vendredi 4 juillet 2008
Payés très chers...
Hier soir dans la Vieille Capitale, la frénésie. À l'issue d'une longue journée pluvieuse (rares ces temps-ci d'abord!!), une éclaircie providentielle donnait le feu vert aux festivités de soirée du 400e, comprenant notamment les plus grandioses feux d'artifices jamais lancés au Canada.
Toute la ville fourmille. Les gens sont dans les rues, aux abord des points d'observation. La circulation est dense mais civilisée, encore.
Malgré l'heure tardive des feux, nous décidons de nous rendre à Beauport, lieu qui nous semble présenter un intérêt pour l'observation à distance. Ces feux sont au-dessus du fleuve, "entre les deux rives, pour le bénéfices des gens de partout".
Eh bien, nous aurions du allumer un feu dans notre cours, nous aurions moins perdu au change ;o)
Depuis notre auto, stationnée dans une rue adjacente à l'autoroute bordant le fleuve, nous n'avons aperçu que les plus hauts. Et étrangement, ils étaient peu nombreux. Nous pouvions voir les moyens, mais partiellement. Il nous semblait que le gros du spectacle était dans le bas. Pour le bénéfice des gens qui s'étaient déplacé dans le Vieux il faut croire! Donc, les enfants, sur le coup de minuit, ont raté la prometteuse finale attendue, il faut le dire, plus d'une heure sagement dans l'auto, pour ne pas déranger bébé. Elles sont tombées de fatigue, et d'ennui aussi. C'est comme regarder une partie de hockey en n'apercevant qu'un seul but! Rapidement lassant!
Retour précipité, au rythme de tous ces pressés venus déroger à leur routine de semaine, et rongés à cette heure par la culpabilité de l'employé redoutant le lendemain de veille.
Le pire était à venir.
Petite Fleur, s'étant réveillé au trois quart de la représentation (dont elle n'a pu avoir peur car c'était si loin et silencieux), ne voulait plus dormir. Plus gravement encore, elle se trouvait dans un état d'instabilité émotive, complètement chamboulée par ce réveil de nuit. Elle nous a tenu ça, avec crises intermittentes, jusqu'à 3:14 am exactement. Nous croulions littéralement de fatigue. Pire qu'à l'accouchement.
La morale de cette histoire: c'est pas parce que c'est gratuit qu'on ne paiera pas d'une façon ou d'une autre ;o)
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1 commentaire:
:) Faut croire que ce n'est pas seulement chez moi que ce phénomène se produit! :0)
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