lundi 12 septembre 2011

Mosaïque gourmande




Je ne me priverai plus jamais d'un tel spectacle de couleurs! Voici un très petit échantillon de récolte. Les tomates vertes ont été coupées par erreur ou elles étaient tombées d'elles-mêmes, elles seront mûres d'ici 4-5 jours. Les tomates rouges seront dégustées aujourd'hui même. Et dans deux jours: rebelote la récolte qui nous fournira pour les deux autres! Quel plaisir, vraiment! Et pour l'oeil, et pour les papilles!

mercredi 31 août 2011

Tu sais que tu as une grosse famille quand...



Je regardais ma joyeuse tribu se délester d'un trop plein d'énergie hier soir au souper et une série de phrases humoristiques me traversaient l'esprit à propos des grosses familles. Je faisais le service d'un poulet chasseur, il me semblait interminable tant j'avais d'assiettes à garnir, et même que je concevais une certaine crainte à l'effet d'être la dernière vu ma fonction! La dite bête rétrécissait bel et bien comme peau de chagrin sous mes coups de fourchette.

Je me suis donc mise à imaginer de quoi pourrait avoir l'air un petit guide de l'aspirant aux grosses familles, pour l'heure des repas.

Un peu à la manière de … tu sais que tu as une grosse famille quand...

1. ...le service du repas est si long que la personne en fonction commence à manger quand tout le monde a presque fini! S'il en reste, bien entendu!;o) Et froid, évidemment! (...merci Looange ;o) )
2. ...il faut en tout temps qu'un adulte soit présent à table pour modérer les ardeurs des discussions des plus grands ainsi que pour assister les plus jeunes.
3. ...les plaintes répétées du bébé d'un an côtoient les discussions sur le dernier cours de philo au CÉGEP (eh oui).
4. … il manque continuellement de fourchettes, certains boivent dans des tasses à café, le lave-vaisselle étant sale pour la troisième fois de la journée.
5. ...tu ne te rappelles même pas avoir mangé, ou ce que ça goûtait, tant tu avais l'esprit accaparé par les histoires de tout le monde.
6. ...tu écoutes ta plus vieille parler de son chum qu'elle aime assez pour marier, tandis que tu te bats silencieusement avec la trois ans pour qu'elle ne quitte pas la table sans manger raisonnablement, le tout en prenant occasionnellement pour toi-même une bouchée! Grand luxe! Grand décalage générationnel également!
7. ...tu dois absolument requérir le concours de chacun pour mettre de l'ordre à la cuisine, sans quoi tu terminerais juste avant de te coucher!
8. ...tu n'as pas de restants après le repas.
9. ...après la confection des lunchs pour la journée de mercredi, ton garde-manger et ton frigo commencent déjà à être décimés.
10. ...tu commences à rêver d'un repas, un vrai, tranquille, au resto s'il le faut!!!! Parce que de toute façon, tu n'es reçu(e) nulle part avec une marmaille aussi nombreuse! (...merci Manon ;o) )

Et ça pourrait continuer encore, encore :O)

Mais heureusement, dans la pénombre de la fin de journée, je fais le décompte des présences et pour rien au monde je voudrais n'avoir pas pris cette décision. Ma famille je l'aime comme elle est, de même que j'assume les quelques cheveux blancs qui commencent à se pointer ici et là! Hihihi!

vendredi 19 août 2011

Occupée à vivre ma vie!



Oui il y a l'été, la serre, la présence des quatre enfants à la maison, les aléas du quotidien: jouer au taxi, à l'infirmière, à la cuisinière, à la ménagère, à la comptable. Il y a eu aussi la perte de poids avec le zumba, les consultations en ergo pour notre petit Lutin qui semble avoir un petit retard de motricité fine et une sensibilité vestibulaire mais qui pour le reste, se développe au mieux. Il y a la vraie vie, qui m'éloigne du blog, qui m'éloigne du net, la vraie vie qui me laisse chaque soir complètement fourbue, non sans avoir fait bien souvent le tour du quartier à vélo avec les deux plus jeunes, ou un petit tour chez grand-maman.

Je reviendrai plus tard. Dans quelques jours, dans quelques semaines? Qui sait?

Bonne fin d'été tout le monde!

dimanche 12 juin 2011

La serre (3)



J'oubliais le plus important!!! Les fruits!!!! ;o))))



La serre (2)



La suite du premier billet: des concombres!



Des pois attendant des tuteurs!



Un tournesol géant...




Piments rouges et verts!




Voilà!

La serre



Photos grises et pluvieuses, comme le climat. Mais je tenais à vous montrer la réalisation de mon Homme pour satisfaire à mon caprice du moment: l'auto-subsistance en matière de tomate!

Il a bâti une serre en largeur, sur le balcon, fixée précairement puisque nous sommes à loyer, avec quatre grandes portes pour aérer. Je n'ai pas encore compté le nombre de plants dont je dispose mais je dois certainement excéder la vingtaine! Et au moins 7 variétés figurent au palmarès, en plus de quelques autres légumes.

Voici donc le balcon:



L'intérieur ...





Certains plants font plus de 6 pieds! Ils sont en train de produire des tomates cerises!





La suite dans le prochain billet...

lundi 30 mai 2011

Incapable de commenter sur vos blogs

qui requièrent des mots de vérification... ça me demande de me réinscrire en boucle... QQ sait pourquoi???

mardi 10 mai 2011

Billet de beau temps!



Ah qu'il fait bon s'éveiller tôt, même quand on ne le désire pas vraiment, avec les ardents rayons de Galarneau transperçant les rideaux et les réchauffant déjà. On est tellement mieux disposés, déjà, quand la lumière assiste notre réveil. La pure, la vraie, pas celle d'une lampe!

Chaque matin quand je vais porter JS à l'école, j'en profite pour faire un bain de soleil et me laisser bercer par le chant des oiseaux. C'est vraiment fantastique le printemps! Ça valait la peine d'attendre tout ce temps!

Je ne suis pas seule à prendre des bains de soleil! :o) Mes tomates ont également commencé les leurs! Il faut les acclimater, ces petites pousses là! Et bon, je dois avouer que je suis envahie! Les mettre sur le balcon me procure un soulagement momentané!Ce qui apparaît sur la photo n'est que le tiers de mes plants... ouf!


Certains d'entre eux sont si avancés que les fleurs se pointent!


