rougie par le contact abrupt. Finalement, avec l'aide supplémentaire d'un peu d'alcool et de fixatif, et avec beaucoup de patience, j'arrive à tout enlever. Jolie Sportive quant à elle s'était attaquée au plancher, qu'elle a sauvé avec des éponges abrasives.

Dans un élan de colère, j'ai balancé toute la réserve de vernis de l'Ado à la poubelle. Dans les circonstances, je crois qu'une leçon s'impose. Quand elle aura le droit d'en acheter de nouveau, elle en prendra bien soin.

Ironie du sort, le lendemain matin Petite Fleur a déniché un mascara dont elle s'est enduit les doigts avec curiosité. D'accord, l'objet était dans le territoire de l'Ado (sa chambre). Cependant, peut-être est-il temps pour elle d'apprendre à regrouper ses effets dans une trousse, en un lieu sécuritaire? Elle est si désordonnée que ce seul exercice lui semble pénible. Pourtant, il lui faudra se montrer responsable de ses avoirs.

Misère!

Ce n'est pas facile d'être le Cerbère, la préposée à la sécurité, la maîtresse d'école et le juge de paix, le tout dans une même journée. J'ajoute: également la concierge. En effet, je termine enfin ce billet dont l'écriture a été soudainement interrompue par un accident de pratique à la propreté (lire ici que j'ai eu les deux mains plongées pendant un bon trois quart d'heure dans le nettoyage d'un caca répandu aux quatre points cardinaux)...

Tranche de ... discipline!

samedi 21 novembre 2009

Lyrisme



Rien à déclarer.

À part que...

Est-ce qu'il y a de quoi de plus plaisant que de sentir sa famille unie? D'observer les enfants en train de courir dans la cour un samedi matin, et s'amuser ferme malgré la différence d'age? De jouer une partie de carte avec sa moyenne tout en aidant la plus vieille à "réfléchir" sur un travail de français qui frise la philosophie?

Quoi de plus merveilleux que de ressentir profondément que chacun des membres de cette famille est à l'endroit où il souhaite être.

Après une fondue, nous allons projeter un film en famille, avec du pop-corn maison.

Le bonheur est si simple parfois.

lundi 16 novembre 2009

Noël ne me rebute plus





L'an dernier, j'écrivais à peu près à la même date (étrange comme la vie se répète), un billet sur le temps des fêtes que je sentais arriver à grand pas.

Il faut dire d'emblée que la donne n'est pas réellement différente cette année, voire même plus complexe! J'attends un enfant, je serai très "grosse" quand arrivera le moment des festivités, et comme c'est habituellement moi qui reçois, ce fardeau continue de m'incomber puisque dans la tête des gens, le party c'est dans ma maison et pas ailleurs! J'apprécierais vraiment être invitée mais il ne semble pas que ce soit dans l'air du temps.

Mais on dirait que cette année j'ai décidé de prendre le parti de l'optimisme. J'écouterai ma fatigue, on fera simple, et si j'ai besoin d'intimité je m'organiserai pour la créer, cette bulle familiale qui m'est si précieuse.

Au-delà de toutes ces considérations pratiques, je dirais que le lieu de la magie de Noël ne se retrouve pas dans la réunion, cette année. Il est dans une paire de yeux complètement et nouvellement ébahie par tout ce qui touche la fête tant attendue. Les plus beaux petits yeux de la terre sont ceux d'un enfant dont la naïveté est encore toute intacte, devant le sapin, devant les cadeaux, les décorations, la neige et tout ce tralala dont nous nous repaissons depuis tant d'années, et qui commence par ailleurs à nous faire parfois tourner en bourrique.

Il faut voir les grandes soeurs questionner sur la marche à suivre:

- Doit-on lui dire que le Père Noël existe, vraiment? Bien sûr, et pour les 5 prochaines années minimum mes chéries!! À vous de transmettre la magie que vous avez reçue, et qui subsiste encore dans un coin de votre coeur déjà un peu aigri par l'expérience de la réalité.

- Laissera-t-on des biscuits? Qui les mangera? Et l'histoire de la cheminée? Justement mes amours, papa a refait la tête de cheminée cet automne et depuis qu'il contemple son chef-d'oeuvre, il s'applique à raconter à notre Petite Fleur comment le Grand Homme descendra par le trou qu'il a fraîchement rénové! Il ne faudrait surtout pas couper court à tant de plaisir gratuit!

- Et l'arbre, le perchera-t-on sur une table comme l'an dernier? Mais non! Notre petit bébé est de plus en plus capable de comprendre les consignes à ne pas enfreindre! Nous n'aurons qu'à placer les plus précieuses et les plus fragiles en haut de l'arbre...

Et pour finir: quand est-ce qu'on décoooooore, quand est-ce qu'on fait l'arbre!!!!!??

La magie est contagieuse. C'est l'essence même de Noël qui nous est à nouveau accessible, ce bout de tendre enfance qui goûte le bonbon à la menthe et le chocolat couvert de dorures. Quand on dit que l'enfant est une richesse, c'est à cela que je le raccroche: la possibilité de goûter encore à ce que la vie a de meilleur, à travers les joies spontanées d'un coeur encore pur.

L'autre soir, nous sommes allés à la pharmacie. En entrant j'y ai tout de suite vu une série d'albums de Noël colorés en vente à des prix ridicules. Me voilà excitée comme une puce, et Petit mari perplexe, lui qui venait d'essuyer une longue conversation sur le budget à surveiller. C'était plus fort que moi, j'imaginais l'émerveillement de bébé et ça faisait ma journée, ma semaine même. Aussitôt, j'ai tendu l'avant-bras et commencé d'empiler mes précieux achats avec un sourire tout aussi précieux dans le visage.

Ce tantôt, en guise d'activité éducative, moi et Petite Fleur allons compléter un album à collants thématique des Fêtes.

Et je me plairai à penser qu'au moins encore pour quelques années, Noël nous apportera ce qu'il promet toujours: la paix, l'amour.

mardi 10 novembre 2009

Brèves



Grosse période côté scolaire ces temps-ci! Les examens de fin d'étape, les projets de Programme International, la pression quoi! Et au travers de tout cela, les enseignants qui s'absentent pour cause de maladie - possiblement celle du code postal - et l'envie presque irrésistible de glisser nos enfants dans des zip-locs et de les garder à la maison pour les protéger des vilains microbes (comme disait dernièrement un journaliste sur cyberpresse). Dire que les années précédentes, j'appréhendais plutôt la gastro ;o)

Hier après-midi, je me suis laissée prendre au charme d'une marche qui s'est éternisée de façon prévisible pourtant, vu ma destination passablement éloignée de la maison. Nous sommes rentrées à la belle noirceur, moi et Jolie Sportive que j'avais cueillie au passage à l'école, fatiguées à souhait. Je poussais bébé et les provisions achetées, soulageant pour quelques coins de rue la grande fille de son sac d'école passablement chargé. Pas raisonnable, tsss! Mais il faisait tellement beau!!! À cette heure, une faune importante de marcheurs peuple encore les rues; des enfants qui descendent de l'autobus, des vieillards qui prennent sagement l'air sur une asphalte sèche avant de ne plus pouvoir le faire en hiver... Bref, la ville vit, malgré le soir qui s'abat de plus en plus tôt. C'est peut-être le secret pour garder le moral malgré la saison justement: continuer à vivre! Novembre tu n'y arriveras pas cette année! Je suis bien trop occupée pour m'apitoyer ;-) Malgré que ce matin, je me suis levée avec une légère séquelle de cette expédition plutôt physique pour une femme enceinte de 26 semaines: un mal de dos à force d'avoir poussé dans les nombreuses côtes. C'est une marche d'au moins 5-6 kilomètres en plus!

Au retour, Petit mari avait commencé le souper. Après quelques instants de repos, j'ai entamé la préparation de petits gâteaux au choco-banane, car les dits fruits s'en allaient vers une pente dangereuse. Ma cuisine fait le bonheur des luncheux aujourd'hui.

