samedi 31 janvier 2009

Deux ou trois choses à dire



BIEEEEEEEEEEEEEEEEEENNNNNNNNNNNNVENUEEEEEEEEEEEEEE FÉVRIIIIIIIIIIIIIIIIIERRRRRRRRRRR!!!!!!!!!


et:


Je vais mieux! (yesssss)


et:


Bébé avait:
1 otite à l'oreille droite
2 molaires en éruption volcanique
+grippe congestion nasale et toux
+blessure à la langue faite en toute ignorance de ses nouvelles dents...


Un martyr cet enfant...

Heureusement, nous l'avons accompagnée dans tout ça!

Bon, maintenant, on peut passer à un autre appel, hein?

Changement de mois, changement de CAP! ;o)

vendredi 30 janvier 2009

Positiver en vrac



C'est ce que vais tenter de faire, malgré mon nez en choux-fleur!

En regardant tomber toute cette belle neige de façon poétique, je me dis que c'est la fin de semaine idéale pour le début du Carnaval. Je ne crois pas que nous allons être de la partie puisque nous avons encore trop besoin de nos énergies pour la guérison, mais pour une fois, nous aurions aimé. La plupart des éditions du Carnaval se sont déroulées sous des froids sibériens, un peu comme le Redbull Crashed Ice. Ça fera changement! Habiter cette ville et aller si peu au centre ville pour participer aux "events", faut le faire hihihihi!!

Grande Ado vient de partir avec sa meilleure amie, une fille si grande, dans le vrai sens du terme. À la blague, ses amis l'appellent "Kellymanjaro". Elle ne s'en formalise pas trop, la pauvre, elle est si mince et si bien faite pour compenser! Elles sont parties faire du shopping, en autobus de ville. Elle a mon cellulaire. Waw, les temps changent, et ça vieillit cette marmaille! Bientôt 15 ans, au mois de mai.

Avez-vous pensé à déneiger vos toitures? Dans certaines régions, comme ici, c'est devenu indispensable. L'adoucissement de la semaine prochaine pourrait entraîner de lourdes charges.

Je sens que je vais retomber sur mes pattes ce week-end. Je consulte par prudence avec Petite Fleur cet après-midi pour écarter tout risque d'otite. Rien de comique à se ramasser aux urgences un samedi soir. Puis, nous allons dormir, popotter, et dormir, et coocooner. Y en a marre d'être tranquille, mais c'est pourtant la seule chose à faire.

Je vous ai dit pour mon gâteau rose? Je me suis approchée du résultat recherché en faisant une recette de gâteau blanc de base, puis en ajoutant une cuillère de confiture artificielle à la fin (bien oui, colorant, mais pas sous sa forme pure au moins). Le résultat était rose tendre. Mais la vraie solution, je l'ai peut-être laissée me filer sous les yeux quelques minutes après avoir enfourné mon gâteau: du jus congelé, fait par Grande Ado! Peut-on trouver plus rose? Je vais essayer ;o)

mercredi 28 janvier 2009

À mon tour de me faire parler d'amour!!



Ben non!!!

À mon tour de faire de la fièvre! Toute la journée d'hier! Ça va mieux aujourd'hui, Petite Fleur aussi. On dirait qu'on a eu la même chose!! Tout se passe dans la gorge.

Le plus plate c'est que toute cette agitation s'est tenue le jour de mon ovulation. Malgré que les devoirs étaient faits, ça doit pas être très bon pour l'ovule, de même que pour les zozos. Je les imagine en train de griller dans mes trompes! ;o) Si je suis enceinte à la fin de ce mois, ce sera un miracle... Et en même temps je vais m'inquiéter je me connais :oS

C'est fou comme il ne se passe pas grand chose de neuf quand on végète sur le divan! Petit mari, heureusement en congé hier, s'est occupé de tout. En bougonnant, comme un vrai Homme, mais tout de même. Je pense qu'il ne me croyais pas, jusqu'à ce qu'il vienne poser sa main fraîche sur mes tempes en sueur, et un oeil sur le thermomètre.

- "Quocé que t'as attrapé là?" - m'a-t-il demandé d'un ton irrité, teinté néanmoins d'une note de pitié.

- "Euhhhinnnnn" ai-je murmuré dans un faible soupir.

À partir de là, il a joué à la garde-malade avec un peu plus de sollicitude. Mais ce matin, me voyant un peu rétablie, il s'est empressé d'aller travailler. Budget oblige! Mais la bonne humeur y était! pfffff!

Évidemment, quand il sera malade, la terre cessera de tourner pour bien plus longtemps. Et ça sera beaucoup plus grave!! Je veillerai à son confort comme une mère a l'habitude de le faire, *soupirs*, allant même jusqu'à m'inquiéter généreusement.

Coup donc, on peut pas sortir complètement l'homme de l'Homme ;o)

lundi 26 janvier 2009

Le laboratoire des mots



En ce moment, on trime fort dans la cuisine, à la faveur d'une partie de carte.

On mets les mots en éprouvette, en culture, on les prononce, les déforme. Travaux pratiques ayant surtout pour but d'apprendre à Petite Fleur du vocabulaire absurde ou inusité.

Les expériences du jour:

"dindonnnnnnnnnnnn/dinnnnnnnnnnnnnnnnndon" - pour l'oiseau, sans doute!

"cocké" - prononcé comme une personne intoxiqué par la dite drogue [????]

"touuuuuuuuuu tiiiiiiiiiiiiiiiiiii" - pour tout petit?

"thirtie" - prononcé comme trente en anglais

Petite Fleur s'applique fort à psalmodier tous ces termes, au grand plaisir de la galerie. Il semblerait que ce soit très comique de la voir parler ainsi sans trop savoir ce qu'elle dit. Elle est en quelque sorte le dindonnnnnnnnnn de la farce!

Tant que ça amuse les petits et les grands ;o)

LA bonne nouvelle du Jour



Il en faut bien une!!

Depuis le 21 décembre, début officiel de l'hiver, nous avons gagné 51 minutes de durée de JOUR!!!!!

Et cette semaine est la DERNIÈRE du mois le plus FROID :-)

N'abandonnons pas!! Nous avons un bon bout de fait!!!