Pour terminer, voici la petite attention que j'ai reçue à la Fête des mamans!


Les fleurs étaient accompagnées d'un billet doux me redisant tendrement son amour, et me témoignant toute son admiration devant mon "travail" de maman. La meilleure mère que j'aurais pu souhaiter pour mes enfants. Wow! Merci amour! Je suis touchée! Vous l'ai-je déjà dit qu'il me chavirait le coeur, celui-là? ;o))

mercredi 4 mai 2011

Les biscuits du Grand Schtroumpf




Malgré la température plus que maussade, nous nous sommes collectivement offerts un éclat de rire à faire pipi dans nos culottes, cet après-midi.

Après une journée plus que moche côté cuisine, je décide de compenser en faisant la superbe recette de biscuits présentée sur le site de Lexibule, histoire de conserver ma réputation. Cependant, comme je n'ai ni cacao à la framboise, ni chippits de cet arôme, je décide de mettre de vraies framboises. Habituellement ça fonctionne bien, mais là... c'est ma journée moche hein? J'oublie que je dois mettre les framboises en tout dernier pour préserver leur texture intègre...

J'ai tellement mélangé que la pâte a pris une couleur mauve. À la cuisson, ce mauve est viré au BLEU!!!!

Il fallait voir ma face quand j'ai présenté la tole pleine de ces délicieuses horreurs à ma petite troupe qui salivait d'impatience. Et la leur, quand ils se sont avisés de la teinte plus que bizarre! Pliés en deux, les larmes aux yeux, nous avons ri un bon coup, puis goûté ;o) Ils sont très bons! Mais.. dieu qu'ils sont laids!

mardi 3 mai 2011

Au menu, ce midi!



Hum Hum Hum! (râclements de gorge de maître d'hôtel équivalents aux coups qui retentissent au théâtre)

En entrée: fromage râpé et tomates biologiques de la Gaspésie.
Repas principal: soupe au pois maison accompagnée de sa biscotte de germe de blé.
Dessert/complément de repas: shake de tofu mou aux fraises et bananes biologiques avec graine de lin avec morceau de barre tendre maison faites de grains entiers et de noix.

C'est moi ou les enfants d'aujourd'hui mangent tellement mieux que nous, au même âge?

D'accord: pas dans toutes les familles! Je sais! Et chaque famille compose avec des variables culturelles, des variables organisationnelles, etc.

Mais l'éventail des possibilités est tellement plus grand! Les connaissances parentales également! Même pour quelqu'un de néophyte, il est impossible de ne pas se retrouver exposé un peu partout à des connaissances nutritionnelles de toutes sortes! Lundis sans viande, légumineuses camouflées dans le steak haché, lait d'amandes, part royale aux végétaux dans le diagramme circulaire qu'est devenue notre assiette, antioxydants dans le thé, le vin et les petits fruits, bactéries lactiques, importance des bons sucres et des bons gras, alouettttttttttte!

Impossible d'ignorer ce type d'information quand on est le moindrement perméable à la pub des entreprises agroalimentaires qui, inévitablement, essaient de tirer leur part gourmande de la manne. De même, notre littérature populaire ne cesse de foisonner d'articles à saveur nutritionnelle, mettant les préoccupations sur la santé et les aliments à l'avant-plan. Phénomène générationnel également: les baby-boomers atteignent l'âge vénérable ou l'on commence sérieusement à adopter des comportements pour "faire attention" à notre corps afin de lui assurer une vieillesse agréable: cesser de fumer, faire de l'exercice et... garder un oeil attentif sur son profil de mangeur.

Bref: il existe depuis bon nombre d'années maintenant une culture de bons choix alimentaires. Malgré le fait que cette tendance aie parfois prêté le flan à la critique, je suis vraiment heureuse de son existence.

J'ai mangé des saucisses dans la poêle, du baloney, le principal légume chez-nous était la patate, le principal fruit la pomme. Du jus tang, des chips au vinaigre, et de la viande, toujours de la viande. Bon je ne suis pas morte, mais je pourrais être en bien meilleure "shape", ça c'est certain. Je n'ai jamais conservé mon poids santé très longtemps car j'ai accumulé suffisamment de cellules adipeuses dans ma tendre enfance pour qu'il me faille les garder sous haute surveillance à perpétuité.

C'était ça, c'était l'époque. Pourtant mes parents étaient à mille lieux de la pauvreté, mais ils ne savaient pas. Les mangeurs de yaourt, dans ces temps-là, étaient marginaux! Si l'on regarde l'état de santé (diabète, syndrome métabolique, etc.) ainsi que la charge pondérale de la société actuelle, la formule d'antan était loin d'être magique c'est évident. Le plus effrayant cependant, c'est qu'à la lumière de toutes les connaissances nutritionnelles d'aujourd'hui, la situation progresse encore si lentement tant chez les jeunes d'aujourd'hui que chez les adultes! Disons-le: les habitudes sont tenaces! Il ne faudrait pas non plus jeter le bébé avec l'eau du bain: la patate est très nutritive lorsqu'elle n'est pas frite ;o) Mais ce qu'il y a de différent d'avec l'époque précédente, c'est que nous n'avons plus l'excuse de la béate ignorance. Ce n'est ni difficile ni plus cher de manger comme il faut. Tout le monde a accès au savoir, maintenant, au pouvoir également, au vouloir? C'est un work in progress!

En attendant, je me flatte d'inculquer de très bonnes habitudes alimentaires à mes quatre enfants. Sans intransigeance, sans régime de peur ou d'interdits. Les aliments moins nutritifs ont la part de gâterie occasionnelle. Les aliments sains et variés font le quotidien. Ainsi, dernièrement, nous avons eu notre premier McDo depuis une année complète. Je ne me rappelle plus la dernière poutine! Une frite de la cantine, c'est comme le chocolat de Pâques ou celui de la St-Valentin: un évènement culinaire. Parlant de chocolat, j'ai dû cuisiner celui d'il y a deux semaines: les enfants se sont rapidement désintéressés des restes de leur festin une fois la fête terminée. J'y ai vu un gage de succès en ce qui concerne l'éducation de leur (dé)goût de sucre raffiné. Yé!

samedi 30 avril 2011

Les enfants se suivent mais ne se ressemblent pas...