Petite routine habituelle ces jours-ci! On se repose des petits microbes qui ont fait récemment leur entrée dans notre maisonnette. Même la plus vieille se couche à 8:30pm et avec joie en plus! Dodiche-dodo comme dirait notre Petit Fleur!

jeudi 5 novembre 2009

Comme chez Tim Horton: Muffins aux framboises!!




Je sais, la photo est floue... mais comme la chose est délice!!!
Enfin j'ai trouvé la recette de muffin aux petits fruits qui est une réussite assurée!!!
Je ne vous la donne pas! Je vous offre plutôt le lien, qui se trouve sur le blog d'une gentille copinaute qui ne cesse de chatouiller mes papilles ;o)

mardi 3 novembre 2009

Une journée entre filles





Hier matin, il y avait pédagogique. Je trouvais cette initiative excellente à l'issue de la fin de semaine toujours fatigante de l'Halloween et du retour à l'heure normale. Mes trois princesses ont pris le temps de vivre un peu, mais les deux plus grandes avaient une idée en tête: les magasins! Jolie Sportive a grandi d'un bon pied depuis l'hiver dernier, elle termine d'user les pantalons de sa soeur qu'elle porte depuis peu, du haut de ses 10 ans, alors que l'autre les avaient étrenné au secondaire I... C'est dire la différence de grandeur: ma sportive est au moins deux ans à l'avance! Bref: elle a besoin de vêtements neufs. Sa féminité s'épanouit ces mois-ci, et l'on sent bien que l'habillement commence à prendre une importance au niveau de son identité personnelle.

La plus vieille, quant à elle, caressait une idée fixe depuis ses toutes premières paies au jardin d'enfant: un manteau d'hiver hot! Puis il fallait aller au Dollorama, au IGA, au Bureau en Gros, pour toutes sortes de raisons.

Nous voici donc, après un bon dîner végétarien derrière la cravate, en route pour le monde du capitalisme. Alors qu'avec la Grande, tout est tâtillonnage, Jolie Sportive quant à elle opte pour l'efficacité: c'est un oui, ou un non. Elle et moi enfilons, et éliminons les modèles allègrement, bébé observant ce manège bien calée dans sa poussette, tandis que l'autre trouve le moyen de s'installer avec quelques morceaux dans une cabine voisine, et me faire sortir une bonne quinzaine de fois pour émettre une opinion parfaitement inutile sur une couleur ou un modèle. Je dis inutile car au final, elle avouera ne pas pouvoir prendre tel chandail ou telle culotte parce qu'une amie a la même, ou semblable... Grrr!

Pendant que je me livre à cette course folle, j'ai tout de même le temps de me faire remarquer que je suis actuellement en compagnie de mes trois, bientôt quatre enfants, dans un lieu public. Tout coule, tout roule, nous sommes très coordonnées malgré tout. Même bébé se montre patiente et conciliante, acceptant les bisous plaqués dans le front malicieusement, ou les petits chatouillis au passage. Une maman est occupée dans la cabine d'à-côté avec sa fille un peu plus jeune que l'Ado. Elle s'applique bien volontiers à oeuvrer comme habilleuse, et je les entends rigoler parfois, tout comme nous le faisons. Elle pose discrètement un regard sur nos activités, je dirais qu'elle essaie de déterminer le nombre d'enfants qui m'accompagne. J'en tire une certaine fierté: j'en ai encore pour de longues années à m'offrir ce plaisir de voir mes filles papillonner, se mirer dans la glace, offrir des moues satisfaites, ou des yeux quémandeurs. En tant que magasineuse invétérée, je suis dans mon élément ;o)

De retour à la maison, et même pendant le trajet, nous parlons sans arrêt de la vie, de l'amour, des choses du coeur, du futur, des métiers, de la grippe et des façons de conserver la santé (!!). Grande Ado est à une étape ou elle essaie de se projeter, d'imaginer ce que sera sa vie professionnelle, sa vie de couple, ce qui l'attend bref. Je lui répète que tout, ou presque, repose entre ses mains. Elle me fait remarquer qu'elle ne connait pas beaucoup de familles fonctionnelles comme la nôtre, ou les parents sont amoureux, et le mode de vie "normal" (selon elle bien entendu ;o). Ça me fait un petit velours au passage, évidemment... Ne travaille-t-on pas si fort pour leur transmettre quelque chose? Elle assure qu'elle désire profondément un minimum de trois enfants dans sa vie d'adulte, mais qu'elle ne commencera pas aussi tôt que moi (fiou! ma belle). C'est pour moi un très bon moment de prendre discrètement le pouls de ses aspirations secrètes, de son être intérieur. Et cet être se révèle loyal, intègre, entier, avec des valeurs familiales émergentes, pour mon plus grand plaisir.

Décidément, ces journées entre filles sont à répéter. J'ai autour de moi une équipe formidable, et une si belle mission à faire advenir les conditions nécessaires à l'épanouissement maximal de chaque membre. Je commence à penser que mes filles sont durablement connectées à ce milieu sécurisant et affectueux que mon Homme et moi tissons autour d'elles. C'est ma paie, toute la raison d'être de ce à quoi je tiens.

vendredi 30 octobre 2009

L'alphabet commence par Q



Petite Fleur n'a pas encore 25 mois, mais elle ne cesse de nous impressionner de jour en jour. Tellement que parfois, j'ai un peu peur de ne pas la suivre, voire même de la retarder!

Ce matin, j'ai entrepris de lui aménager un espace/kit bricolage car elle n'aime rien de plus que le dessin, et toutes ces petites choses dont s'entourent ses grandes soeurs: collants de toutes formes et de toutes couleurs, livres, feutres... Bien entendu, elle débute: je m'assied donc avec elle et lui dessine ce qu'elle désire, pendant qu'elle m'observe ...goulûment je dirais! lol

De son côté, les œuvres en sont encore au stade de gribouillis mais je suis confiante d'avoir notre premier "bonhomme" avant Noël. Pour le moment, elle teste les différentes couleurs, qu'elle connaît toutes par leur petit nom, même le mauve ou le orange. On s'entend qu'elle ne prononce pas encore fushia, tout de même ;o)

Ce midi, j'ai eu une belle surprise. Alors que je lui écrivais son nom sur une feuille, afin de la familiariser avec l'écriture, elle m'a fait une drôle de demande. Elle me dit: "dessine tuuuu". ??? Quoi?

Sur ce, elle se lève et cours au réfrigérateur. Depuis sa fête, début octobre, il est pour elle un espace de jeu. Sa marraine lui a gentiment offert ce bidule:

C'est le Magnet-o-Lettres de Leap Frog. Un objet à batterie fredonnant une petite phrase courte pour toutes les lettres de l'alphabet. L'enfant choisit la lettre aimantée qu'il veut insérer dans l'espace et aussitôt chose faite, la chanson commence: "s c'est sssss, comme dans soupe, chaque lettre fait un son, s c'est ssss"!

Petite Fleur cherche avec application le fameux tuuuuuuuu, et déniche rapidement la lettre Q !!!! Comme si c'était chose normale, elle me regarde en haussant les épaules et l'insère dans le creux pour faire jouer sa chanson. Q c'est kkk ...

Heuuu, c'est drôlement efficace ce machin! Et le cerveau de la petiote aussi! Cela prouve une chose: il n'est jamais trop tôt pour commencer l'éveil. Je n'ambitionne pas de lui apprendre la lecture avant son entrée à l'école, mais il y a tant de plaisir dans l'apprentissage! Tant de fierté! Nul besoin de préciser que j'étais "flabergastée" et elle l'a bien senti, du haut de ses deux ans! Je lui ai demandé de me montrer la lettre de son nom et elle me l'a pointée avec succès (acquis de grand-maman lors de son dernier passage). Un enfant de cet age, ça n'oublie RIEN.

jeudi 29 octobre 2009

La pression monte



Quel sera cet automne? Et ce Noël? Je n'ai même pas décoré pour ma fête préférée, Halloween! Trop occupée à lire, m'informer, m'inquiéter. Tout ce branle-bas de combat a fini par nous atteindre: il suffit d'être en onde à la radio ou la télévision pour être inondés. D'abord il y a vaccine-ou-pas: une pression à laquelle il est difficile d'échapper! À force de tourner la question dans ma tête, j'en suis venue à l'immobilisme: on verra comment ça évolue. De toute façon, le vaccin n'est pas disponible pour tous en ce moment.