Snif ** édité



Deux heures dans la nuit, je tends l'oreille au seuil de la chambre. Une respiration de petit chien, une petite boule tournée sur le ventre, qui laisse parfois échapper un son ou un mot vague. C'est le retour de la fièvre! :-( Nous allons consulter cet après-midi. Ce sera sans doute son premier antibiotique. Ça me fend le coeur.

C'est pas comme si c'était jamais arrivé à aucun de mes enfants! Mais...




Bonne journée à vous!!

****

De retour du médecin, nous n'avons aucun verdict! Les oreilles ne semblent pas atteintes, la gorge n'est pas rouge, il n'y a que le nez qui coule. Viral, semble-t-il. Je sens bien que quelque chose se prépare mais je ne peux m'empêcher d'espérer ...

samedi 24 janvier 2009

En célibataire **édité




Ce matin, je quitte le foyer familial pour quelques heures. La maison est à l'envers, nous recevons ce soir en plus!! Petit mari a du ménage devant lui, en plus de s'occuper de Bébé. Il doit, pour finir, faire une grosse batch de sauce à spagg, pour le souper.

Quel genre d'épouse suis-je donc au nom du ciel? ;-)

C'est que... j'ai été conviée à mon premier shower surprise pour mon amie qui accouchera sous peu. Sa belle-soeur a tout organisé mais je dois quand même amener le nécessaire pour cuisiner un punch. C'est ma contribution, en plus d'un cadeau bien entendu.

Heureusement, l'amie est également celle que je reçois ce soir. Elle comprendra un peu que tout ne sera pas parfaitement au point!

On fait quoi dans un shower??
Est-ce qu'il y a des coutumes particulières?
Est-ce que c'est long? hihihihi!

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Sympathique comme petite fête!

Pour une escapade hors du nid, difficile de faire pire ;-) Tout un après-midi à s'étendre sur les anecdotes d'accouchement, les pièges et les perles de la maternité, etc.

C'est étrange, nous étions une poignée de femmes, à peine sept. Quatre étaient mères, mais trois d'entre elles ne l'étaient pas. C'est peut-être pas correct de ma part de le ressentir ainsi mais j'ai pitié, et je crains pour elles. J'ai peur qu'elles ne rencontrent jamais le bon - moment ou garçon - de leur vie entière. Le momentum comme on dit. Je sais très bien que l'on peut être femme et heureuse sans être mère. Ma tête le sait, mais n'empêche que mon coeur nie ce fait de toutes ses forces.

Il y a quelque chose que je ne m'explique pas. Devant ces femmes qui ont choisi de repousser la grossesse pour toutes sortes de raisons, que faisons-nous, mères expérimentées que nous sommes? Nous étalons avec une foultitude de détails l'horreur de la poussée finale. Nous ne tarissons pas nos récriminations sur l'anesthésiste en retard qui nous aura trahi, le médecin tortionnaire ou l'infirmière bête comme ses pieds. Nous parlons des lochies, des douleurs des premières tétées, du faux travail épuisant, des césariennes en catastrophe et des péridurales à donner froid dans le dos. Ahhhh!!! Quelles héroïnes nous sommes alors! On appelle cela: se reconnaître entre nous? Mais qu'est-ce qu'on a pas compris là?? lol

J'ai bien vu le visage de la petite belle-soeur de mon amie se figer lorsqu'on a abordé la partie concernant l'épisiotomie. Et c'est une femme qui approche la quarantaine! Peut-être a-t-elle renoncé aux enfants parce qu'elle n'a entendu que ça toute sa vie, ce genre de dogmes, de témoignages. Pourtant, elle est faite pour porter la vie elle aussi, pour accoucher, comme toutes les femmes! Il ne lui aurait peut-être manqué que cette confiance.

Nous aurions dû parler des bons côtés de l'accouchement, essentiellement "l'après accouchement". Mais l'atmosphère était toute autre! Même pour mon amie qui va accoucher!! C'est quand même son deuxième, et elle est très confortable avec l'idée. C'était plaisant de se relancer l'une et l'autre.

Pourtant, ça me rend triste de penser qu'une femme, hantée par la peur, puisse passer tout droit et rater son rendez-vous sacré avec l'éternel, l'infini, niché au creux du regard de cette petite âme qu'elle aurait pu mettre au monde, et qui n'aurait manqué de la fixé avec une intensité révélatrice. Le regard d'un nouveau-né. Insondable, doux, mystérieux.

Même si c'est un choix de vie, un choix personnel, je pense au fond de moi que ce choix aurait pu être tout autre si... elles avaient été conscientes de tout ce dont elles se privaient, s'amputaient, en choisissant cette voie. Une vie sans enfants? Moi je n'aurais pas pu. Et j'espère qu'il n'y aura pour elle, aucun regrets.

jeudi 22 janvier 2009

Le gâteau rose - édité



Il est de ces pulsions qu'il ne faut pas trop chercher à comprendre. Juste obéir!

Après tout nous sommes aux portes de février, un mois qu'il vaut mieux égayer si l'on ne désire pas le voir s'étirer en longueur.

J'ai envie de confectionner un gâteau rose bonbon. Pas rose seulement par le glaçage, rose par la pâte aussi. Et sans colorant artificiel...idéalement! ;o) Est-ce que c'est possible? Avec de la compote pomme-fraise ou encore à partir d'un coulis de fraise tel que j'en ai encore dans mon congélo suite au récoltes de l'été dernier? À base de biscuits roses? De confiture?

Je cherche une recette sur internet et je ne trouve pas grand chose!
Si quelqu'un a le truc, gênez-vous pas!

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Grande Ado est arrivée juste au moment où je décorais ce gâteau improvisé sur la base d'une recette faite avec de la compote de pomme. Juste à temps pour saliver :)

J'ai remplacé par mon coulis de fraise, et épaissi avec de la fécule un peu. Le goût y est. Mais pas la couleur!!! Pourtant, au moment de mélanger, la pâte avait la couleur souhaitée...



Pour le glaçage, une recette de base avec de la margarine, mais j'ai ajouté une cuillère à thé de confiture du commerce, pour colorer.



Voilà, nous allons nous régaler tout de même!