Le bonheur pour Jolie Sportive:


Le bonheur pour ma Petite Fleur:



Il faut de tout pour faire un monde :o)
Cette diversité me réchauffe le coeur *lol*

vendredi 29 avril 2011

Petits plants deviennent grands!



Décidément, voici une expérience qui constituera une corde de plus à mon arsenal de compétences "ancestrales" ;o) Car il ne suffit pas dans la vie de savoir faire rouler un I-Pod ou l'une de ces tablettes électroniques dont on s'arrache les stocks! ;o)

Faut dire que pour ce qui est de "l'ancestral", moi je fais dans l'obsession hihihi! PAS de téléphone sans fils, PAS de micro-ondes, PAS de téléphones intelligents non plus hihihi! Un vieux cellulaire toujours déchargé qui ne sert que pour les déplacements des ados, bien souvent: si l'on veut me joindre, j'ai encore une bonne vieille ligne et un répondeur de l'ère préhistorique. Ici c'est encore un vieux four à serpentin pas tuable, que des meubles usagés dont certains centenaires, des autos pas plus récentes, pas de réseau WIFI, pas de fluocompactes... et je pourrais continuer comme ça pour quelques centaines de lignes encore ;o))

Donc, mes tomates, elles me réjouissent! Elles sont totalement dans mes cordes de simplicité! J'ai fait don de plusieurs plants dans mon entourage et, ce faisant, j'ai ainsi participé à créer un certain engouement pour les semis et la culture domestique, en particulier celle-là qui ne demande que peu de soins.

Voici quelques photos:

Les plants d'il y a trois semaines, ayant poussé quelque peu en orgueil par le manque de luminosité. Rien n'est perdu néanmoins: il suffira de les enterrer plus creux lors de leur sortie à l'extérieur. Ils referont des racines et se fortifieront. Du moins il faut l'espérer!


J'en veux pour preuve les petits bourgeons floraux qui commencent à se former ça et là sur les tiges.


Voici de nouveaux bébés, des plants de tomates "Petits Moineaux", "Montréal Tasty" et "Tomate Chocolat".


Un plant de Tomate QC13, bien plus robuste car "décollé" plus tardivement au mois de mars (24 mars environ), à la faveur des chauds rayons.


Un plant de "Roman Candle", une sorte de tomate jaune. Les feuilles sont beaucoup plus "fancy", comme dentelées.


Toutes ces variétés sont "du patrimoines". Les fruits ainsi obtenus contiennent des semences qui pourront être récupérées et semées l'an prochain. Elle est pas belle, la vie? :-P

mardi 26 avril 2011

J'y crois




J'en ai peut-être déjà parlé sur ce blog, peut-être pas. Mais ce matin, j'y pense. Et j'ai envie de l'écrire. Quand la réalité dépasse la fiction, on a souvent tendance à passer le tout sous silence afin ne pas avoir l'air "illuminé". Pourtant, c'est une histoire vraie, son histoire à lui, mon Petit Lutin!

Grand-papa Alphonse est décédé en février 2009. Nous étions en essais-bébé depuis le mois de juin précédent, désespérément cela dit, puisque nous étions au fait d'obstacles de taille concernant la fertilité de monsieur, suite à la vasovasectomie.

Ma grand-mère s'est mise à dépérir au printemps, bien évidemment. Pendant que je me préparais mentalement au fil des mois du dégel à lui rendre une probable dernière visite à plus de 16 heures de route, je demandais à mon grand-père qui nous avait quitté dernièrement de m'aider concevoir notre tout dernier et quatrième bébé de la fratrie, que je pressentais être un garçon.

Lors de cette visite que je fis à ma grand-mère, j'en étais au jour 14 de mon cycle, j'ovulais! Ce n'est que devant le test de grossesse positif que je me rappellerai ce fait. Deux semaines plus tard, j'étais bel et bien enceinte!

Ce bébé a fait son nid dans mon bedon entouré de bonnes ondes. Il est né en février 2010, très exactement le jour de l'anniversaire de mon grand-père, celui que j'avais tant prié. Il est adorable, petit visage en coeur aux mèches platines, souriant à toute heure du jour, un vrai cadeau du ciel. Un cadeau de mon papy.

J'y crois!

Comment tout cela pourrait-il être un tissu de coïncidences?

Ça m'a fait du bien d'y repenser ce matin, alors qu'une bouffée de nostalgie et d'amour s'emparait de mon coeur.

mercredi 20 avril 2011

3 choses surprenantes dans ma cuisine



Petit billet sans prétention: 3 expériences récentes dans ma cuisine qui ont de quoi rendre perplexe, et pour lesquelles je vous mets en garde aimablement.

1- Comment engendrer des manifestations d'agressivité chez une petite mademoiselle de trois ans, frêle et habituellement très "princesse" de sa personne? Demandez-lui de vous aider à pétrir la pâte de votre pain! À grands coups de poing dans la masse, votre petite perle s'écriera sans doute: tiens, encore, voilà pour toi, méchant pain, je te frappe parce que tu es méchant! ;o) Ou toute autre formule défoulatoire!!

2- Cuisiner de mieux en mieux peut vous attirer des commentaires agressifs également! Ainsi, votre douce moitié pourrais vous déclarer en dégustant votre tarte fraîchement sortie du four, et ce avec un accent de grande sincérité pour accompagner le regard de reproche: fais-moi plus jamais ça!!. Il est en effet très difficile de surveiller sa ligne quand on se voit offrir de tels délices! Ces remarques ne m'atteignent que très peu, puisqu'elles sont invariablement suivies de grognements de satisfaction profonde :oD

3- Pour terminer: attention de négliger le pouvoir cochon des pets de soeurs, réalisés avec les restes de la dite tarte... Redoutable! Impossible d'y résister je vous le dit! À-ne-pas-faire!

mercredi 30 mars 2011

Des nouvelles!



Femme Libre demandait récemment des nouvelles de mes plans de tomates: ils se portent à merveille! En voici la preuve!