C'est là qu'entre en ligne de compte la tension quotidienne. Avant-hier, pendant que je suis à l'épicerie, Grande Ado m'appelle en panique de retour de l'école. "J'ai mal au ventre, j'ai mal à la tête, je me sens maaaaaaal!". Ça y est, de me dire! On devra faire face maintenant, c'est notre tour. Au final ce n'était réellement qu'une simple gastro-entérite (c'est rendu qu'on est contents d'avoir la gastro HA Ha Ha!). Mais tous les scénarios catastrophes qui nous sont venus à l'esprit, toutes les mesures envisagées, et la peur au ventre, toujours... C'est absolument invivable! Pourtant, si elle l'avait eu ne serait-ce qu'il y a deux semaines, nous l'aurions vécu très différemment.

Au mois de septembre, le vaccin n'était pas d'actualité mais la grippe circulait tout de même! Ce qui a changé? La campagne médiatique. Je suis tellement plus capable d'entendre parler de tout ça! Et en même temps c'est plus fort que moi! La stratégie que nous avons choisi d'adopter pour notre famille (non-vaccination pour le moment) exige de se tenir au courant de l'évolution de la situation, jour après jour!

Deux cas cette semaine à l'école de Jolie Sportive. Combien de temps pour qu'elle nous la ramène?

Mais en même temps, en mars et avril, il y en avait eu aussi!
Si le vaccin avait existé à ce moment, beaucoup se seraient précipité!
Et pourtant: les cas de grippe actuels sont tout aussi bénins qu'au printemps. Excepté qu'on est "dans la saison"...

Difficile de gérer tout ça quand on est enceinte.
Difficile d'accepter que les enfants continuent de fréquenter les écoles qui sont en ce moment des nids d'incubation.
Difficile d'échapper à la peur, tant du virus que du vaccin.

Difficile de garder son sang-froid, mais nécessaire pourtant. C'est une grippe, pas la peste bubonique! Pourtant les gens commencent à se bousculer aux points de vaccination. On voit des réactions parfaitement égoïstes, là où y a de l'homme, y a de l'hommerie, réactions du genre "je ne veux pas mourrrrir"! Des personnes âgées, pour beaucoup, qui se sentent déjà vulnérables face à la vie, tandis que la jeunesse a habituellement de son côté la force et la résilience. Des gens appellent pour avoir des passe-droits, se présentent carrément sans y être appelés, tentent de contourner le système en accompagnant une personne à risque, etc. Certains ont des attitudes carrément révoltantes. C'est ça la panique. Créé de toute pièce par la sur-information, la pression gouvernementale qui s'était initialement opérée face à la crainte d'une résistance à la vaccination dans la population. Maintenant, allons-nous rassurer les gens? Allons-nous relativiser? Insister sur le caractère bénin de la très grande majorité des cas? Parler de la faible incidence de ce virus, au final, dans les pays où l'hiver a déjà frappé plus tôt dans l'année? Non, il faut croire que les médias apprécient ce climat de sensationnalisme. J'en suis écœurée. Profondément.

Le virus du Nil (rendu où lui??), la vache folle (on en parle plus?), le SRAS (évanoui dans la nature?), la listériose (vieil ami s'il en est un), C difficile (c'est réglé cette affaire-là?) et aujourd'hui la grippe H1N1! Est-ce encore une grosse bulle médiatique? Parions que oui.

Par contre, mes ulcères d'estomacs eux, seront bien réels.

Je vous prie d'excuser ce billet de plus sur la blogosphère. Considérez-le comme une thérapie, un exutoire, une soupape de sureté.

mardi 27 octobre 2009

Le paradis pour un père et sa fille





Des bonnes galettes aux pépittes de caramel, du temps devant soi, un jeu de dame et une maison chaude :-)

samedi 24 octobre 2009

Se prémunir contre les infections: ça coûte pas cher d'essayer!!



L'heure n'est pas au consensus. L'on peut être pro ou anti-vaccination, téméraires comme terrorisés, lire à droite ou à gauche, pencher pour oui un jour et non le lendemain. C'est un réel débat de société, à saveur médicale, qui se joue actuellement.

En attendant, l'hiver est à nos portes, et grippe ou rhume, il n'est jamais plaisant d'être malade. J'ai déniché sur ce site quelques trucs auxquels j'adhère complètement. Je les mets d'ailleurs pas mal tous déjà en pratique. Ce sont des petits gestes qui diminuent (rien ne peut jamais garantir à 100%) les risques d'infection. Je vous les partage avec générosité :oD Vous pouvez également les trouver à l'adresse insérée dans le texte. La partie "si vous avez des symptômes" présente à mon avis un intérêt plus nouveau.


Se protéger autrement de la grippe ou du H1N1

En cette période critique ou plusieurs se posent des questions sur les effets secondaires de la vaccination, voici des gestes simples qui peuvent nous aider à nous prévenir de la grippe ou à diminuer toute prolifération du virus en cas d’infection.

Il faut savoir que le H1N1 tout comme les autres types de grippes, infectent les conduits respiratoires et que les seuls portails d’entrée sont les narines et la bouche/gorge.

Pour se prévenir:

1. Se laver les mains fréquemment.

2. Éviter de se mettre les mains dans la figure inutilement.

3. Manger des aliments et boire des jus riches en Vitamine C – On peut aussi prendre des capsules de vitamines C enrichi au Zinc.

4. La vitamine D3 est aussi l’un des suppléments les plus efficaces pour traverser la période hivernale et pour notre santé en générale.

Si vous avez des symptômes : (j'ai laissé la partie anglaise qui donne bcp plus de précision)

1. Se gargariser la bouche, deux fois par jour avec de l’eau salée, ou bien du Listerine si vous ne faites pas confiance à l’eau salée. Gargariser prévient la prolifération du virus. Gargle twice a day with warm salt water (use Listerine if you don’t trust salt). H1N1 takes 2-3 days after initial infection in the throat/ nasal cavity to proliferate and show characteristic symptoms. Simple gargling prevents proliferation. In a way, gargling with salt water has the same effect on a healthy individual that Tamiflu has on an infected one. Don’t underestimate this simple, inexpensive and powerful preventative method.

2. Se nettoyer les narines avec de l’eau tiède, salée, soit avec des tiges de coton trempée dans l’eau salée ou à l’aide d’un Rhino Horn ( c’est un outil très efficace qui peut aussi réduire les symptômes dû aux allergies, à l’asthme et à la sinusite ). Clean your nostrils at least once every day with warm salt water. Use Cu-tip or Rhino Horn – It’s very effective in bringing down viral population.

3. Boire des liquides chauds, thé, tisane, etc. Cela a le même effet que de se gargariser, mais en plus, cela pousse les virus vers l’estomac, là où ils ne peuvent pas survivre. Drink as much of warm liquids as you can. Drinking warm liquids has the same effect as gargling, but in the reverse direction. They wash off proliferating viruses from the throat into the stomach where they cannot survive, proliferate or do any harm.

Tous ces moyens sont à notre portée et peuvent nous éviter de nous rendre à l’hôpital inutilement.


C'était mon petit clin d'oeil du moment à l'ambiance actuelle dans laquelle nous sommes constamment replongée.

Prenez soin de vous autres!

jeudi 22 octobre 2009

Candeur devant la blancheur



Ce matin, l'heure était à l'émerveillement. Pas pour moi, qui voit déjà se profiler des moments moins agréables tels que le déneigement de l'auto, parfois même le dés-enlisage, puisque j'habite au pays de l'hiver. Ni pour Grande Ado qui est restée au bercail en raison d'un, fictif ou réel, mal de ventre: comme par hasard, le malaise survenant drette le même matin que son test d'endurance à la course en éducation physique... misère! Bah, j'aimais pas cela non plus donc je comprends un peu: elle se reprendra aux trois autres!