Mais je n'abandonne pas l'idée du rose tout à fait...

mercredi 21 janvier 2009

À propos de ce matin



Ce matin, malgré le retour de l'hivernale froidure, nous avons remonté d'un cran dans la bonne humeur. :o)

En dépit d'une mauvaise nuit, bébé s'est levée sans fièvre, bon point. Et de bonne humeur, second bon point! Ce genre de rhume faisant des hauts et des bas, on peut s'attendre à une récidive de chialage, c'est ce qui est en train de se produire ;o) Mais on a écarté le pire, je pense. Je ne le dira pas trop fort, cependant.

De plus, petit mari termine bientôt son contrat à l'autre bout du monde et pourra gagner une heure de sommeil au petit matin.

Quand on dit, c'est pas un, alors c'est l'autre ... Jolie Sportive lambine le matin, devant la télé. Elle a manqué son bus et j'ai dû aller la porter, encore en pyjama évidemment! Le pare-brise était tellement givré qu'il a fallu patienter de longues minutes à réchauffer le véhicule, pour limiter le danger d'éblouissement face au soleil.

Conséquence: on ferme la télé le matin, jusqu'en mai! Tiens! À tout le moins, c'est ce que j'ai statué pour le moment. Si ça va bien en cours de route, j'assouplirai probablement cette sentence. Mais, mon élan d'impatience étant généralement à son plus fort quand j'ai encore les yeux dans le même trou, c'est ce qu'elles ont récolté.

Je dis "elles" car Grande Ado a également cette détestable habitude. Il lui arrive donc très fréquemment de manquer de temps pour se faire un lunch convenable, et ramasser son barda du matin: pyj laissé dans le salon, brosse à cheveux, résidus de tampons de maquillage, déchets du lunch de la veille, etc. Je me retrouve alors avec une maison très bordélique le matin, et ce n'est pas leur rendre service que d'y remédier en silence, sans rien exiger.

On a beau dire, quand ils vont à l'école, c'est exigeant. Y a tout ce remue-ménage autour des préparatifs du matin, il faut qu'ils aient de quoi à manger pour le midi, et que les devoirs soient faits. Nul place au laisser-aller. Organisation, organisation!! Mmmm, c'est pas mon fort tellement, l'organisation ;-)

mardi 20 janvier 2009

Que du vieux, comme on dit!



Rien à raconter!

État d'esprit plutôt flou...

Presque nuit, bébé a recommencé la fièvre, on dirait qu'on s'enligne pour une "ite" :(
Je le souhaite tellement pas! C'était mon bébé jamais malade ça!!! Une fois que le rhume débarque, avec toutes ces sécrétions nasales, c'est la galère... deux, trois semaines, un mois? Qui sait!!

Donc, sollicitude permanente, de jour comme de nuit, pour mademoiselle qui se lamente!! Refuse de manger! De boire! A maigris au point qu'on lui compte les côtes! Je sais pas comment je ferais si j'avais un emploi à travers tout ça! Ouf!

De plus, le chien a le poil qui frise et qui s'allonge de partout... même du derrière... et le numéro deux de ce matin est resté coincé, masse informe et odorante, sous la queue. Elle est attachée à une laisse, et pis elle va ATTENDRE!!!

Quand y en a assez, y en a ASSEZ!!

GRRRRRR!!!

Demain, ça ira mieux demain. Ça rira mieux demain...

lundi 19 janvier 2009

La tête dure



Nous avons eu de la chance, hier soir.

Petite Fleur s'est enfargée dans les fleurs du tapis (que nous n'avons pas ceci dit) et est allée terminer sa course tête première dans l'une des vitres de notre porte coulissante, qui s'est fracassée. Heureusement, les morceaux sont pas mal tous restés en place, ce qui a évité le pire je crois. Elle s'en tire avec quelques égratignures dans le front... Et nous en sommes quittes pour condamner cette porte, que je trouvais déjà de trop depuis un bout.

Ce ne fut pas un gros choc à la tête, elle n'en conserve même pas une prune. Ce fut plutôt un choc nerveux pour nous, les parents... Elle avait de la vitre jusque dans ses fins cheveux, en poussière d'étoile. Elle nous regardait avec un air ahuri, semblant demander la raison de tout ce surmenage. J'ai eu bien peur à un éclat de vitre dans ses yeux. Le choc s'est produit juste au dessus d'un sourcil.

Oui, cette fois, on a été chanceux.

C'est une gentille Fleur que nous a fait la vie: elle voulait sans doute nous montrer que nous nous plaignions le ventre plein, la semaine passée.

Merci la vie!

Relire son propre blog



Vous avez déjà essayé?

C'est fou comme on se rend compte à quel point il est précieux!

C'est comme un journal intime à tout vent.
Un immense calendrier de vie.
Un témoins des bons comme des moins bons moments.
Un rappel de ce pourquoi on marche, ce à quoi on croit.

Mais un conseil par les temps qui courent: n'allez pas lire les mois d'étés!!! Ça vous donnerait le cafard! Je vous le jure, j'ai essayé :oS

Parcontre, on peut voir tous ces souvenirs à l'inverse comme une promesse que ces beaux jours reviendront...

:oD

Lettre à ma femme - ou les mots d'amour au masculin





Je vous l'ai dit, déjà, que j'étais en amour?

En fin de semaine, prenant un bon bain mousseux, j'ai eu envie de me plonger également dans mes souvenirs.

J'ai saisi ce petit carnet que je tenais à l'époque de notre rencontre il y a déjà presque quatorze ans. Que de passion! Je constate que les sentiments sont toujours aussi forts!

Puis une page glisse, et passe près de sombrer dans la mousse. Une page trop précieuse. C'est son premier poème, griffonné à la hâte, mais si lumineux qu'il évoque encore avec vivacité son état d'esprit au moment de l'écriture.

La femme plus mature que je suis aujourd'hui peut voir maintenant que c'était là un serment, pas seulement une prose pour faire beau. Le choix des mots, la tournure des phrases, seul un homme pouvait écrire cette déclaration. Il y a quelque chose de formidablement masculin, viril même, dans les images produites par le texte.

J'ai eu envie de vous le partager.

Car c'est bientôt le mois de l'Amour. Car je vous apprécie!


Lettre à ma femme

À ta source je bois
Un bonheur présent, futur
État d'âme blanc

À ton port j'ai encré mon navire
Ton jardin je protège
Ta fleur je butinerai
À ta montagne
Je planterai ma semence, mon arbre
Adoptant ta terre pour y encrer mes racines

Ma vie


D'autres écrits ont suivi au fil des ans, des cartes et des anniversaires. Mais nul autre que celui-là ne m'a autant chaviré. J'y ai trouvé un je ne sais quoi de littéraire, pour un homme peu versé dans la chose. Mais par dessus-tout, j'y ai lu de l'amour limpide. Et je l'ai marié quelques semaines plus tard hihihihi!!