Définitivement, j'adore cette expérience! Cela fait naître en moi des projets à long terme, peu coûteux et exhaltants. J'aimerais bien avoir une serre attenante à ma maison un jour, un solarium. Ventilée, approvisionnée en eau de pluie, etc. Une petite portion auto-suffisante à l'année de notre alimentation pourrait ainsi se réaliser! Bon, je rêve, mais ça me fait du bien ;o)


Ces jours-ci, je dois m'efforcer de positiver car contrairement à bien des gens que je côtoie, je le vois, moi, le côté gravissime de toute la crise nucléaire au Japon. La crise humanitaire certes, mais la crise planétaire, bientôt. Ça inquiète de mettre des enfants au monde et de craindre pour leur santé dans un tel contexte (pluies radioactives, contamination de chaîne alimentaire, etc.). Ne parlons même pas des petiots japonais! J'espère de tout coeur être alarmiste là, juste là. J'espère être mal informée, intoxiquée par la peur, j'espère rire de mon état d'esprit actuel un jour. Comme je souhaite être cette personne ridicule, cette freak. Mais de penser à tout ce nucléaire sur la planète n'a rien de rassurant. Qu'on ne vienne pas me dire que c'est propre. Ce lieu commun me semble bien usé par les temps qui courent.


Je suis désabusée de l'ambiance économique et politique actuelle: pourquoi tous les pays du monde ne mettent-ils pas en oeuvre conjointement tous les moyens possibles et imaginables pour venir à bout de ce problème, sans égard aux coûts engendrés? Parce que les chiffres en bourses sont plus importants que les vies humaines. Pourquoi ne se préoccupe-t-on pas de ce qui advient dans la cours du voisin, sauf quand on peut en tirer profit? À plus forte raison quand ce qui s'y passe (le danger) pourrait évoluer et s'étendre à tous?


Pourquoi la censure est-elle toujours le seul moyen de tout guérir? La plupart des gens ont mis cet épisode derrière eux, puisque les médias n'en font plus état. N'en parlons pas, ça passera... Sauf que ça continue et pire encore! Pour de longs mois encore, sinon des années! Trouver un coupable, entâmer des poursuites, ça ne changera rien. Il faut en parler, il faut prendre des décisions pour le futur, il faut comprendre et connaître les données exactes.


Bref, ces jours-ci je n'ai qu'une envie, celle de me concentrer sur le beau de ce que la vie m'apporte. Garder les deux pieds sur terre, surtout. Et continuer à vivre normalement, à projeter normalement, à rêver. Essentiel. C'est difficile quand on ouvre son regard à de larges perspectives. Mais en même temps on ne peut pas non plus être une fenêtre constamment ouverte sur les problèmes du monde entier, au risque d'en devenir fou *soupirs*. Comme le reste des Hommes, j'attends la suite et j'espère tout en menant ma propre barque. Même que, je prie.

mardi 8 mars 2011

Nature au travail!



Mi-février, je n'ai pu résister à tenter mes premiers semis de tomate. Je sais, je sais, je risque d'être envahie avant la mise en terre ;o> Il ne s'agit pas de mes tomates du patrimoine, qui seront "parties" autour du 20 mars! C'est un sachet de graines de tomates biologiques acheté en pépinière, sans prétention.



Je crois que mes plants se portent très bien malgré mon installation plus que rudimentaire: deux petites lampes hallogènes et une fenêtre au sud. Je ne dis pas que ça pousse tout seul parcontre! Il faut les chouchouter ces petits plants-là! Ils ne doivent pas manquer d'eau, sans être constamment dans l'humidité. Je dois faire la rotation des barquettes pour ne pas que les plans soient penchés constamment du même côté. Mais... tant d'espoir dans de si petites pousses! Si je parviens à manger un fruit, cet été, je serai drôlement fière!! Des tomates cerises, j'y pense: les enfants gourmands ne me laisseront même pas le loisir d'y goûter! ;o)

lundi 7 mars 2011

Une fournée blé entier!


Je m'éclate ô-Ô :o))
Bio avec ça !!!

Ça tartine, à la maison! hihihi!
Petit mari m'a déclaré tendrement en me regardant pétrir, ce soir: "t'es belle mon amour"...
Stratégie ou sincérité?
J'y crois de plus en plus, on conserve un homme en soignant son ventre :oP


dimanche 6 mars 2011

J'ai réussi! Que dis-je, j'ai triomphé!!!!



Après plusieurs essais ratés, mies dures, pâtes ayant refusé de lever, etc... J'ai enfin boulangé un pain qui se respecte! Pétri entièrement à l'ancienne! Pas de machine! :))

Voyez par vous-même ce que j'appelle mon pain champignon ! La pâte était si vaillante qu'elle a débordé du moule pendant la levée pour créer une gigantesque boule!




Je suis bien fière de ma performance!!!!!


J'y suis arrivée en respectant à la lettre les recommandations de la recette suivante: Pain de ménage. Toutes les recommandations, y compris la température de l'eau. Faire du pain s'improvise peut-être quand on a une grande expérience de la chose, mais c'est plutôt une science exacte lorsqu'on débute. Un liquide un peu trop chaud tue la levure, un peu trop ou pas assez de liquide modifie la pâte. Une légère modification peut rendre le tout inmangeable surtout quand on a pas l'instinct de corriger correctement, si toutefois c'est possible!

J'ai presque envie de recommencer tout de suite pour voir si la magie opérerait une autre fois :o)


jeudi 3 mars 2011

Colorants, additifs et compagnie!




Voici ce qui arrive ma Jolie Sportive, quand on se gave de friandises industrielles *lol*

Avouez que l'image donne froid dans le dos!!!

Et c'est pas très loin de la réalité, malheureusement!

(Image prise au hasard de mes déambulations internet, je ne me rappelle plus à quel endroit...)

mardi 1 mars 2011

Défis de cuisine!



Je m'étais lancée un défi: avec un seul poulet, trois mets!

Avec un poulet exceldor format très modeste j'ai donc réalisé une soupe poulet et lentilles, des vols-au-vent pour toute la famille et pour finir, une lasagne avec les restes de la préparation, au moyen de pates excédentaires congelées il y a un bout déjà.

Pour moi, c'est vraiment important de ne rien perdre de ce que nous payons si chèrement au supermarché. Et même si possible, créer de la richesse à partir des ressources existantes ;o) Pas parce que nous ne joignons pas les deux bouts, mais bien par principe. La simplicité volontaire guide mes pas: une horreur sainte du gaspillage. Surtout que bien souvent, toutes ces arabesques culinaires donnent des surprises qui ravissent les papilles, avec un "plus" côté alimentation saine!