L'émerveillement était pour notre Petite Fleur. SA première neige à vie! Je veux dire, sa première expérience consciente de neige! Après le premier aperçu au sol, depuis la fenêtre de l'étage, nous descendons en bas et j'ouvre la porte pour cueillir un peu de matière (mon cerveau avait envie d'écrire autre chose commençant par m) précieuse et la lui présenter respectueusement. Mouvement de recul devant l'inconnu, mademoiselle ne veut pas toucher. Tanpis, je laisse rouler ma balle par terre, ce qui fait immédiatement la joie du chien. Curieuse, elle touche du doigt timidement. Un peu plus tard, lorsque sa grande soeur proposera la première initiation totale à l'extérieur, c'est la ronde: un-deux-trois-go chante bébé à tue-tête! Il fallait voir avec quelle concentration elle nous observait en train de faire les préparatifs d'usage (ajustement des bottes, des mitaines, etc).

Puis, dehors dans le vent frais du matin, l'émerveillement.



L'hiver est vraiment une saison faite pour l'enfance.

lundi 19 octobre 2009

La ménagère en moi




...a horreur de "perdre" un aliment gâté, oublié, ou en quantité insuffisante pour être utilisé efficacement. Je suis une vraie raide dingue du ménage du frigo: ordre, méthode et plein-emploi.

C'est ainsi qu'hier, sans dépenser un seul penny et à partir de petits restants, j'ai pu tirer de mon frigo un excellent potage de citrouille/carottes et de délirantes galettes à la crème sure et caramel. Nous avions mangé un chili la semaine dernière et un demi-pot de crème sure trainait dans le fond des tablettes, menaçant de sombrer dans une cruelle négligence. Faites à partir d'une recette glanée au hasard sur internet, je vous jure qu'elles étaient complètement, magnifiquement, superbement délicieuses, ces galettes. Et quel sentiment de profonde satisfaction: voilà nos dollars bien réinvestis! Bien mieux que de la moisissure!

Il me reste encore un petit fond de lait Eagle brand (concentré sucré)... Certainement, je vais trouver un petit dessert à concocter vite fait pour mes oisillons, ce soir!

Par les temps qui courent, le moindre aliment doit être exploité au maximum si l'on ne veut pas grossir inutilement une facture déjà follement enflée. Mes galettes, coût 0$ si l'on considère que j'avais déjà fait une première utilisation de l'ingrédient en question, m'ont fait sauver plus de trois dollars, le prix d'une boite de biscuit.

Et comme la bouffe disparaît à la vitesse grand V dans les grosses familles, inutile de dire que c'est utile de cuisiner souvent/rapidement/efficacement et intelligemment.

Tranche de vie!

dimanche 18 octobre 2009

Mercure dans les ampoules fluocompactes: PASSONS LE MESSAGE!!



L'information est largement répandue, mais beaucoup de gens semblent prendre la chose à la légère... pourtant!

Petit article résumant bien la situation ici: mercure-dans-les-ampoules-fluocompactes.

vendredi 16 octobre 2009

La vie est un long fleuve tranquille



Tout reprend toujours son cours. Peu importe l'épreuve, ou le chagrin, le fleuve coule et la vie continue, imperturbable. C'est une bonne chose. La vie nous entraîne à la vie, malgré une certaine volonté, parfois, à figer les choses, les souvenirs, les pensées, dans un ultime espoir pour ne rien perdre de ce qui reste fugacement, en dedans.

J'ai ma mère à la maison cette semaine. L'entente est plutôt cordiale, pour une fois. Malgré nos ages respectifs, il nous arrive encore souvent de mal nous comprendre ce qui est triste car il faut profiter de chaque moment. Nous sommes très différentes, et nous travaillons à accepter ce fossé depuis au moins vingt-cinq ans. Ce qui aide: personne n'a de mauvaises intentions, que de l'amour, et des attentes parfois déçues. C'est étonnant parfois comme deux personnes animées des mêmes dispositions peuvent, par des modulations de niveau de langage, d'expression, de traits de caractère (impulsivité, sensibilité, autorité...etc.) en arriver à se sentir étrangères l'une à l'autre. On appelle cela être, ou pas, sur la même longueur d'onde. Je suis FM, ma mère AM, nous nous croisons parfois.

La saison froide est en train de surprendre toute notre planification de rénovation. Il fait si froid la nuit: impossible de peinturer le balcon. Certaines choses doivent être accomplies avant l'hiver et nous tirons de la patte. C'est un peu contradictoire de considérer les agents immobiliers, et les futures maisons, sans être prêts pour vendre. Il me tarde de trouver cet équilibre.

Je vous remercie sincèrement pour vos condoléances dans le billet précédent. Ce furent de beaux aurevoirs malgré le long voyage. Je n'ai aucun regret d'être allée malgré que j'appréhendais ce moment depuis deux ans au moins. J'ai pu renouer avec oncles, tantes et cousins, prendre des nouvelles de chacun. Ce sont toujours des minutes uniques, et chaleureuses que ces retrouvailles avec des visages qui ont marqué l'enfance.

Je suis arrivée deux minutes avant la cérémonie, avec Petit mari et Grande Ado. J'ai pris place à l'avant tel que d'aimables vieilles dames me l'ont indiqué. Puis j'ai attendu ne sachant rien du déroulement. Quand j'ai vu le cercueil gonflé de roses d'avancer dans l'allée, et toute ma famille derrière, je n'ai pu retenir mes larmes plus longtemps, moi qui me maîtrisait si bien depuis l'annonce de la nouvelle. Tous ces visages, que j'entrevoyais à travers mes larmes, et qui me retournaient ce regard triste mais entendu, cette sympathie qui se passe de mots tant elle est réciproque... Des sourires tendres, des sourires francs, des êtres bien vivants et familiers que pourtant je ne côtoie plus depuis des lustres. Grand moment d'émotion, nécessaire, noble, rassembleur. Faut-il toujours la mort pour rassembler les familles frappées par la diaspora?

Grande Ado s'est comportée dignement, mais elle a flanché quand elle a vu son grand-père s'écrouler dans son banc, les épaules courbées et houleuses, la main portée au visage pour masquer sa faiblesse pourtant bien légitime. L'Homme réduit humblement à sa plus simple expression. Si difficile aussi de voir toutes ces femmes dignes dans leur chagrin, dressées dans la tempête, mais tellement ébranlées. Leçon de vie pour elle, mais en même temps, occasion de palper tangiblement les liens qui unissent les êtres de même sang. Puisque elle ne connait aucunement la famille de son père biologique absent depuis sa naissance, elle n'a que "mon côté" de sa généalogie qui lui soit vraiment propre. Toute cette famille élargie, elle ne l'avait jamais rencontrée en vrai. C'est dire depuis combien d'années je ne les avais pas vus moi-même.

Petite Fleur se réveille et je dois m'arracher à ce récit. La vie m'appelle, je ne peux me défiler. Je suis une Femme, et les femmes sont les pilliers.

vendredi 9 octobre 2009

La vie donne, la vie reprend ...



Aurevoir Grand-maman Bea!

Je continuerai à faire ta soupe au vermicelle et ton gâteau au chocolat à mes enfants, pour perpétuer ta mémoire.

C'est trop triste les départs, surtout quand ils sont irrévocables.

À 94 ans, mourir dans ton sommeil était sans doute la meilleure chose, puisque tu perdais tant de cette qualité à mordre dans la vie qui t'a tellement fait Femme à mes yeux.

Je suis orpheline d'aïeux en ce monde. Tu étais la dernière. Tous, savions que ce jour pouvait venir sans avertir. Savais-tu vraiment, que je t'aimais? L'as-tu su?

Mauvais coton.

Reviendrai bientôt en meilleure forme.

samedi 3 octobre 2009

Je vous présente....



Petit bébé bedon garçon, surnommé affectueusement bébé-Lou, à 20 semaines de grossesse!




mardi 29 septembre 2009

Les formes





Je parle des miennes.

S'il y a une chose qu'une femme enceinte gère bien, c'est l'arrondissement de sa bedaine. Elle l'exhibe le plus souvent comme un trophée d'honneur, la preuve ultime, la consécration de longues semaines d'espoir.