Voilà, tranche de vie ;o)

vendredi 16 janvier 2009

Misère de mère



Le cadran sonne: il est cinq heures. Petit mari, attendu pour six heures, doit se lever. Et ce malgré qu'il ait réussi à fermer l'oeil à 3:30 am. À cette heure seulement, Petite Fleur, épuisée de lutter contre le sommeil et contre son nez bouffi, avait accepté de perdre conscience d'épuisement, se laissant couler dans un sommeil peu réparateur.

Papal avait tout de même sommeillé entre deux crises. Pas Maman. Trop inquiète, bébé faisant un peu de fièvre. Normalement même, elle aurait pris bébé avec elle dans le lit, mais cette dernière refuse désormais le co-dodo, s'agitant, babillant même gaiement, avant de criser à nouveau pour exprimer sa désorientation.

Depuis deux nuits, c'est comme ça. Et les matins succédant à ces blanches nuits n'ont rien de réjouissant. À mon réveil: -32 au thermomètre. Après deux ou trois heures de ce sommeil-coma, je dois m'éjecter du lit en vitesse. Tandis que bébé dort encore, je veux aller porter JS à l'école, refusant qu'elle aille attendre le bus dans le blizzard sibérien. J'ai de la graine de mère poule, certes, mais -42 facteur éolien garde encore un je-ne-sais-quoi d'impressionnant à mes yeux. De plus, Grande Ado, qui l'accompagne habituellement, refuse de mettre une culotte d'hiver (en vertu du principe dont tu dois sûrement te rappeler, Mi-Trentaine). Elle sera la gardienne!

Maman enfile donc son ensemble d'hiver par dessus le pyjama et affronte le vent glacial, à peine sortie des limbes du sommeil. Le soleil se lève à peine. Tout est nimbé de rose et de blanc, c'est surréel. La moindre inspiration est laborieuse, la glace pinçant ainsi chaque fois les narines. Vraiment, le monde s'est arrêté. Il n'y a que nous, et quelques courageux, avançant au ralenti pour ménager la mécanique des véhicules plus que gelés. Même les sièges intérieurs, habituellement moelleux, sont raides comme du ciment! Que dire de la carlingue et des amortisseurs, qui se lamentent péniblement!

À peine rentrée, j'entame une âpre discussion avec Grande Ado, qui veut quitter avec pour toute protection une paire de jeans bien serrée sur ses maigres cuisses. J'use de mon droit de veto: collant dessous, et culottes imperméable par-dessus, ou conséquence!!! Elle est donc partie en suivant mes recommandations, mais non sans bougonner. Elle attendra le bus en me remerciant, assurément, mais ne le dira jamais. Ces froids sont pratiquement risqués pour la santé! Du moins l'intégrité de certaines parties du corps. Il faut y porter attention! Si jeunesse s'y refuse, vieillesse doit y voir!

Entre temps, bébé s'est éveillée d'une humeur plus que massacrante. Le nez d'un clown, les yeux enfoncés de fatigue, elle m'en promet toute une celle-là! Pourtant, elle va jouer, et manger un peu, et sourire parfois. Le soleil se lèvera, et réchauffera un peu mon solarium/bureau, que la plinthe de chauffage n'arrive pas à rendre confortable. Et je prendrai mon café en vous lisant. Et en souhaitant que janvier ne soit qu'un clignement de paupière, déjà envolé avant même que je ne m'y attarde.

Il y aura bien le dîner de Jolie Sportive, où il me faudra habiller/déshabiller Petite Fleur et moi-même par deux fois, et réchauffer la voiture afin de me rendre à l'école et en revenir. Il y aura aussi le repas de mademoiselle, dont l'odorat handicapé gâche la gustation, et qui sera pour cette raison très pénible. Je n'insisterai pas trop. Il y aura aussi le représentant de fenêtre, qui viendra juste au moment où je voudrai prendre un bon bain chaud.

Y a parfois des journées plus pénibles que d'autres. Mais dans toute cette misère, j'ai au moins la consolation suivante: on est vendredi! Demain: l'Homme est à la maison. Demain, pas de presse.

jeudi 15 janvier 2009

Little sister rocks!!!



Encore bien enrhumée ce matin, et congestionnée des sinus comme c'est pas possible!!

Mais malgré ces petits maux ainsi que la vague de froid qui sévit, nous trouvons le temps de voir le positif :)

Voici Petite Fleur .................... à la batterie!!!!



Elle a tant regardé ses soeurs que la chose lui est venue tout naturellement!! Nous avons bien rigolé ;o)

Heureusement qu'elle est adorable celle-là parce qu'au nombre d'heures de sommeil qu'elle nous laisse... ouf!

mercredi 14 janvier 2009

Ça va un peu mieux



Je sens que mon énergie reviens!

Ahhh! Il était temps! Depuis samedi soir que je suis une larve! Hier soir j'étais frissonnante et courbaturée. Ce matin, je sens que je surnage.

Je suis donc sortie ce matin malgré le froid pour ravitailler un peu la cabane! Petit mari étant dans la construction, il s'agit vraiment là de notre période creuse. Heureusement nous avions quelques sous de côté pour pallier aux premières épiceries d'après les Fêtes sans toucher à la carte de crédit. Jusqu'à maintenant, tout est sous contrôle. Mais sérieusement, janvier fait mal au porte-feuille car décembre est passé!!! Donc popotte, popotte!!! Cette semaine, galettes au beurre de piiiiiiii comme dirait la Grande, et sûrement une bonne batch de muffins pour mettre les fibres à l'honneur. Je veux maximiser notre apport de vitamine B, nécessaire au maintien d'une foule de choses dans notre corps, dont l'humeur stable. Tout le monde en a bien besoin pour traverser ces journées un peu plus moroses. Une bonne farine biologique peu raffinée nous en apportera donc.

