Aux abonnés absents ....

C'est là que se trouve mon cerveau ce matin.

Depuis deux jours, Petite Fleur connait sa première invasion de microbe! J'ai eu l'instinct d'annuler sa séance de vaccination(son vaccin de 4 mois, à 11 mois hahaha), car je la sentais venir celle-là!

Quand bébé est malade, les parents le sont, invariablement. Pour vrai, ou non. On a la tête dans le LUC, la vie ne suit pas son cours normal, tout est différé au lendemain, à plus tard, à peut-être jamais tiens! Le ménage laisse à désirer, on mange vite et mal, le lavage s'accumule...

La grande raison de tout ce malheur: bébé refuse de dormir la nuit, aussi malade et fiévreuse qu'elle soit! Son nez bouché la plonge dans une colère monstre, elle n'arrive pas à s'apaiser vraiment, sinon par tranches de 15 minutes pendant lesquelles nous n'arrivons qu'à effleurer le sommeil. C'est une vie de misère! Moi qui suis déjà malade pour ma part, je ne remonte pas vraiment la pente. Les symptômes sont revenus en force: nez qui coule et surtout migraine...........! Les filles n'en peuvent plus. La plus vieille a déserté sa chambre pour gagner le salon à l'étage du bas, afin d'y trouver le sommeil. Manque de bol pour JS car nous n'avons qu'un seul canapé, trop petit pour deux. Elle a dû boucher ses oreilles, la pauvre.

Quand à nous, entre deux séances de berçage et quelques heures de co-dodo forcé, nous avons bien compris que nous venions de nous engager malgré nous dans un futur épisode de déconditionnement du confort. Il n'a suffit que d'une nuit pour rendre à notre Petite Fleur toute son assurance pour réclamer d'être amenée au sommeil dans nos bras, ou pire dans nos draps. Elle est malade, pour le moment. Mais nous sentons bien qu'elle continuera de réclamer ces petits privilèges... D'ailleurs, quand on la berce, elle s'endort paisiblement, mais aussitôt déposée, elle se lamente comme une perdue...

Bref, un épisode noir, presque aussi noir que chez ***notre amie Symbari avec ses aventures de gastro dans le billet "l'envers de la médaille"!!!!!*** Chuuuuuuuuut!!! Ne prononçons pas trop fort le "maux" ultime .... ;-)