Ma bedaine est une mascotte ces jours-ci. Jolie Sportive l'embrasse doucement en même temps que moi lorsqu'elle va se coucher. Petite Fleur fait souvent la remarque du bébé caché-dans-bedaine en tapotant de ses petits doigts (ouais, on verra bien ce que tu vas en dire ma toute belle quand le protagoniste de cette mise en scène sortira vraiment de sa cachette!!!) Papa s'endort souvent le visage dedans, allongé de tout son long sur le divan, la tête sur mes genoux. Je sens son souffle chaud réchauffer cette petite boule qui commence à peine à bouger.

Mais il y a une chose dont je me serais bien passée car il me semblait que je n'étais pas si mal servie. Le garde-manger qui s'épanouit à outrance! V'savez bien de quoi je parle n'est-ce pas? De cette personnalité qui prend les devants, de cette tablette si pratique! Le seul et unique avantage des montagnes nourricières est le suivant: conserver vivant, intact et sans cesse renouvelé, le regard et l'intérêt de Petit mari sur mes formes de femme. Chose parfois difficile à faire pendant la grossesse.

Juste pour cette raison, je veux bien les supporter encore quelques mois. Mais misère, mon corps avait-il besoin d'en faire autant, surtout après trois enfants? Il me semble que l'usine à lait avait déjà une structure et un fonctionnement ayant fait leurs preuves? Avais-je vraiment besoin à nouveau de google map sur fond de chair rose, je fais référence ici à l'impressionnant réseau de veines bleutées tapissant la surface des rondeurs poitrinaires de la multipare que je suis!!!

Il semble que oui ;o)

Excusez-là! ;o)

Bloguer dans la traversée du désert




Je vais le dire sans détour. Depuis que je suis enceinte, je me trouve plate. J'avais comme habitude de bloguer sur tout et sur rien, presque spontanément, et régulièrement surtout. Maintenant, je blogue encore, mais dans ma tête.

Combien de billets ai-je pondus dans la douche, ou en train de regarder bébé enfiler laborieusement son bol de céréales. Lettres mortes, comme on dit. Ces billets sont dans les limbes, auprès des projets et des tâches que je repousse sans cesse soit par fatigue, manque de temps ou en raison de l'esclavagisme forcé à tout ce qui compose ma vie de mère, et qui doit passer avant le reste.

Quand l'inspiration monte, et que je dois différer son exultation, il m'est parfois difficile de la retrouver. Mes billets étant davantage des "pages de notre amour" que de fidèles compte-rendus quotidiens, leur rédaction demande un état d'esprit particulier, que j'appellerais béni, et qui se fait plutôt rare ces temps-ci dans ma vie, entre deux pinceaux et une échographie, entre l'apprentissage de la propreté et les leçons à répéter. J'essaie, très fort. Peut-être devrais-je bloguer plus léger? Est-ce que cela continuerais de répondre à mon besoin?

J'ai pensé souvent fermer cet espace, mais je m'en sens incapable. J'aime comment je me sens lorsque je couche mes petits moments de gloire familiale sur la toile. J'aime ce que je lis dans vos commentaires. Et combien j'aimerais retrouver le temps, et surtout le feu sacré, comme au début.

Je voulais simplement le dire. À vous toutes qui depuis un moment avez constaté l'irrégularité de ma plume, et même celle de mes commentaires sur les blogs.

Courageusement, j'en fais le constat. Cependant je suis lucide.
Il ne saurait être question de fidélité pour une chose inconstante, qui ne nourrit plus sa propre existence comme elle le devrait.

Mea culpa.

dimanche 27 septembre 2009

Avalée



J'éprouve parfois cette sensation étrange d'avoir été avalée par ma maternité, entrainée par voie de conséquence suite à une série de choix, englobée entièrement par la vocation. Mon quotidien empli de trivialités n'offre que peu de temps pour le questionnement. Tous mes actes sont dictés par les incontournables qui sont le lot de chaque journée. Les étapes s'enfilent, s'alignent, les saisons s'écoulent et ainsi, il en va de ma vie.

Pourtant ce matin j'ai nagé jusqu'à une île hors du temps. Dans le creux de mes couvertures, aux petites heures du matin, j'ai retrouvé avec bonheur la chaleur et la douceur de mon âme soeur. Nous nous sommes regardés sur le rivage de nos existences communes, seuls au monde pour quelques minutes, aimantés par ce qui nous a toujours réuni, sous le charme d'une magie que nous étions visiblement heureux de voir s'opérer. Nous avons remué le passé pendant un long moment, renouant en quelques mots avec nos premiers instants, notre rencontre, nos premiers "nous", il y a de cela plus de quatorze ans. Chacun notre version du coup de foudre qui nous a frappé, des anecdotes rigolottes nous menant aux fous rires, des attendrissements sur ce que nous étions alors dans notre jeunesse... Nous avons la chance de vieillir ensemble, comme le dit la chanson. Je le porte toujours en moi tel qu'il fut dans sa jeune vingtaine, il garde en lui le souvenir de mon corps, de ma spontanéité juvénile, de mes traits tendus par mes vingt ans fraîchement sonnés... Nous sommes tout à la fois, le passé et le présent, soudés, et mouvants.

L'appel de bébé, du fond de son petit lit, a mis un terme à ces instants qui nous avalaient entièrement. Papa est allé cueillir son rejeton pour blottir son petit corps entre nous, tel un trait d'union entre nos deux coeurs. Rires, regards entendus, complicité. L'accalmie s'est terminée par un pipi dans notre lit ;o) C'est un autre chapitre. Une autre journée qui commence sur le chemin de notre parentalité. Je peux entendre le bruit de ses pas sur le gravillon, tous près des miens. Oui, nous sommes toujours nous. Nous n'avons fait que multiplier le nombre de marcheurs. Pour l'instant, ils vont sur notre chemin, puis ils choisiront un jour le leur.

jeudi 24 septembre 2009

Le bon second



C'est ce que je suis présentement à la maison, quand mon Homme y est. Je seconde. Je fais rouler la maisonnée pendant qu'il peint le salon au primer et échafaude déjà sa fin de semaine occupée aux cadres intérieurs des fenêtres, vous savez celles qu'on a fait installer toutes neuves l'automne ... dernier!

Notre automne est un véritable compte à rebours. Il faut qu'à Noël, tout soit terminé. Beaucoup de choses sont derrières, mais il en reste tant!

En attendant: je prends les bouchées doubles puisque je n'ai plus quatre mains comme par le passé. C'est simplement pour quelques semaines, mais c'est OUCH!

Je me regarde et je me trouve pas si mal débrouillarde, cependant. Meilleure que ne l'étais ma mère aux fourneaux, plus présente aussi pour la tralée, bien que parfois j'évalue à la baisse la qualité de mes interactions avec elles. J'oublie que je suis enceinte, je suis fatiguée et j'aurais besoin de m'isoler dans une bonne doudou et une chambre calme. Je me trouve poche, parfois. À bien y penser, c'est un peu ce qui fait le charme d'une première grossesse je trouve: cette possibilité de repos à volonté, surtout après le retrait pour celles qui travaillent.

Heureusement, il me reste encore la sieste de bébé pour déguster mon thé vert en toute quiétude. Quand loupiot y sera aussi, ce sera encore plus rock'n roll pour quelques mois, mais au moins nous serons deux à traverser la tempête. Je serai bien secondée. Les travaux seront terminés dans la maison. ENFIN! Je n'en peux plus de cette vie de rénovations perpétuelles!

Allez, encore un peu de courage!

mercredi 16 septembre 2009

Ah la famille!



Je viens tout juste de terminer de torcher, oui c'est bien le mot, torcher un immense dégât de bébé, ayant précipité son bol de céréales (heureusement en plastique) sur le bois franc. Du lait partout, le chien complètement sali d'avoir reçu la majorité du bol sur la tête!!! Dix minutes de perdues dans l'espace-temps! Petite Fleur n'a jamais fait ça, et pour cette raison la plupart du temps je la sers dans des plats en porcelaine, comme nous. Heureusement, mon instinct m'aura sans doute averti silencieusement pour cette fois.