En portant un peu attention, je suis certaine que vous pouvez dénicher un reste dans votre réfrigérateur qui pourrait servir de base à l'élaboration d'un nouveau plat, un peu sur le principe des restes de poulets pour faire une soupe. De vieilles carottes: rapez-les et faites en une salade crue! Les bananes font d'excellents muffins, les pommes amochées une compote à la base d'un délicieux gâteau, du pain sec un pouding au pain, piments tomates et oignons font une salade grecque, etc! Un restant de jambon débute à merveille une soupe aux pois! Des patates bouillies la veille se rissolent bien le matin venu, pour accompagner des oeufs (ok, pas santé mais cochon :oP).

Tout peut être récupéré ou presque, donnant le ton pour un nouveau plat!

dimanche 27 février 2011

Ralentissement



Trouvez-vous que la blogosphère tourne au ralenti?

Selon certains, ce serait Fessebook qui se serait emparé de l'auditoire, raflant du même coup toute l'attention dont bénificiaient ces espaces blogs ni plus ni moins que journaux intimes publics.

Pour ma part, je n'apprécie pas vraiment FB. Bon, je joue aux mots croisés, je prends des nouvelles de temps en temps des gens qui en donnent, mais mon partage est limité. Je ne suis pas une fille d'instantanéités et de mondes virtuels. Bien que je préfère me faire relancer sur msn qu'au téléphone par mes amis, je me lasse rapidement des forums et autres lieux communs de la toile où les intéractions avec les parfaits étrangers sont soumises à des codes parfois cruels.

Facebook donc, ce n'est pas comme un blog. Tant de niaiseries parfois, et de futilités aussi. Il ne faut pas oublier que le blog n'est pas à la portée de tous. Il y faut le language, la pensée articulée, la cohérence! Publier un statut sur le repas du soir ne requiert nullement de cette sorte de compétence.

Tout celà pour dire que l'être humain choisit souvent la facilité.

D'autres se seront tout simplement lassés. Dont je suis. J'avais tant de choses à dire, mais mon aventure loin d'une maison pour y ancrer mes racines use l'inspiration qui avait initié la plume. De plus, j'ai beaucoup parlé des enfants, tant et si bien que j'ai l'impression d'avoir tari la source. Nous vivons heureux, bien que déconnectés de nos habitudes de propriétaires terriens, nous vivons l'aventure, nous vivons autre chose. Et ce nouveau quotidien ne me semble pas facile à transcrire en proses exhaltées.

Peut-être en ai-je soupé des proses exhaltées? Peut-être.

Je ne ferme pas ce blog, mais j'avoue candidement la sécheresse, le ralentissement, le sentiment d'avoir transmis l'essentiel.

mercredi 16 février 2011

De la poésie en musique pour nos petits




Arrivé dans ma chaumière par pur hasard, caché dans une boite d'objets donnés, "Un trésors dans mon jardin" fait la pure joie de Petite Fleur qui l'écoute en boucle. Un trait de génie créatif d'un Grand Artiste.

Je suis incapable d'écouter ce CD sans que l'émotion étrangle délicieusement ma gorge, bercée par ces chansons complètement magiques s'adressant au coeur sans égard à son âge. Tantôt "patrimoniales", tantôt crées de toutes pièces, les mélopées de cet album de Gilles Vigneault sont interprétées par nos artistes d'ici, avec des intonations renouvellées, et tant de brio!

Des chansons bien québécoises, du beau français, des voix connues, des relents d'enfance.
Du Vigneault pour nos petits!

La chanson pomme, interpétée par Linda Lemay, me fera toujours revoir mon petit blondinet aux portes du sommeil. Berceuse pour Julie (interprétée par Daniel Lemire) évoque si bien nos coeurs de parents serrés et confiants à la fois, devant nos enfants qui grandissent. Les amours, les travaux parle à l'âme de nos petits amours, imageant le cycle de la vie, la ronde des saisons, et la grande communauté humaine. Ainsi va la trame musicale, parsemée ici et là par des rigodons plus joyeux et des comptines.

Je suis complètement sous le charme.

dimanche 13 février 2011

La paire de cuisiniers




Moi et l'Homme formons une paire du tonnerre dans la cuisine. Quand nous travaillons ensemble, nous avons une réelle impression de changer le monde, NOTRE petit monde, avec de petites actions qui, une fois cumulées, contribuent à la santé de notre marmaille et à celle de notre porte-feuille.

Aujourd'hui, c'était jour de boulange. L'Homme, ce maçon aux larges mains, nous a concocté deux grosses miches que nous pillons en tranches minces depuis leur sortie du four. Trop divin! Pour ma part, j'ai réalisé une compote de pommes maison avec un sac de mal-aimées en rabais au marché. Des pommes en dés, du sirop d'érable biologique, une pincée de cannelle et une lampée de jus de pomme frais, et puis on était en business! Cette compote s'est transformée par la suite en délicieux pouding aux pommes à l'érable. J'ai mis trois sortes de légumineuses à tremper pour ma célèbre minestrone que je cuisinerai demain. Un pâté chinois aux lentilles et poulet termine sa cuisson.

Quand nous faisons le compte de tout ce que nous réalisons nous-mêmes, il s'avère que nous n'achetons que peu de préparé. L'Homme cuisine ses beans, son cipaille, sa soupe aux pois et son creton maison. Je fais tous les desserts, les biscuits, et les confitures. En alternance, nous réalisons les sauces spaggettis et autres mets du genre avec nos recettes respectives. L'Homme fait également de l'excellent chinois. Je suis la pro des lasagnes.

L'on pourrait penser que nous suivons une mode, celle dont témoignent toutes ces émissions de cuisine qui ont pullulé ces dernières années à la télé (Masterchief, Un souper presque parfait, etc). Mais non, c'est vraiment dans notre tempérament depuis longtemps. Nous aimons connaître la composition de ce que nous mangeons, et nous économisons beaucoup également. Toutes ces recettes font de très bons lunchs, des plats congelés, des restes bref.

Notre défi pour cette année: nous affranchir des tomates en boites. J'attends mes graines de semences du patrimoine, et la mi-mars pour les semis.

lundi 7 février 2011

Étiez-vous au courant de cela?



Pour les sacs réutilisables?

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2011/01/20110131-071121.html

En ce qui concerne les importations en provenance de Chine, que oui je le savais! Je boycotte d'ailleurs allègrement tout ce qui provient officiellement de ce pays producteur de camelotte, autant que faire se peut. La peinture est effectivement souvent en cause.