Nous sommes à un mois exactement de la St-Valentin! Pour moi c'est toujours un cap dans l'hiver. Le prochain, c'est la fin du carnaval de Québec. Pour les non-amoureuses de l'hiver, difficile de l'aimer celui-là quand il se tient le plus souvent pendant les jours les plus froids de la saison. Avoir bien du fun à -18, la morve en glaçon sous les narines, ça ne me ressemble tellement pas!!! hihihi! Parcontre, quand il fait plus doux, c'est très plaisant de se mêler à la foule et d'admirer toutes les curiosités du moment.

Reste quand même que les journées s'allongent! D'un point de vue pratique: depuis que l'hiver est officiellement arrivé, le 21 décembre donc il n'y a pas si longtemps, nous avons gagné 24 belles minutes d'ensoleillement. C'est pas rien!!!

J'écris et le soleil me réchauffe. J'ai la chance d'avoir mon bureau dans un espèce de solarium, dont je profite le plus possible en après-midi. Je suis bien dans cette pièce qui donne sur la cour arrière et les grands sapins.

mardi 13 janvier 2009

Associale



Du moins j'ai envie de le devenir... pour la durée de l'hiver!

Comment rompre le fragile équilibre qui tenait votre famille à flot, loin des maladies et gastros dont la saison hivernale nous gâte si généreusement?

Allez en visite chez du monde malade!

Samedi dernier, nous avons eu un souper chez des amis, qui liront probablement ce blog. Je m'en excuse à l'avance mais je ne vois pas de raison pour tenir ma langue ou garder le secret. Nous avons été très malade. Nous soupçonnons l'intoxication chez notre plus jeune, que les maux intestinaux ont assailli immédiatement en sortant de table, puis les vomissements quelques heures plus tard. Moi et petit mari avons connu une nuit d'enfer, à grand renforts de Malaaox pour faire passer ce met gras et épicé, pourtant délicieux en apparence, nous ayant été servi. Petit mari a eu la diarrhée toute la journée suivante. Grande Ado seulement, semble avoir surnagé. Nous ne croyons pas à la gastro car les symptômes se sont développés très rapidement après le repas. C'était du porc frit dans la poêle, avec du brie à l'intérieur.

Pour couronner le tout, je suis intolérante à la poussière, allergique je dirais. Et quand je vais dans une maison mal aérée, avec un chat par exemple, ou même sans, et que j'éprouve un inconfort respiratoire, je sais que je suis quitte pour une sinusite qui perdurera pendant des semaines. Et bien, je n'avais même pas quitté la demeure que déjà, je n'en pouvais plus. Ma gorge brulais, mon nez coulais. Je crois que la poussière de construction du sous-sol doit avoir contribué à ce malaise. Résultat: moi qui feelait top shape, me voilà à terre, vraiment. À peine capable de garder les yeux ouverts. Et à travers tout ça je dois soigner JS, encore fortement incommodée.

En espérant que bébé n'attrape rien à son tour, ajoutant à ses nuits déjà fort perturbées, des épisodes de panique en raison d'un nez bouché. Ils sortaient tous d'un gros rhume là-bas, et la petite avait le nez qui coulait. Dans un coin du salon, elles se sont échangé une suce! Bingo ;o) Je crois pas qu'on en réchappera! Ce sont des choses qui arrivent ;-)

J'aurais cependant préféré être avertie de ces petits microbes. Peut-être aurions-nous choisi de patienter une semaine supplémentaire avant de faire les réjouissances. Habituellement je ne sors pas très souvent chez les gens pendant la saison des rhumes. Depuis quelques hivers, cela nous réussis plutôt bien. Je crois bien que je vais conserver cette stratégie quitte à multiplier les soupers et fêtes, le printemps venu.

Je tiens à souligner que ces amis n'ont pas pour autant à culpabiliser de quoi que ce soit car leur accueil était vraiment chaleureux. Ce sont des gens que j'apprécie. Je suis un peu triste de la suite des évènements, mais ça aurait pu arriver partout, à n'importe qui!

Bon, un microbe dure sept jours, une gasto/intoxication une bonne semaine! Au repos, donc!

samedi 10 janvier 2009

Vulnérable et puis quoi!




Quand on éduque un adolescent, on se remet constamment en question. Tout est dans l'art de créer une relation saine, mais aussi de conserver les reines, mais encore de permettre l'espace, l'intimité, les premières expériences, sans pour autant négliger le cadre... etc. Bref, je crois bien qu'on a raison de dire que lorsque les enfants grandissent, les problèmes aussi. Une simple caresse soulage efficacement de nombreuses frustrations chez un bébé. Alors qu'il suffit souvent d'adopter une stratégie ferme et stable avec un terrible two, la grande de 14 ans elle, voit tout venir de loin, et sait qu'elle conserve par devers elle un certain pouvoir d'affirmation qui n'est plus négocié.

Les conflits se doublent d'un aspect à long terme: le précédent que vous et il/elle créez renforcera, ou minera, le potentiel constructif des conflits qui suivront. Donc très souvent, il faut y aller à tâtons, désireux de ne pas être intraitables, tout en étant soucieux de faire la bonne chose au bon moment.

Ma Grande Ado nous a fait la vie dure pendant quelques jours, au retour du congé, en conservant un mutisme inquiétant, assorti d'un air de boeuf. Cette semaine j'ai donc eu à choisir quel genre de mère je désirais être. Celle qui semble constamment en contrôle, ou encore celle qui se montre extrêmement sensible, ce qui est ma véritable nature en fait. J'ai eu le choix entre la ligne dure, et le dévoilement de ma vulnérabilité de femme, de mère.

Je me suis souvenue du regard de ma mère, de sa capacité à m'ignorer lorsque mon attitude ne suivait pas la ligne directrice, de sa relative indifférence à mon sujet. Aujourd'hui je comprends qu'elle tentait de garder le contrôle par une démonstration de force, que j'ai interprété comme étant de l'insensibilité. La discipline n'est pas toujours une solution. Le coeur parle au coeur, bien plus clairement.

Combien les prises de becs auraient été plus simples si elle s'était approchée au lieu de s'enfermer dans sa tour de dignité, tout comme je le faisais en bonne adolescente aux prises avec une nécessité d'affirmation de soi. Si je l'avais vue pleurer suite à des paroles méchantes prononcées par moi, j'aurais sans doute hésité avant de répéter l'offense. Si j'avais vu dans son attitude, à un moment ou à un autre, son intention de me témoigner ce qu'il y a de meilleur, et de demeurer à l'écoute de ma détresse, je me serais sans doute plus souvent confiée.