La journée avait mal commencé de toute façon, avec ce que je crois être une luxation de la mâchoire du côté gauche, suite à une toux incontrôlée. Car oui, je tousse en diable, au point d'en faire de l'incontinence (de femme enceinte on s'entend!!). Je suis pourtant en forme, ce sont des restants qui peinent à me quitter! Je suis attachante, que voulez-vous! *soupirs*

Bébé ayant mouillé son lit, j'ai mis le pied en bas ce matin avec dans les bras, le contenu de ma première brassée du jour. D'un même souffle, j'ai aussitôt aperçu la tonne de linge qui m'attendais déjà, Grande Ado ayant pris soin de descendre le panier du haut parce que sans doute, elle manque de linge à-son-goût! C'est décidé, dans la prochaine maison, elle fait elle-même son lavage de pantalons/chandails! Elle aura 16 ans, elle peut aider!

En ouvrant l'ordinateur du bureau, qui se trouve à être également mon entrée arrière de maison, je pose mes jolis orteils dans une mare de sable venue de je ne sais où. Voilà le chien encore mouillé (du lavage rapide suite aux céréales) qui passe et transforme une partie de ce sable en amas de boue. Les souliers de tous et chacun sont épars, sans doute déplacés par les bons soins de bébé, ou encore par quelque fouille archéologique destinée à retrouver une paire convoitée. Il me faudra un meilleur système de rangement des souliers au nombre que nous sommes, je me réserve ça pour la prochaine maison, bien entendu! pffft! Elle est porteuse de bien des attentes cette maison ;o) Le salon n'est guère mieux: une salle de jeu improvisée! Il ne me restera plus de place pour sortir un sautoir, ou un second siège d'appoint pour bébé Simon! Heureusement que nous... déménageons!

Je suis encore fatiguée de la veille puisque j'ai dû cuisiner rapidement et abondamment, et laisser ensuite la cuisine propre pour papa qui a assuré le tour de garde pendant que j'allais à une réunion de parents. Un pâté chinois, une minestrone, un gâteau à la salade de fruit! Le frigo est vide cette semaine malheureusement, alors je dois coordonner ce qui reste ensemble pour créer des repas satisfaisants. J'y arrive, mais c'est de l'ouvrage!!!

À peine ma dernière bouchée avalée, me voilà dans l'auto avec Jolie Sportive, déjà en retard de cinq bonnes minutes. En marchant vers l'entrée de l'école, je m'aperçois que j'ai oublié d'enfiler des souliers décents. Je porte encore aux pieds mes sandales CROCS que j'utilise comme des pantoufles d'intérieur tant leur couleur est affreuse: rose fushia! Quelle honte! Me voici donc, bedaine devant, en grande robe classique, avec des pantoufles roses. Ah! Je m'assume assez facilement dans toutes les situations, heureusement!

Au retour, tout était plus calme. Grande Ado avait terminé ses devoirs de maths et flânait sur l'ordinateur pendant que papa terminait de nourrir bébé qui se délectait de ma minestrone de haricots. Je me suis sentie heureuse de la savoir ici, ma grande. Je venais de croiser son amie, à vingt heures passées, dans la rue à la pleine noirceur, avec une copine à peine plus grande que ma moyenne... Je suis peut-être pas normale, mais moi, à la noirceur, mes enfants sont dans ma maison, ou encore occasionnellement dans la maison de quelqu'un d'autre et je me déplace pour aller les chercher. Il faisait froid, en plus, hier soir. Je me demande bien ce qui peut retenir une ado si loin de ses pénates et d'un bon bain chaud. M'enfin, je me plais à penser que la mienne, elle est bien à la maison, en famille. Elle aime prendre le temps de vivre. Elle est pas si compliquée au fond, si je compare à d'autres.

J'ai terminé cette journée harassante comme à l'habitude, endormie devant la télévision suite à des efforts désespérés pour suivre le fil de quelque émission.

Et ce matin, une autre journée de labeur se profile. Je compte bien saisir l'occasion de penser un peu à moi aujourd'hui en prenant l'air. Et comme toujours, je rentrerai à la maison, les joues fraîches et le coeur content de retrouver les miens. Petit mari sera sans doute de retour puisque je marche souvent en milieu d'après-midi et reviens vers les seize heures. Il sera occupé à quelques tâches extérieures et abandonnera le tout quelques minutes pour venir à ma rencontre. Mon coeur battra un peu plus vite alors que mes yeux caresseront sa silhouette si familière venant vers moi, ainsi que son sourire franc, bien que fatigué. Un sourire même un peu soulagé de me voir rentrer. La rançon de tous les efforts, c'est le bien-être ressenti dans un instant comme celui-là.

Ah! ma famille! Je suis la mère et la femme, l'infirmière et la cuisinière, je suis le centre et l'enrobage à la fois, je suis là. Je les aimes tant.

lundi 14 septembre 2009

Moi et l'activité physique: une lutte à finir



Je me tape ces jours-ci un bon petit rhume sans fièvre, bien invalidant mais de faible gravité, accompagné d'un mal de gorge atroce. Probablement que mes allergies ont favorisé le terrain, comme on dit! J'espère que je paie maintenant pour avoir la paix plus tard!! Quoi qu'il en soit, je vais mieux aujourd'hui.

Assez pour faire une bonne marche de deux heures à un rythme modéré. C'est toujours la même histoire. Je suis peu active parce que je suis toujours seule pour faire de la marche, ou tout autre sport. Je déteste marcher/courir/me baigner seule. Et au moment du départ, je suis invariablement assaillie par les même hésitations: et si j'en profitais pour me reposer à la place/il me semble qu'un petit roupillon serait bienvenu/et puis j'ai du lavage, etc.... Toutes les raisons sont bonnes. Pourtant, un coup décollée, je savoure le grand air et l'action avec une telle intensité que chaque fois, je me fais la leçon pour la prochaine fois: y aller sans excuses possibles. Ça fait tellement de bien!

Et ce soir, je suis moins fatiguée. Et ce soir, je suis un peu plus guérie que ce matin. Que du positif dans l'activité physique modérée. Belle surprise en prime: malgré mes dix-huit semaines de grossesse, mon cardio est fidèle à ce qu'il a toujours été, soit acceptable. Pas d'essoufflements, pas de douleurs, pas de palpitations, et ce malgré un rythme de marche soutenu. Je craignais d'en avoir perdu depuis ma courte période d'entraînement en avril (on s'en souvient héhéhé). Mais non, finalement :) Ce qui veut dire que j'ai trois beaux mois d'automne devant moi pour faire un conditionnement physique modéré malgré ma grossesse. De belles grandes marches, du tonus et de l'endurance, un acquis pour l'après également.

dimanche 13 septembre 2009

Consommateur averti!



Vous vous apprêtez à faire un achat important, vous hésitez encore sur le commerce qui fera l'objet de votre attention pécuniaire? Vous souhaitez choisir un fournisseur de télécommunication qui ne vous fera pas damner soit par sa facturation bordélique (on sait de qui je parle là...) ou encore par ses mesures plus que douteuses pour conserver ses clients? Peu importe le domaine, j'ai trouvé de bonnes lectures enrichissantes sur le site : http://www.riposte.ca/

Il n'y a pas d'ajout au site depuis 2007. peut-être est-il déménagé? Je l'ignore. Mais je ne croirais pas que les histoires soient pour autant "passées dates"...

Au fond c'est comme un site de critique, et certains n'y vont pas de main morte ;o) J'ai pu notamment en apprendre davantage sur le fonctionnement absolument tordu des fameuses garanties prolongées... J'ai été bien prévenue également du service pourri chez un fournisseur électronique de renom débutant par F ....

Je vous suggère cette lecture à temps perdu!

Belle découverte! Et belle façon de garder son argent dans ses poches!

mercredi 9 septembre 2009

Les 40 ans de chéri



Est-ce que c'est moi ou les allergies fessent fort cette année??? J'ai constamment le nez irrité, sec, bouché ou les yeux larmoyants ... Et ma grande vient de me rapporter un gros rhume à la maison, le premier de l'année scolaire! Qui l'attrapera? C'est à suivre!