Je ne me serais pourtant jamais méfié de ces sacs, qui sont les vecteurs de nos denrées alimentaires. Quelqu'un n'a-t-il jamais effectué de contrôle d'innocuité?

On peut vraiment pu se fier sur rien ô-ô!!! Misère!

samedi 5 février 2011

De la citrouille en février, et autres propos végétariens



Cette semaine, je me suis souvenue qu'une certaine journée d'automne, je m'étais décidée à cuisiner ces petites citrouilles qui avaient trôné dans mon escalier en guise de décorations d'Halloween.

Résolue à faire zéro perte, j'avais alors réduit la chair en purée simplement en mijotant longuement, avec pratiquement pas de liquide ajouté. Puis, les graines avaient été mises à rotir au four. Après obtention d'environ quatre tasses de purée, j'avais congelé le tout en deux portions.

J'étais encore perplexe du résultat au point de vue gustatif; quel goût tout cela aurait une fois décongelé? Sur internet, j'ai déniché cette recette qui ma foi, s'est avéré fort délicieuse, avec sa petite touche d'orange. Attention, elle comporte une erreur importante: on ne met pas une demi tasse de sel ... *ouf* mais bien une demi cuillère à thé!

Cette semaine nous avons mangé beaucoup de repas végétariens. Trempage maison de haricots rouges pour un Chili, Chup Suey au tofu, Bines maisons, Spaggettis aux épinards, et j'en oublie. Pour toute la famille, seulement deux poulets entiers et un paquet de poulet haché ont été mangés. Je suis assez fière de notre performance! Ce type de cuisine est hautement économique, en plus d'être savoureuse.

Une petite soupe aux lentilles mijote sur le rond pour ce midi! Avec du pain entier, de l'humus et du fromage, ce sera délicieux!

mardi 1 février 2011

Une maison



C'est tout ce que je demande!

Pas plantée sur le long d'une autoroute ou à 100m d'une antenne de cellulaire.
Pas rongée par les fourmis charpentières.
Pas humide de la cave au grenier.
Conforme, et de grandeur moyenne, sans plus.
Une maison normale. Dans un quartier normal. À un prix normal.

Ça existes-tu encore??????????

Désolée! Montée de lait de ce mardi matin.

mardi 25 janvier 2011

Conserves maisons




Actuellement, je n'en fais pas. Je n'en ai jamais fait. Mais avec le potager de tomates que je me propose de faire, ce sera un must-do.

Le site de Vincent le Canneux est une véritable encyclopédie de tout ce que l'on peut rêver de connaître en matière de conserves faites maison.

** Voici un article percutant *** qui m'a fait énormément réfléchir, notamment sur la qualité des légumineuses en boites industrielles, en plus du désastre écologique de leur production (ainsi que celle de toutes les cacannes finalement).

Bonne lecture, les photos sont très parlantes ;o)

lundi 24 janvier 2011

Le bon géant




Il est de certains mots d'enfants qui, par leur candeur, leur pure naïveté, leur spontanéité, font fondre notre coeur de parents. Pour les années à venir, nous les gardons précieusement dans notre coeur comme des perles dont le souvenir fait renaître un peu de cette chaleur qui nous avait envahi alors.

Une fillette de trois ans, c'est pas bien gros. Même les mains de maman semblent énormes lorsqu'elles encadrent le visage étroit de Petite Fleur, caressant au passage le menton déjà affermi, lui. Un petit cou frêle, des bras de poupée ornés de mains de porcelaine, un bedon d'ourson, des genoux comme des petites prunes et des pieds gardant encore leur perfection parfaite de bébé naissant. Ai-je le souvenir encore en mon propre intérieur d'avoir été si petite? Quand ai-je cessé de considérer le monde comme un vaste espace de perdition dont il fait si bon être protégée par deux bras puissants? Sans doute quand mon égo grandissant d'adolescente s'est convaincu de son importance, chose un peu nécessaire si l'on veut être capable d'affronter la vie.

Petit mari, un homme fort et costaud, se saisit souvent des enfants comme de poids plumes. Il faut voir le ravissement qui s'empare d'eux, au moment même où ils sont charriés sans ménagement par cette force de la nature, qu'ils pressentent bienveillante. Je crois qu'ils se sentent alors en sécurité plus que nul part ailleurs, malgré l'agitation.

Hier soir, Petit mari soulève gentiment sa Petite Fleur, son petit bout de femme si caractériel et craquante à la fois. Après un brusque envol vers le ciel, cette dernière en profite pour nouer ses bras autour du cou du grand chêne, empêchant ainsi la descente vers la terre ferme. Son petit ventre en contact direct avec le coeur qui bat puissamment, le nez enfoui dans l'épaule et le reste de son corps retenu par le bras opposé à l'épaule accueillante, elle ne bouge ni ne souffle mot pendant que papa continue de parler. Tel un bébé singe aggripé à la mère nourricière.

Attendrie, je caresse son dos et lui demande un peu moqueuse: "...mais que fais-tu là?". Je suis curieuse de ce qui peut se passer dans sa petite tête d'enfant, ainsi positionnée presque transversalement sur la poitrine de son père, maintenue davantage par ses propres efforts que par ceux de l'Homme.

Elle me répond: "Je joue, je joue euhh au collier de papa". Ces mots chuchotés tout sourire, impreignés d'une certaine retenue comme s'il s'agissait d'un secret intime.

J'ai trouvé cela complètement renversant, puisque cela participait d'une vision du monde qui échappe irréversiblement aux adultes. Ma fille se sent petite, au point de s'imaginer être un ornement au cou de son papa.

Nous oublions que pour nos enfants, nous sommes tout-puissants. Rien de surprenant à ce qu'ils recherchent notre amour et notre protection, au détriment du bon sens, parfois. Ne dit-on pas que même les enfants battus aiment leurs parents et cherchent leur affection malgré tout?

Rôle noble que celui de parent, rôle crucial. J'aime à penser que nous sommes de bons géants pour notre progéniture. Que celle-ci sera dotée une perception profondément positive de la vie, une sécurité affective. Parce que nous les rassurons, parce que nous les protégeons, parce que nous sommes là.