J'ai choisi de ne pas être cette mère là. J'ai choisi de pleurer devant mon enfant si j'en éprouve le besoin. Pour lui montrer combien je m'inquiète. Combien je tiens à notre relation. J'ai choisi de la questionner, au lieu de me débarrasser du problème en me disant que ça passerait, que c'était l'adolescence. Qu'est-ce en fait que l'adolescence sinon la période où l'on porte son coeur comme un étendard, facilement troué, facilement réduit en lambeaux. J'ai choisi de ne pas attaquer à coup de canons. J'ai choisi de montrer le drapeau blanc et d'abaisser le pont levis. Je lui ai ouvert mon coeur.

Elle s'est épanchée à son tour, s'écroulant dans mes bras. Une histoire de mauvaises notes. Elle est facilement déstabilisée par une mauvaise performance à l'école. Moi qui croyais à beaucoup plus grave j'en ai été soulagée. Et nous avons eu une bonne discussion sur l'importance de ne pas verser dans le perfectionnisme à outrance.

Je l'aime tellement. Je ne veux jamais qu'elle en doute. Ni elle ni aucune de mes filles. Je pense que l'amour est une arme plus forte que tout le reste, plus que les menaces et les punitions, plus que la raison.

vendredi 9 janvier 2009

Lendemains et veilles



Lendemain de tempête... petit mari souffle vaillamment depuis 2 heures notre interminable entrée ainsi que tous les petits recoins qui demandent à l'être.

Veille de week-end: la dinde, cuite hier et désossée, fera de fantastiques repas à peu de frais. Des hot-chickens ont été votés pour ce soir, et seront dévorés devant "Du talent à revendre". Oui, parfois, notre culture ne vole pas très haut ;o)

Lendemain de mauvaise nuit: je crois que Petite Fleur a froid car elle bouge beaucoup et sors de ses couvertures, puis se réveille.

Veille de souper entre amis demain soir. Ça va changer le mal de place :)

Lendemain de gigantesque brassées de lavage: le linge plié doit maintenant se rendre aux tiroirs. Franchement, elles sont gâtées mes princesses.

Veille de l'arrivée des grands froids, prévus pour demain et après-demain. Fallait bien que l'hiver nous éprouve un peu!

Lendemain de tests de grossesse négatifs. Le mois prochain j'intègre la vitamine B6. Paraîtrait qu'elle fait des miracles sur la phase lutéale et la qualité des ovulations.

Aujourd'hui: journée de mise à niveau. Je suis allée magasiner hier et mes tâches m'ont attendues patiemment.

Pour terminer: est-ce que quelqu'un sait comment se débarrasser de la malédiction des pintes de lait? Ça tombe toujours sur moi: une pinte vide remise au frigo!!! Je suis tannée de courir après les ciseaux! Help!!!!!

mercredi 7 janvier 2009

Guerre mondiale au IGA du coin



En tout cas, ça en avait toutes les allures!

Les gens se déplaçaient rapidement pour être les premiers à mettre la main sur la dernière canne de pois, la boite de céréale en spécial... Une vraie scène au temps du rationnement.

Imaginez: plus de poulet du tout dans l'épicerie! J'ai demandé au boucher: il a argué que les congés ont vidé les réserves. Bien là c'est parce qu'on est rendu le 6 janvier mon grand! Et habituellement, les commandes rentrent le lundi, les plus grosses j'entends! On a eu un lundi ouvrable depuis le jour de l'An tout de même!

Tout ce qui était en spécial cette semaine, dans une circulaire que je n'ai pas reçue, était manquant.

Pire constat encore: après les spéciaux du temps des Fêtes, les commerçants se rattrapent honteusement sur notre dos, sachant qu'on ne pourra faire autrement que de regarnir le frigo suite aux congés. Essayez-donc de trouver un bon deal au IGA cette semaine! Je vous mets au défi! Je vais de ce pas consulter mes sites de circulaires pour savoir qui, d'entre eux, a la palme des spéciaux. Mais j'ai le petit doute intérieur qui clame que justement, y aura pas grand chose. C'était pas si mal du tout dans le temps des Fêtes. Mais là tout d'un coup, plus moyen de moyenner? Pffft! Remarquez que ça aurait pu être carrément à la hausse dans le temps des Fêtes, mais ils ont gardé un minimum de savoir-vivre.


C'est quoi? De l'escroquerie légale? Le prix de l'essence s'est élevé à nouveau hier.
What's next?
:oS
Hydro?

mardi 6 janvier 2009

Atterrissage en douceur



Ce matin, de retour dans ma vie.

Les enfants ont quitté pour l'école bien après Petit mari, bébé fait sa petite routine de touche-à-tout, la machine à laver tourne pour la première mais non la dernière fois de la journée, le frigo est vide en l'attente d'approvisionnement cet après-midi... Et le lave-vaisselle attend d'être décollé avec tous les laissés-pour-contre du déjeuner.

Et je me prends déjà à rêver que d'ici quelques semaines le soleil qui luit présentement à l'extérieur aura gagné suffisamment de force pour faire dégouter les toits...

J'adore ma petite existence de reine au foyer dans ces moments de grande sérénité.
Je sais que certains jours pèseront plus que d'autres pour l'universitaire en quête de savoir que je suis demeurée, mais le bonheur d'être auprès de ma mini est toujours plus fort que le reste. Un petit quatrième prolongerait cette partie de plaisir :)

Il faut que je garde ce vent de positivisme pour l'hiver qui est encore devant nous! Gageons qu'après avoir été littéralement enterrée dans la merde blanche d'ici quelques semaines, je taperai du pied ;-)

lundi 5 janvier 2009

Fonction anonyme rétablie

Jusqu'à preuve du contraire ;o)

Les commentaires ont vraisemblablement cessé, du moins je n'en remarque plus sur les autres blogs.

dimanche 4 janvier 2009

Les Signes (part two)



Je me demande si je devrais publier ce billet tellement il est étrange. À noter qu'il est précédé immédiatement de la partie 1, essentielle à la compréhension.

Avant hier, je me retrouve à faire du ménage dans mes bibliothèques. Mon but de la journée, et j'y tiens tellement qu'en fin d'après-midi je n'ai pas trouvé le temps de m'habiller tellement je suis en besogne, c'est de dégager un espace pour faire un rangement aux jouets de Petite Fleur, qui sont en train de nous envahir peu à peu.