La fête maintenant! Comme on dit en québécois: un beau petit party bien agréable! La température était de la partie ainsi que l'humeur des convives. La surprise n'y était pas pour ce qui est du cadeau mais pour ce qui est du golf et de l'identité exacte des invités qui allaient être présents, monsieur a été bien servi :) J'avais préparé un lunch en cachette que je lui ai remis dans les mains avec une paire de bas en lui souhaitant bon après-midi, alors qu'il redescendait en sandale après avoir pris une douche. Il m'a regardé sans comprendre, puis mon frère dissimulé derrière lui, a tapé sur son épaule en le saluant bruyamment, puis en l'invitant au golf pour l'après-midi en compagnie de mon père. Petit mari a bien ri, les yeux illuminés d'un plaisir évident. Ils sont partis dans la minute. Un autre ami l'attendais la-bas, ce qui a complété l'effet surprise!

Moi j'ai cuisiné tout l'après-midi, et j'ai été aidée par ma mère et ma belle-soeur pour tout organiser. Nous n'avons pas eu trop de quatre heures pour tout boucler, mais tout était fin prêt à l'arrivée des fêtards. Bon vin, anecdotes de golf pimentées et blagues suivies invariablement par des fous rires collectifs. Il était bon d'être bien entourés! Nous avons mangé de la fondue chinoise, puis dégusté un immense gâteau sur le thème du golf. Tout s'est admirablement enchaîné, chacun profitant à fond de l'ambiance et se laissant tenter par un petit verre de plus ;o) Cela se sent quand les gens sont bien, quand ils sont à l'aise.

Moi j'ai eu un peu de misère à terminer la "run" car je commençais à avoir des contractions de fatigue sur la fin. Petit mari n'aura 40 ans qu'une seule fois et ça se fête, coûte que coûte :O) Au final, j'aurai eu besoin du dimanche en entier pour récupérer mais je m'en suis bien sortie :)

Voilà!

lundi 7 septembre 2009

Vaccin pour la grippe H1N1



Je ne tiens pas à partir de débat ou même en discuter, bien que je lirai tous vos commentaires ;o)

Je ne le fais pas pour convaincre ni rien.

J'ai simplement trouvé ce document fort intéressant.

http://www.rolandsimion.org/IMG/pdf/Vacciner_ou_pas.pdf

C'est important je pense de "saisir" toutes les sources d'information et les aspects d'une situation avant de décider.

vendredi 4 septembre 2009

Tu grandis!



Tu ne t'éveilles qu'une seule fois la nuit, je suppose qu'il faut se compter chanceux étant donné ton historique, bella!

Tu réussis, du haut de tes 23 mois, à enfiler la cassette VHS dans la fente, ou plutôt à pousser celle qui en était ressortie rembobinée, puis à prendre place sur le divan comme tes soeurs le font si bien. Je te surprends, tu me regardes avec défi, agitant ton petit corps d'excitation mal contenue. Je t'aime.

Tu manges de mieux en mieux avec les ustensiles, et ceux-ci nous révèlent avec de plus en plus de certitude que tu seras ... gauchère!! Spécial, personne ne l'est dans la famille, même élargie :)

Tu adore tout ce qui a trait au plein air, tu ne manques pas une occasion de filer au fond de la cour à travers les sapins, ça doit te donner l'impression de t'enfuir, n'est-ce-pas?

Tu fais la grasse matinée chaque matin, pour le moment. Maman adore, elle a le temps de déjeuner! Il faut dire aussi que tu ne te couches pas très tôt, neuf heures en moyenne ce qui est beaucoup trop tard pour une enfant de ton age. Difficile de te coucher à huit heures quand, dans le corridor, il y a encore tant d'agitation causée par tes soeurs qui font leurs ablutions du soir, discutent ou se chicanent!

Tu ne te laisses pas marcher sur les pieds, ça non! Tu as un caractère bien trempé! Pas l'un de ceux du terrible deux, vraiment une volonté inflexible, une nature déterminée. Je suis mieux de me préparer mentalement pour la suite, hein? ;o)

Tu parles comme je n'ai jamais vu parler un enfant de cet age. Un vrai moulin, chaque mot correctement employé, un commentaire sur tout. Un peu normal quand on considère toute l'attention dont tu fais l'objet de par tes grandes soeurs!

Tu fais une fixation sur les horloges, adore le climatiseur (??), et les ventilateurs! Probablement parce que tu remarques que ces objets sont communs à toutes les maisons, tous les restaurants, etc.

Pour la première fois, tu as réclamé en passant devant, "came glacée mado" ... Seigneur, c'est vraiment une étape, ça! Y-a-t-il quelqu'un qui ne comprenne pas ce jargon? ;o)

Tu fais des tours de blocs, fait rouler des autos, toute seule comme une grande.

Tu étends toi même la crème hydratante sur ton petit corps.

Tu nous dis des mots comme "namourrrrrr", bisou, colleux, calins.

Tu n'est pas très encline à commencer le petit pot mais je ne force rien avant tes deux ans bien sonnés.

Et puis, tout va tellement vite!

jeudi 3 septembre 2009

Je ne pouvais pas faire dans la simplicité pour une fois?




Avec la Fête qui se profile cette fin de semaine, j'avais en secret moult détails à régler. Je n'en suis encore qu'à la moitié de mes courses, et mon ménage se résume jusqu'à maintenant à la lessive et à l'entretien quotidien. Il fallait d'abord survivre à la rentrée, chose faite et poussière qui retombe lentement, même celle des prises de bec ;o)

Hier soir, sous un prétexte fallacieux, j'ai mis mon chum à contribution pour nettoyer le terrain, voir à la piscine, tondre, etc. J'ai argumenté qu'il nous fallait prendre des photos du terrain encore vert puisque la vente de la maison se ferait en hiver, vraisemblablement.

Mais, non contente de cette apparence de simplicité dans la marche à suivre, j'ai insisté en fin de semaine dernière pour que nous débutions les travaux pour notre chambre à coucher, de plus en plus consciente de l'arrivée du froid, qui empêchera tout net la peinture intérieure, vu ma grossesse. Conséquence: nous dormons mal, et depuis 6 jours, dans le salon. Petit mari fait des journées de 14 heures pour boucler le tout avant la fin de semaine, car il est au courant que nous avons un souper de fête! Quelle idée de fou! Mais je suis si heureuse qu'un tel bond soit accompli, c'est un réel progrès face à nos objectifs incroyablement serrés. C'était un gros morceau, la chambre: de la démolition, de la peinture, des moulures, des cadres de fenêtre, alouette. Bébé arrivera en plein hiver, pas question de lui faire vivre cela!

Bon, je cours faire le reste des commissions, nous sommes jeudi et la première visite arrive demain soir :)

Je ne sais si Petit mari se doute de quoi que ce soit, mais j'agis en mode surprise autant que je peux, gardant le secret sur TOUT. C'est tellement difficile de tout cacher à quelqu'un avec qui on est habituellement en totale fusion! Toute une expérience ;o)

lundi 31 août 2009

Superficialité




L'on pourrait penser que, lors de ces matins un peu agités à l'enseigne d'un retour-renouveau-début, les plus jeunes enfants sont à coup sûr les plus difficiles à gérer.

Surprise! Ici l'ordre est inversé.

Ça commence avec un chialage en bonne et due forme parce que madame veut ajouter sa nouvelle paire de denim, lavée la veille mais encore humide, dans ma brassée de sécheuse presque sèche... Heille, tu prends ton nescafé égal la grande ce matin! Toutes les autres paires sont sèches, et semblables. Crois-tu vraiment que la teinte plus pâle de ta nouvelle paire, qui te manquera cruellement on dirait bien, aurait pu te donner l'assurance et le calme que tu sembles rechercher en vain en ce matin de rentrée scolaire?? Fin de l'histoire: elle l'a fait séché grossièrement au séchoir à cheveux et l'a enfilée encore poisseuse!!! 0ooo flabergastée ici la madame ooo0

La voilà encore en petite tenue alors qu'elle est sensée reconduire sa petite soeur, puis vagabondant dans la maison avec ses souliers pleins de boue. Une petite séance d'aspirateur avant le départ, voilà ce dont elle rêvait?? Toute cette course et cette désorganisation en raison d'un seul objet, un instrument du diable...