Petite Fleur sera très longtemps au fond d'elle-même, la minuscule fillette de son papa.

dimanche 23 janvier 2011

Le soleil de janvier



...réchauffe notre coeur à défaut de réchauffer le reste ;o)

C'est le temps de l'année où je deviens frileuse tout au long du jour, celui où mon ancienne maison me manque avec son âtre gigantesque. Cependant, tant de Galarneau remonte le moral! Nous entrons dans la dernière semaine pleine de ce mois d'hiver. Ce n'est pas rien!!

Sans être une fille de plein-été, je suis tout sauf une fille d'hiver. Je préfère la douceur tempérée des saisons transitoires. Le renouveau du printemps, la langueur et la nostalgie de l'automne. La végétation qui nait, la végétation qui vibre d'un silencieux chant du cygne avant la toute fin. C'est également à la fin d'août que les jardins sont les plus luxuriants, prêts à la récolte.

Quoi qu'il en soit, il faut faire avec janvier. Je sirote donc un bon café en laissant bruire la vie familiale autour de moi. Une ado déjeunant tardivement, une pré-ado sur son I-Pod, une jeune trois ans qui cherche à attraper ses pots de peinture dans l'armoire de bois, et petit mari dans la douche tandis que bébé fait la sieste.

Puis, ce sera le temps de la confection des muffins et des plats mijotés. C'est fou comme la cuisine nous occupe dans la saison froide. Planifier et orchestrer la cuisson de toute cette alimentation chaude demande du temps, et comme nous avons à coeur de bien manger, et de manger bon, nous enfilons nos tabliers de cuistots bien volontiers. Comme j'étais comblée hier soir de m'attabler devant un poulet chasseur ayant rôti toute l'après-midi à feu doux, transie de froid comme j'étais, et fatiguée aussi! C'est de ce type de réconfort dont je parle. La bouffe de che-nous, diraient les enfants.

Bon dimanche tout soleil, malgré les -20 à l'extérieur! :O)

jeudi 20 janvier 2011

Inspirée par tous ces potagers *édité Semences anciennes




Je clique beaucoup sur la blogosphère ces temps-ci. Mes lectures sont toutefois légèrement différentes de ce dont j'avais l'habitude. Peut-être est-ce dans l'espoir de contrer la morosité de l'hiver? Toujours est-il que je me laisse emporter sur ces espaces web remplis de récits de culture de potagers, parfois teintés d'une touche de survivalisme, et toujours agrémentés de photos époustoufflantes. Je ne suis pas une bonne candidate pour habiter dans la lointaine campagne, mais il est possible de faire beaucoup avec son propre lopin de terre, en banlieue! Et comme j'adore l'idée du "faire soi-même" ...

Il semblerait qu'il me pousse un tablier de jardinière, à moi la totale néophyte sur le sujet. Moi et l'Homme avons décidé de commencer graduellement. C'est la tomate pour cette année. Dans quelque temps, je commanderai mes semences anciennes sur des sites fournisseurs. Ce type de semence, en plus d'offrir le plaisir de la conservation du patrimoine, permet l'obtention de graines pour les semailles subséquentes.

Saviez-vous que celles vendues en magasin sont en théorie stériles? Modifiées génétiquement pour que le fruit ou le légume ne produise pas la semence nécessaire à sa perpétuation! De même, un pépin récupéré d'un fruit ou d'un légume de l'épicerie donne rarement des résultats si on le plante. Une pousse oui, un fruit non. Tout celà au nom du commerce. Un peu comme si les détaillants se prenaient une cote assurée sur le cycle de la nature!

Bref nos graines de tomates proviendront de tomates naturelles, non modifiées, qu'un jardinier d'ici aura récupéré à même sa propre récolte.

Le terreau est acheté, les contenants sont en voie d'être rassemblés (recyclage entre autre), et la madame fait une lecture assidue pour ne pas manquer son coup! ;o) Pitoyable de penser qu'un savoir si élémentaire s'est perdu entre moi et la génération de mes grands-parents! Avant longtemps, c'est un potager que j'entretiendrai! Il me faut d'abord, cependant, faire l'achat de notre nouvelle maison!! *lol* Pour ce qui est des tomates, elles poussent très bien dans des contenants!

J'ai hâte de voir le plaisir dans les yeux des enfants lorsque nous consommerons NOS tomates dans la salade du soir :-)

Faites-vous de la culture légumière?



******


Je peux me procurer des semences anciennes, ainsi qu'une bonne quantité de trucs pour les "partir", à cette adresse:

---Cultivez la différence---

Et également ici:

--- Les jardins du Grand Portage ---

Mais voici une page web assez complète présentant beaucoup de sources canadiennes de semences:

--- Semences du patrimoine ---

samedi 15 janvier 2011

Des fragrances, odeurs, et compagnie.




Depuis mes deux dernières grossesses, je suis intolérantes aux odeurs artificielles. Les huiles essentielles seules, ainsi que les odeurs de cuisine, font exception à ce haro. On dit que le dégoût des odeurs d'une femme enceinte participe d'un insctint de survie: ce serait le corps qui élèverait ce moyen de défense en rempart contre toutes les agressions extérieures possibles, tant au niveau des substances chimiques capables notamment de s'en prendre aux gènes, qu'au niveau des aliments potentiellement indésirables (comme par exemple le café). ---- Petite parenthèse: ce phénomène fonctionnerait à l'inverse puisque certains pensent même que les envies, lors d'une grossesse, seraient en fait des indicateurs de besoins nutritionnels à combler.---- Bref, reliquats de mes gestations, ces facultés particulières de mon nez continuent à fonctionner dans ma vie de tous les jours.

Ne cherchez pas de produits aérateurs (Feeb*ze) ou de trucs à brancher dans ma maison: j'ai le souffle court uniquement à leur évocation. Et ce n'est pas de l'asthme. C'est du refus. Mes enfants n'appliquent pas de vernis à ongle à l'intérieur. Le nettoyant le plus heavy, le plus corrosif, utilisé chez-moi c'est le savon à vaisselle, et encore là, pour peau sensible ;o) Savon à lessive délicat, pour bébé, quand ce n'est pas biologique. Savons corporels naturels, sans fragrance autre que les huiles essentielles utilisées pour leur fabrication. Pas de parfum corporel, pour moi. La plus vieille aimait s'asperger mais on dirait que ça lui passe.