Je mets la main sur un tas de photos anciennes que j'ai du mal à conserver car je n'ai ni l'espace ni le contenant nécessaire, et aussi en raison de la présence de gros cadres. Les photos sont précieuses, mais les vieux encadrements peuvent être jetés, ne présentant aucun attrait esthétique ou patrimonial. En effet, il s'agit le plus souvent de papier cartonné. Alors que je m'affaire à réduire l'espace occupé par ces trésors avec une détermination sans pitié, je tombe sur une photo de bébé dans un cadre rigide en bois. Mon premier réflexe consiste à observer la structure du cadre pour m'en défaire le plus rapidement possible. Puis je regarde le bébé, et j'ai un coup au coeur. C'est Petite Fleur, soixante-dix ans plus tôt. Sur cette photo un bébé d'une quinzaine de mois aux belle joues rondes, habillé comme l'étaient les poupons anciennement, d'une robe blanche garnie de rubans. Je pleure. Je ne peux m'arrêter. Le souvenir me revient, la voix de ma mère parle dans ma tête: c'est la photo de son petit frère mort en bas âge, Rodrigue. Détail anodin qui ne frappe pas de prime abord mais qui ne ment pas cependant: les genoux du poupons sont pleins de bleus sombres. Il était hémophile. Il a trouvé la mort de façon tragique, en se mordant tout bonnement la langue dans sa chaise haute, en mangeant un biscuit. Il a saigné au bout de son sang et ce sans qu'il soit possible de lui porter secours.

Bien que je connaisse cette histoire depuis longtemps, et que j'aie déjà vue cette photo par le passé, en cet instant précis, elle me parle. Depuis que j'ai envisagé de faire un quatrième enfant, je crains d'avoir un garçon en raison de ce potentiel d'hémophilie dans ma génétique. Pour les trois autres, je n'y ai jamais pensé. Pour ce dernier bébé, la chose m'obsède.

Un tel état émotif me surprend moi-même. Je me désole, je ne me comprends pas. J'ai l'impression que ce bébé sur la photo est le mien. Pas surprenant si l'on considère la ressemblance avec ma fille. Mais c'est plus profond. Suite à ce débordement de chagrin, je replace la photo sagement et tente d'oublier.

Hier soir donc, j'écoute Lisa W, une émission à Canal vie sur une médium. Tout à coup ça me frappe. Comme ça sans crier gare. Je serai enceinte bientôt d'un enfant, possiblement d'un garçon, qui pourrait être ce petit bébé mort prématurément de retour dans le monde. Ok, je le sais, c'est bien flyé. Que ce soit vrai ou non, c'est l'idée que je m'en fais. L'impression que j'en ai. Quoi qu'il en soit, si tel est le cas, je lui ai demandé de ne pas choisir à nouveau le même parcours de vie, afin de nous épargner cette maladie pas toujours drôle.

Il faut savoir que lorsque j'étais enceinte de Jolie Sportive, Grande Ado est venue me voir et m'a déclarée du haut de ses 5 ans: "maman, le bébé doit s'appeler Lucie". Sur le coup j'ai été bien intriguée car il s'agit du prénom de ma tante, soeur de ma mère et du petit Rodrigue, décédée du cancer une dizaine d'année auparavant. À l'époque, fortement impressionnée et respectueuse de cette volonté, j'ai donc baptisée JS de ce premier prénom, avant de lui donner aussi son prénom usuel (son prénom courant, qui est autre).

Étrange tout de même.

Étrange également que ce ménage opportun, et cette émotion ressentie devant la photo. Étrange également cette ressemblance pour des parents si éloignés. Étrange cette familiarité entre moi et ce bébé, cet oncle que je n'ai jamais connu. À moins qu'il ne s'agisse d'un instinct maternel et d'une empathie pour ma grand-mère qui a dû vivre cet horrible drame. Je ne sais. L'avenir dira peut-être s'il s'agissait là d'un signe, ou d'une anecdote sans valeur.

Dites-le! Elle est complètement capotée :-)))

Les Signes



On ne sait pas toujours que ce sont des signes, souvent on le voit rétrospectivement, parfois même des années plus tard.

Lorsqu'on assemble le puzzle, on voit clairement que ceci n'aurait pas eu lieu sans cela. C'est la vie qui va, certes. Mais les évènements ont parfois de si curieuses façons de s'emboiter qu'il est dur de croire uniquement au hasard.

Je ne suis absolument pas croyante, n'en déplaise à ceux qui pense qu'il faille se rallier à un courant de pensée religieux. Mais je crois tout de même à la persistance de l'âme après la mort. J'aime y croire. Je n'y suis pas contrainte ni éducationnellement, ni par des rites culturels. Je ressens cette vérité. Mais je puis également me tromper, ce qui ne m'effraie guère. Qui viendra me le reprocher, ensuite? Si tout s'arrête, je m'endormirai d'un sommeil sans fin.

Je crois que nous sommes liés dans notre vie à des individus dont l'âme nous est familière. Du point de vue de l'idéologie de la réincarnation, il est reconnu que les familles d'âmes reviennent à la vie de façon à se croiser, à jouer un rôle dans la vie du familier, à l'aider à s'accomplir ou à vivre une épreuve nécessaire. De la même façon, réincarnation ou pas, je crois que les gens qui sont près de moi ou que je croise ont une raison d'être dans ma vie, ou moi dans la leur.

Quand j'ai rencontré mon mari, j'ai su. Nos regards se sont croisés et j'ai senti que le puzzle s'emboitait parfaitement. L'histoire fourmille de couples qui ont de tels témoignages à leur actif! Je suis curieuse d'entendre les vôtres.

Je disais donc, il s'est passé quelque chose. Nous nous sommes reconnus. Je suis retournée chez-moi et j'ai noirci une page de mon journal de déclarations à saveur d'éternité. J'ai écris noir sur blanc: aujourd'hui j'ai rencontré l'homme que j'épouserai. Je ressentais fortement l'avoir déjà rêvé, connu en rêve, il était comme un assemblage parfait de toutes les bonnes choses de ma vie passée. Il avait le caractère de l'un, qui m'avait tant fait rire, la sensualité de l'autre qui me faisait chavirer, les yeux, l'odeur, etc... J'avais suivi ces balises dans ma jeunesse au fil des conjoints, empruntant ces détours de vie, progressant à tâtons, aveuglément mais selon un plan sans faille qui m'avait menée où je devais être, de façon inconsciente. J'avais suivi les signes.