Qui a inventé le FER PLAT batinssse!!!! Je vais le lui brancher solide dans le c***!!!! GRRR!!! Trois quart d'heure de lissage sur l'heure et quart de disponible, un déjeuné sauté, un désordre semé ça et là, et pour finir, un lunch bâclé et OUBLIÉ SUR LE PAS DE LA PORTE!!! Un brossage de dent au fond du lavabo de la cuisine avec en prime, les crachats laissés en souvenir, trop pressée pour rincer le tout faut croire! pfff! La canne de thon déposée sur le sac à poubelle noué, au lieu d'être rincée et mise au recyclage. Le chien qui passe par là et termine les restes de thon sur le plancher, évidemment. Le fromage laissé ouvert sur le bord de la table, à la merci de la dite gent canine, et la préparation de poisson restante abandonnée entre la margarine et le pain.

CRIME! Je pense qu'un enfant de maternelle pourrait faire mieux! J'ai une sérieuse job de mère à accomplir je pense! Un peu de maturité que diable, quand est-ce que les quinze printemps vont paraître??? Pour commencer, terminé le plaquage jusqu'à nouvel ordre. Je l'entends déjà hurler... Pourtant tout l'été, elle a laissé vaguer ses longs cheveux! Le party est fini ma grande! Maman est en pleine montée d'hormones ce matin!

Non mais!

Bonne rentrée à tous les petits lutins :)))

ET bon lundi de vacances les mamans hihihi!!

samedi 29 août 2009

Prélude d'automne




Avant hier les confitures aux framboises, hier les fraises entières congelées et le coulis de fraise, le tout pour des recettes ultérieures, et aujourd'hui, une batch de betteraves rouges!

La fièvre de l'automne s'est emparée de moi?? C'est forcément cette température!

Bientôt les pommes et les citrouilles!

Décidément l'automne est MA saison!

Cette année avec les travaux pré-vente, le terrain est une charge en trop pour nous. Cependant, il faudra bien le faire tout de même! Et la tête de cheminée qui s'écroule, et le petit muret qui s'effrite, objet de litige entre nous et notre auguste voisine...

Au moins, ça bouge!
Je crois bien que l'été, avec son côté statique, son côté pause, farniente et tout, dure un peu trop longtemps pour moi.

lundi 24 août 2009

Réflexions presques vides



- Euhhh, le soir tombe, sept heures et vingt... WTF?

- Je veux même pas savoir la température de ma piscine... c'est pas mal fini je pense bien...

- C'est une semaine de dernière minute: fournitures, rendez-vous, tout doit être prêt... pourquoi on court autant! C'est juste le début des classes, pas Noël!

- J'ai une crime bine de papille gustative d'irritée sur la langue. Ça m'énerveeeeee!

- Tiens, il fait moins chaud, on va pouvoir recommencer la popotte!

- Quel est ce mal de tête qui m'a affligé toute la journée? Allergies saisonnières je pense bien...

- Pourquoi, au nom du ciel, est-on toute la gang si fatigués et avides de sommeil alors que nous devrions pourtant être ressourcés?

- Bébé a refusé de faire sa sieste au centre d'achat... désagréable, désagréable...

- Ouin c'est pas mal ça, vais mettre mon pyjama vu qu'il fait presque noir, coup donc! Pis comme à chaque année, je suis à la veille de commencer à chialer que j'en ai pas assez profité, de la clarté estivale du jour jusqu'à tard en soirée... ;o)

samedi 22 août 2009

Le four à pain - ou la télépathie en action




On ne côtoie pas quelqu'un pendant quinze ans de suite, en totale fusion, sans que ne se développe des liens outrepassant le mode de la parole ou même celui du non-verbal. J'ai toujours su que moi et Petit mari étions en communication profonde, mais j'ignorais que j'étais incapable de lui cacher quoi que ce soit.

Car justement, je m'étais mise au défi, pour ses quarante ans, de lui préparer un surprise-party en tenant ma langue jusqu'au bout. Je croyais pouvoir lui cacher la chose, aussi j'ai brodé mon histoire autour d'un souper simple, avec des amis simples, et peu de flafla, de façon très crédible. J'ai bien tenu le coup, et rien n'a paru.

Depuis des années, Petit mari désire un four à pain. Nous n'en parlions plus depuis longtemps. Mais il y a deux mois, j'ai rêvé que je faisais du pain toute la nuit. Lui racontant mon rêve, il réitéra devant moi ce désir. Je crois bien que ce rêve m'a été "transmis" par lui. Toujours est-il que, racontant également ce rêve à mon amie, celle-ci me suggère de lui offrir le four pour sa fête, ce que je m'empresse d'accepter, surtout qu'elle m'offre de contribuer!

Le four est acheté, bien caché, et les jours se succèdent lentement. Je me surprends à me délecter par anticipation, en rêve éveillé, de son expression, sa surprise totale, lors du grand jour. Je me félicite de lui cacher enfin quelque chose pour la première fois dans notre vie de couple, sauf peut-être lui avoir menti quelquefois sur le coût d'un morceau de vêtement (rougeur sur mes joues ici ;o))

Cette semaine, nous recevons (encore, et oui!) le sac de circulaire. Comme toujours, monsieur s'installe rituellement et feuillette son Canadian Tirelire. Son regard est aussitôt attiré par le four à pain soldé en page couverture. Il accourt presque pour me montrer sa trouvaille, et me presse de reconsidérer le budget, ce que je décline naturellement, un sourire au lèvre. Toute la soirée, il revient avec cette idée, sans lâcher le morceau. J'ai beau argumenter: ça doit être une fin de marque, un modèle cheap...etc. Rien n'y fait! Mais il renonce en fin de soirée, et la poussière retombe en apparence. Je m'en tiens quitte pour une bonne frousse, et savoure déjà l'anecdote que cela constituera, une fois la surprise dévoilée.

Le lendemain, il arrive du travail et monte me rejoindre dans la chambre, tout poussiéreux de mortier, les bottes à cap aux pieds et le visage barbouillé. Installée nonchalamment pour ma sieste, je l'écoute me dire qu'il a pensé au four toute la journée, comme une obsession, et qu'il faudrait faire vite. Encore là je tente de faire diverger la conversation, rien n'y fait. Je lui déclare alors impulsivement de-ne-pas-insister! Il devine alors toute l'histoire et rigole de bonheur, tout content de savoir son désir exaucé. Et moi, déçue de voir mon secret s'éventer!

Par quel fichu hasard s'est-il entiché de cette idée maintenant alors que depuis plusieurs années on en voit partout des fours à pain soldés?

Parfois cela me dépasse! Je ne fais que m'incliner devant les forces et les attaches qui nous régissent. Fichue connexion des âmes, va! ;o)

dimanche 16 août 2009

Il me semble que pour revigorer ce blog...



...ça serait pas si mal de refaire le template!

Je suis due pour un vent nouveau hihihi!!

J'y songe, j'y songe ...

By-the-way, j'ai de la difficulté à instaurer une fonction commentaire qui me permettrait d'intégrer tout le monde sauf les anonymes... Pas que je n'aime pas les anonymes, mais j'ai toujours ce troll qui vient faire des siennes en causant de Sarcozy :oS J'apprécierais qu'au moins un détenteur d'un compte Google, ainsi qu'un détenteur de tout autre accompte genre wordpress ou autre (Open ID?) me laisse un commentaire pour me rassurer à l'effet que je n'ai exclu personne...

En attendant, je continue de faire les fournitures scolaires et terminer l'été en beauté! Je ne vous oublie pas!

Je vous reviens avec le temps plus frais. Vraisemblablement, la chaleur m'avait coupé l'inspiration! ;o)
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