Quand je tombe sur des articles comme celui-ci, que je vais vous mettre en lien, je sais que c'est mon instinct qui continue de travailler. Il s'agit d'une chose qui est encore tabou dans notre société: le caractère nocif des odeurs artificielles. Depuis qu'on est petits, l'odeur du nettoyant à plancher au citron ou au pin c'est l'odeur de la propreté. Il est normal de sentir une fragrance de noix de coco ou de cerise en entrant dans un logement avec tapis. De façon générale, une pièce, un commerce, qui embaume, est un endroit bien nettoyé et bien tenu, dont on a soigné l'ambiance. Que savons-nous au juste à propos de ces générateurs d'odeurs?
Le troisième constat est que derrière le simple mot "parfum" peuvent se
cacher jusqu'à 100 substances différentes pour un seul produit, parmi 2600
substances identifiées à ce jour et légalement autorisées à se camouffler sous
ce terme générique.
Je vous invite à vous informer au moyen de cet article, et à continuer de le faire au moyen d'autres sources si celle-là vous semble réductrice ou douteuse. Si pour vous même, celà semble être une menace mineure, il se peut que pour de jeunes enfants, ce soit plus critique.

Comme toute habitude, celle de désodoriser est tenace, je parle de remplacer une odeur en place par une fragrance. Mais je vous assure qu'avant l'avènement de ce marché lucratif, les gens ne s'en portaient pas plus mal au contraire. Et que dire des dollars économisés!

Voici le lien: http://www.docbuzz.fr/2011/01/10/123-shampoings-deodorants-savons-lessives-quand-le-parfum-est-toxique-voire-cancerigene/

jeudi 13 janvier 2011

Suite logique




Qu'arrive-t-il aux mamans qui soignent les petiots malades?

Eh oui :oS

jeudi 6 janvier 2011

Inaugural / otite *édité x2




... ce premier message de l'année! Mais la trame de notre quotidien n'a rien de nouveau pour l'heure! Nous commençons l'année dans les microbes et c'est petit Lutin qui écope le plus durement. Un peu à la façon de Petite Fleur en 2009, sauf qu'elle avait dépassé son 1 an, alors que Lutin aura 11 mois bientôt.

Et l'âge c'est important. Car Lutin fait une otite, et c'est sa deuxième en un mois (mais celle-ci n'est pas dans la même oreille). Et les médecins veulent que nous traitions avec un deuxième antibiotique sans égards à l'évolution de son malaise, puisqu'il est sous la barre des deux ans. J'ai décidé de lui laisser une chance puisqu'il semble aller mieux, la douleur étant beaucoup plus discrète et l'état général assez bon, malgré le fait que la fièvre se repointe (faible tout de même) sitôt les effets de l'antipyrétique dissipés. Je connais les risques, mais je veux donner le traitement en toute connaissance de cause également. Si la fièvre se prolonge au-delà de cette deuxième journée, ou qu'elle augmente, je devrai m'y résigner. Ce sera une méchante bactérie.

Mais il existe encore une chance que ce soit le vilain rhume qui affecte son tympan. Je suis bien mal faite mais j'ai tendance à exercer mon esprit critique, ceci dit en tout respect pour les soignants qui se dévouent. Parfois certains protocoles médicaux sont appliqués de façon unilatérale parce que les médecins n'ont plus le temps de faire du cas par cas, de l'observation, et même des prélèvements... Quand on sait que bien peu d'otites ne guérissent pas toutes seules... ça vaut la peine de laisser un petit 24-48h avant la prise du traitement, je crois. Surtout que nous avons consulté 5h après l'apparition des premiers symptômes pour être certains qu'il ne s'agissait pas de la précédente otite, mal guérie! M'enfin, c'est tout moi, ça!


Ah! J'oubliais: BONNE ANNÉE 2011 cher(e)s lecteurs/trices! :-)

****************

Hier matin, suite à vos commentaires sur la chiropatie, je me suis décidée à contacter mon praticien, le seul en qui j'ai vraiment confiance avec mes enfants, et dont j'avais évidemment dû me passer à Québec. J'ai composé le numéro de la clinique pour apprendre qu'elle était fermée les mercredi. Malheur à moi! Il me fallait faire quelque chose immédiatement parce que chaque journée compte dans ce type de tableau, avec un enfant si jeune. Je me suis donc tournée vers l'ostéopathie.

Une gentille docteure référée par des amis a "ajouté" mon garçon à sa journée déjà chargée, par pur altruisme. Nous nous sommes rendus moi et Lutin hier en fin d'après-midi pour recevoir le premier traitement. Il a pleuré, mais c'était d'agacement profond. Nul douleur dans ces traitements d'une douceur remarquable. Quand nous sommes repartis, il était plus moche que jamais. Dû pour une dose de tempra, fatigué par sa crise de larme, et par sa sieste tronquée, il m'inquiétait franchement au retour à la maison. Il s'est mis à faire de la fièvre en flèche, passant d'un léger 38 à un bon 39.5. J'ai pensé: les carottes sont cuites, mais j'ai cependant résolu d'attendre au lendemain, sachant que la fièvre peut parfois être salutaire quand elle est contrôlée, bien sûr.

Cette nuit, il en faisait encore quand nous le "contrôlions", mais il était calme et souriant. J'ai trouvé cela étrange mais ça me rassurait. Et ce matin, toute la fièvre est tombée, sans qu'il soit sous l'effet de quoi que ce soit!

Je ne me fais pas d'illusion, il pourrait en refaire aujourd'hui par petites bourrées légères. Mais une totale accalmie c'est un baume sur notre coeur. Un espoir que ce pic de température était en fait un grand élan que le corps se donnait, suite au drainage des oreilles et du nez par les manipulations, pour se clairer complètement du méchant bobo.

Réussira-t-on à se passer de l'antibiotique? À suivre!

S'il cesse de faire de la fièvre, je vais laisser passer la fin de semaine et faire vérifier son oreille par le médecin au courant de la semaine prochaine. Ce sera plus sage.

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Antibio= 1 Lutin = 0

Ça a juste pas de sens après 4 jours la fièvre varie, mais ne le laisse pas en repos. De plus, il s'est mis à tousser gras, et moucher jaune...
Ce matin, il fait du 39.5 avancé et il est moche, moche, moche!
Alors, on le donne! Il en a finalement besoin.
On "travaillera" le terrain, après!

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Plus de fièvre après 24h de traitement. C'était bactérien.
On continue les traitements en ostéo cette semaine pour bien drainer. On ne veut plus que ça se produise!!!!
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