Je me suis longtemps demandé comment lui était arrivé à moi. Hier soir il me l'a révélé candidement. Il m'a raconté qu'il m'avait aussitôt replacée lors du premier regard, pour m'avoir déjà remarquée visuellement à plusieurs endroits dans notre petite ville.

Quand j'étais au cégep, dans la fleur de mes 16 ans, j'ai fait l'achat d'une salopette orange que j'ai portée malgré les commentaires. J'avais envie de cette couleur. Je l'affectionnais particulièrement. Puis, enceinte de Grande Ado vers mes 19 ans, je me suis procurée un manteau à cloche rouge pompier. Tout le monde plaisantait en disant qu'il était impossible de me manquer! Ce sont les deux seuls morceaux de couleur de toute ma garde-robe, composée habituellement de vert sauge, de beige et de bleu marin. J'ai suivi mes impulsions.

Quand il m'a rencontrée sur le trottoir, lors de nos présentations officielles par ma grande amie (mère de ma filleule), il s'est dit à lui-même: "voilà la fille à la salopette orange! Et la fille au manteau rouge. Celle-là même que j'avais trouvée de mon goût!"

Hier soir justement, il a relaté toutes ces fois où il m'avait aperçue, descendant la rue De la Cathédrale ou encore tout près de la Cantine de la Gare. Je me remémorais moi-même avoir bel et bien été à tel endroit ou fait telle chose, habillée de cette façon si particulière. Cette salopette, je ne l'avais portée qu'une seule fois dans ma vie d'adulte, dans cette ville. Et il m'avait aperçue ce jour-là en particulier, admirant mes mollets musclés par la marche. Pareil pour le manteau, que je ne portais plus et pour lequel j'avais eu un relent de nostalgie une seule journée dans l'hiver, assez pour le mettre. Une unique fois. Celle où, au lendemain d'une tempête, je marchais sur le trottoir enneigé comme une tache rouge dans le paysage blanc, impossible à rater. Le petit Chaperon rouge, voilà ce qu'il avait pensé. Je poussais ou je trainais Grande Ado, alors âgée de quelques mois. Il m'avait longuement regardée. Ce n'est qu'après notre rencontre, alors qu'il avait découvert le manteau dans mon garde-robe, qu'il s'était rappelé l'épisode.

La personne qui nous a réuni fait également partie du plan. C'est la mère de ma future filleule dont je parle si souvent. J'ai rencontré cette femme, encore aujourd'hui si présente dans ma vie, à l'âge de 15 ans dans un collège privé. Elle était une personnalité forte de la place, et le destin nous a réuni à la faveur d'un mantorat, d'elle à moi. J'ai eu besoin de sa force. Elle a été séduite par mon intensité, mon émotivité, mon âme échevelée, et mon entêtement romanesque. Je ne l'ai plus revue jusqu'à ce jour, quatre ans plus tard, où nous nous sommes croisées dans la rue et avons réalisé que nous étions voisines tout ce temps. Dans une ville à 400km de notre lieu de rencontre initial. Je venais tout juste d'emménager d'ailleurs. Mon futur Homme habitait dans son bloc appartement. Elle me l'a présenté, tout simplement. Elle nous voyait ensemble.

Nos parcours de vie semblent être si aléatoires, mais à mon avis, il n'en est rien.
Si l'on écoute les signes, on va vers ce qui a été prévu. Vers ce que nous voulons vivre. La tante tireuse de carte de Petit mari lui avait prédit une femme de cinq pieds, rousse, avec enfant en bas age. Il était aiguillé par cette prédiction lorsqu'il a croisé ma route. La journée de notre rencontre, je revenais d'une longue marche avec mon amie, et Petit mari jouait... de la tompette juste devant son bloc, dehors. Mmm ... impossible de le manquer lui aussi! On était dûs je pense! Moi avec le manteau rouge, et lui avec l'instrument tonitruant. C'étaient des appels de détresse! Des balises ultimes!

Je reçois encore des signes dans ma vie présente.

Je coupe ce billet et fait une suite, ça a pu de bon sens! lol

samedi 3 janvier 2009

La routine du Temps des Fêtes



...me pèse souvent davantage que la vie active.

Se coucher tard, se lever alors que la journée est entamée (ici lire 9:00am car bébé dort tard, mdr) après une mauvaise nuit de réveils fréquents. Manger de la m*** en collation, pour dessert, et entre les collations des collations... grignoter quoi! Restant de chips, de bûche, bouchées au chocolat... Inactivité végétative due au froid essentiellement. Comment avoir de l'agrément à -21 je vous le demande?

C'est là qu'on les prends nos petites livres en trop du Temps des Fêtes! Après les Fêtes: quand on essaie de se reposer et de trouver de l'énergie qui continue de manquer désespérément.

Est-ce que je vous ai dit que je détestait le Temps des Fêtes?

Malgré un bilan assez positif côté magie de Noël, il reste que les rassemblements familiaux sont restés tout aussi problématiques ici. Et ce beat de vacances d'ours en hibernation chu pas capable!!!!
Je suis comme une larve. Je suis fatiguée comme si je venais de faire plusieurs semaines de 72 heures de travail. Je me comprends pu!! lolll

Ouan! Semblerait que je suis déprimée un brin ce matin :)

Peut-être est-ce parce que dans quelques minutes, on va passer en quatrième vitesse et préparer tout le petit monde pour une virée chez la belle-mère par grands froids. ;o) Ça va donc être plaisant de contempler le paysage hivernal dans un salon qui pue la boule à mites! oups!

Scusez-là!

jeudi 1 janvier 2009

Tite soirée tranquille à écouter ...



...les émissions en reprise (Bye Bye et Infoman)!

Hier soir nous avons reçu, ce soir nous nous reposons :)

C'est cool pareil les jours ferriés!

BONNE ANNÉE 2009 À VOUS TOUS ET TOUTES!!!!!

Qu'elle soit belle, qu'elle soit fertile en rebondissements positifs!

Je vous apprécie beaucoup!

xxx
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